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- Par magellan
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La défaite concédée ce soir sur le score de 1-0 face à l'OM va-t-elle marquer le point le plus sombre de la saison du Racing avec un possible retour à la lumière, ou signifier son éclipse en L2 pour au moins une saison ?
Une semaine avant Noël, et à la vue des quelques flocons de neige tombés au coup d'envoi, la Meinau pleine comme un oeuf pouvait espérer en la venue du Christkindel, qui paraissait s'être déjà manifesté à travers l'absence, pour accumulation de cartons jaunes, de Franck Ribéry, le maître à jouer marseillais. C'était un beau cadeau. Hélas, le mauvais Hans Trapp n'est jamais très loin, et c'est le malheureux Pagis, pourvoyeur quant à lui de l'attaque strasbourgeoise, qui devait renoncer à son tour sur blessure.
Les attaques stériles de la première mi-temps :
L'absence de ces deux animateurs offensifs est sensible d'entrée, et rapidement le jeu se concentre au milieu du terrain. Les vingt-deux acteurs se retrouvent regroupés dans un espace assez refermé de part et d'autre de la ligne médiane, et cherchent à marquer en misant sur leurs flèches offensives respectives : Diané, Gmandia et Alex Farnerud d'un côté, Niang de l'autre.
Si le Racing n'arrive pas à jouer haut, il a tout de même une belle animation offensive qui lui procure deux très belles occasions. La première intervient à la 5ème minute, lorsque Gmandia file côté gauche avant de délivrer un centre astucieusement dévié de la tête par Diané au profit d'Alex Farnerud dont la reprise instantanée du plat du pied droit ne trouve que le poteau d'un but pourtant grand ouvert. Pour la seconde c'est encore Diané qui décale Gmandia sur le côté droit de la surface. Sa passe légèrement trop molle permet cependant au défenseur marseillais de revenir gêner Gmandia dont le tir trop classique trouve Barthez sur sa route.
Pendant ce temps, l'OM, et Niang en tête, tombent régulièrement dans le piège du hors-jeu. Du coup, pour trouver la seule ombre d'une occasion marseillaise en première mi-temps, il faut se raccrocher à un tir ramollo des 20 mètres, suite à une balle mal contrée par Haggui.
Le métier de l'OM en deuxième
Le retour des vestiaires voit un OM mieux en place. Et il arrive ce qui arrive toujours quand on ne met pas ses occasions au fond, il arrive ce qui était déjà arrivé contre Rennes et Saint-Etienne, il arrive que l'OM soit pile à l'heure en trouvant l'ouverture sur sa seule occasion de ces soixante premières minutes. Il arrive que Niang échappe au piège du hors-jeu, certes d'un centième de seconde, pour laisser Bellaïd sur place et filer au but pour crucifier Puydebois de près.
L'OM s'emploie alors à gérer son match devant un Racing qui n'a plus vraiment le coeur à l'ouvrage. Mais pour autant l'équipe phocéenne ne dédaigne pas pousser ses contres quand l'occasion s'en présente. Elle se présente une seconde fois à Niang qui se retrouve pour un nouveau face à face avec Puydebois, dans une position moins favorable toutefois, pour un tir que le gardien strasbourgeois détourne d'une main talentueuse. Une autre occasion s'offre à Nasri qui part de la ligne médiane à la vitesse supersonique et affole la défense avant d'être contré.
Entre-temps Duguépéroux fait rentrer du sang neuf dans l'équipe, Gameiro, Le Pen et Faty remplaçant Gmandia, Pontus et Hosni, pour trois transfusions rapprochées.
Face à un OM bien en place et confronté à un terrain rendu difficile par le froid pour qui doit faire le jeu, le Racing s'offre cependant encore deux belles occasions dans les dix dernières minutes. La première voit un beau travail du cadet des Farnerud sur l'aile droite suivi par un centre presque parfait pour Gameiro ; ce dernier est tout près de rééditer son exploit de mercredi contre l'Etoile Rouge de Belgrade, mais il ne peut placer sa tête décroisée et le ballon fuit la cage de Barthez. Dans les ultimes minutes, une passe en profondeur lumineuse de Lacour donne à Alex une situation de face à face contre l'expérimenté Barthez qui n'est pas surpris par le tir sec sorti du pied gauche du Strasbourgeois pourtant à 3 mètres du but.
Solstice d'hiver ou éclipse de la planète Racing ?
Une fois encore, Niang aura été symbolique. Lui qui avait été le bourreau de l'OM à la dernière minute lors de la saison passée, aura été celui de son ancien club cette saison.
Maintenant le Racing peut hiberner. Cela jusqu'au 4 janvier, lorsque Lyon viendra pointer son terrifiant museau à la Meinau.
Quel Racing retrouverons-nous alors ?
Un Racing dont la maigre couverture européenne sera trop mince au coeur de l'hiver hexagonal pour protéger ses flancs de dernier de la meute, exposés au froid, et que l'hiver risque de tuer ?
Ou un Racing soutenu par sa qualif' européenne, renforcé par de nouveaux joueurs, et enfin réaliste ? Un Racing capable, donc, pour rester à la lumière, de s'extirper de son mini championnat, dont la règle est simple : combler les 10 points que le sépare de Troyes et de Sochaux premiers non relégables tout en rattrapant les équipes intermédiaires, cela en 19 matchs.
Finalement, Christkindel, tu as raison, ce n'était pas encore Noël ; et c'est bien connu, la lumