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- Par alinou286
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Après une saison 2004/2005 historique pour les Rennais et une intersaison marquée par le choix de la stabilité, nombre d'observateurs de la L1 faisaient du Stade Rennais l'un des outsiders pour le titre. Mais après 10 journées les espoirs se sont env
Le Stade Rennais sort d'une saison 2004/2005 en tout point remarquable. Les Bretons ont terminé 4ème et se sont qualifiés pour la Coupe UEFA. Le grand club souhaité par François Pinault semble en train de naître. D'autant plus que le Stade de la Route de Lorient a été remis à neuf et est maintenant digne d'un grand club.
Le choix de la stabilité
A l'intersaison, les dirigeants ont fait le choix de la stabilité en ne modifiant que très peu leur effectif. La défense qui était le point fort des Rennais l'an dernier (42 buts encaissés) n'a connu qu'un seul changement puisque seul le latéral gauche Arnaud Le Lan, en disgrâce avec Laszlo Bölöni, a été remplacé par un International suisse en provenance des Young Boys de Berne, Alain Rocha. Le milieu n'a connu lui aucun changement. En revanche l'attaque a connu quelques bouleversements. En effet, les ailiers Toifilou Maoulida et Olivier Sorlin sont partis pour Monaco. Pour les remplacer, les Bretons ont recruté le Bastiais Youssouf Hadji et le Lensois John Utaka.
Les dirigeants rennais ont surtout cherché à conserver leur duo offensif composé de Olivier Monterrubio qui évolue sur le côté gauche et qui avait terminé meilleur passeur du championnat avec 13 passes et du buteur suisse Alexander Freï, meilleur buteur du championnat avec 20 réalisations.
Une saison qui s'annonçait glorieuse
Au vu de l'excellente dernière saison, des infrastructures superbes et de la stabilité prônée par les dirigeants bretons, cette saison 2005/2006 devait être celle de la confirmation et de l'installation des rennais au plus haut niveau français. Le coach rennais se disait fier de son équipe « Sans manquer de respect à ceux qui nous ont quittés, on semble plus fort sur le papier. L'équipe possède un bon niveau d'intelligence, un très bon niveau technique, un bon niveau physique et une base psychologique peut-être pas assez compétitrice. Mais je suis fier de ce groupe ». Le président Emmanuel Cueff se montrait prudent « On veut juste conforter notre position dans les dix premiers. On a terminé avec 55 points, soit ! Mais en 2004, on en avait que 3 de moins et on a fini 9e. On ne doit pas s'emballer ».
Pourtant personne n'était dupe, cette saison devait voir les bretons confirmer au plus haut niveau français et certains les voyaient même à la lutte pour le titre.
La désillusion
Le début de championnat des Rennais est catastrophique, il commence par une série de 3 défaites consécutives. Mais le plus inquiétant est la fragilité de la défense qui prend l'eau de tous côtés en l'absence de Jacques Faty, blessé (16 buts encaissés lors des 5 premières rencontres). Après la claque enregistrée contre Nancy (défaite 6-0), les Rennais décident de renforcer, en urgence, leur défense en recrutant l'international suédois Erik Edman en provenance de Tottenham.
En plus de la fragilité défensive, le secteur offensif reste également muet, peinant à se créer des occasions. Le tandem Monterubio-Freï ne fonctionne plus. En effet, le Suisse n'a marqué qu'un seul but et le Stade Rennais doit miser sur d'autres buteurs, sur les recrues Utaka et Hadji ainsi que sur les milieux Kallström et Monterrubio.
La remontée ?
Au moment où les Rennais sont au plus mal en championnat la Coupe d'Europe arrive et va apporter un bon bol d'air pour la suite. Pourtant, le tirage n'avait pas été des plus cléments pour le Stade Rennais puisqu'il lui avait désigné comme adversaires les Espagnols d'Osasuna. Cette double confrontation s'annonce périlleuse pour les hommes de Bölöni au vu de leurs prestations en championnat et on ne donne pas cher de leur peau. Pourtant les Bretons vont se qualifier en mettant la manière lors du premier match (victoire 3-1) et en défendant farouchement leurs deux buts d'avance au match retour sur la pelouse du Stade El Sadar (0-0). Cela leur permet de se qualifier pour la phase de poule de l'UEFA dans laquelle ils rencontreront notamment le club allemand du VfB Stuttgart et le club grec du PAOK Salonique.
Ce premier match de Coupe UEFA va s'inscrire dans une série de 4 matchs sans défaites en championnat (3-1 contre Auxerre, 2-0 contre Monaco, 2-2 contre Bordeaux et 0-0 contre Lens) qui vont permettre au Rennais de sortir de la zone rouge dans laquelle ils étaient englués depuis le début de saison.
Les Rennais ne perdent plus mais avec des matchs nuls ils n'avancent pas vraiment et la dernière défaite contre l'Olympique Lyonnais replace les Bretons à seulement trois longueurs de la zone rouge. Inquiétant ! D'autant plus que les attaquants peinent toujours à marquer, les résultats reposent sur la défense qui n'offre pas tous les gages de sécurité nécessaires. En effet, à de nombreuses reprises les hommes de Bolöni ont dû leur salut au talent de leur gardien suédois Andréas Isaksson.
Cette saison qui aurait dû permettre aux Rouges et Noirs de s'installer durablement dans les premières places du classement est devenue une mission pour le maintien en Ligue 1 et le prochain match face au Racing, lui aussi mal en point, s'annonce déjà comme un choc pour le maintien.
L'équipe type
Le choix de la stabilité
A l'intersaison, les dirigeants ont fait le choix de la stabilité en ne modifiant que très peu leur effectif. La défense qui était le point fort des Rennais l'an dernier (42 buts encaissés) n'a connu qu'un seul changement puisque seul le latéral gauche Arnaud Le Lan, en disgrâce avec Laszlo Bölöni, a été remplacé par un International suisse en provenance des Young Boys de Berne, Alain Rocha. Le milieu n'a connu lui aucun changement. En revanche l'attaque a connu quelques bouleversements. En effet, les ailiers Toifilou Maoulida et Olivier Sorlin sont partis pour Monaco. Pour les remplacer, les Bretons ont recruté le Bastiais Youssouf Hadji et le Lensois John Utaka.
Les dirigeants rennais ont surtout cherché à conserver leur duo offensif composé de Olivier Monterrubio qui évolue sur le côté gauche et qui avait terminé meilleur passeur du championnat avec 13 passes et du buteur suisse Alexander Freï, meilleur buteur du championnat avec 20 réalisations.
Une saison qui s'annonçait glorieuse
Au vu de l'excellente dernière saison, des infrastructures superbes et de la stabilité prônée par les dirigeants bretons, cette saison 2005/2006 devait être celle de la confirmation et de l'installation des rennais au plus haut niveau français. Le coach rennais se disait fier de son équipe « Sans manquer de respect à ceux qui nous ont quittés, on semble plus fort sur le papier. L'équipe possède un bon niveau d'intelligence, un très bon niveau technique, un bon niveau physique et une base psychologique peut-être pas assez compétitrice. Mais je suis fier de ce groupe ». Le président Emmanuel Cueff se montrait prudent « On veut juste conforter notre position dans les dix premiers. On a terminé avec 55 points, soit ! Mais en 2004, on en avait que 3 de moins et on a fini 9e. On ne doit pas s'emballer ».
Pourtant personne n'était dupe, cette saison devait voir les bretons confirmer au plus haut niveau français et certains les voyaient même à la lutte pour le titre.
La désillusion
Le début de championnat des Rennais est catastrophique, il commence par une série de 3 défaites consécutives. Mais le plus inquiétant est la fragilité de la défense qui prend l'eau de tous côtés en l'absence de Jacques Faty, blessé (16 buts encaissés lors des 5 premières rencontres). Après la claque enregistrée contre Nancy (défaite 6-0), les Rennais décident de renforcer, en urgence, leur défense en recrutant l'international suédois Erik Edman en provenance de Tottenham.
En plus de la fragilité défensive, le secteur offensif reste également muet, peinant à se créer des occasions. Le tandem Monterubio-Freï ne fonctionne plus. En effet, le Suisse n'a marqué qu'un seul but et le Stade Rennais doit miser sur d'autres buteurs, sur les recrues Utaka et Hadji ainsi que sur les milieux Kallström et Monterrubio.
La remontée ?
Au moment où les Rennais sont au plus mal en championnat la Coupe d'Europe arrive et va apporter un bon bol d'air pour la suite. Pourtant, le tirage n'avait pas été des plus cléments pour le Stade Rennais puisqu'il lui avait désigné comme adversaires les Espagnols d'Osasuna. Cette double confrontation s'annonce périlleuse pour les hommes de Bölöni au vu de leurs prestations en championnat et on ne donne pas cher de leur peau. Pourtant les Bretons vont se qualifier en mettant la manière lors du premier match (victoire 3-1) et en défendant farouchement leurs deux buts d'avance au match retour sur la pelouse du Stade El Sadar (0-0). Cela leur permet de se qualifier pour la phase de poule de l'UEFA dans laquelle ils rencontreront notamment le club allemand du VfB Stuttgart et le club grec du PAOK Salonique.
Ce premier match de Coupe UEFA va s'inscrire dans une série de 4 matchs sans défaites en championnat (3-1 contre Auxerre, 2-0 contre Monaco, 2-2 contre Bordeaux et 0-0 contre Lens) qui vont permettre au Rennais de sortir de la zone rouge dans laquelle ils étaient englués depuis le début de saison.
Les Rennais ne perdent plus mais avec des matchs nuls ils n'avancent pas vraiment et la dernière défaite contre l'Olympique Lyonnais replace les Bretons à seulement trois longueurs de la zone rouge. Inquiétant ! D'autant plus que les attaquants peinent toujours à marquer, les résultats reposent sur la défense qui n'offre pas tous les gages de sécurité nécessaires. En effet, à de nombreuses reprises les hommes de Bolöni ont dû leur salut au talent de leur gardien suédois Andréas Isaksson.
Cette saison qui aurait dû permettre aux Rouges et Noirs de s'installer durablement dans les premières places du classement est devenue une mission pour le maintien en Ligue 1 et le prochain match face au Racing, lui aussi mal en point, s'annonce déjà comme un choc pour le maintien.
L'équipe type
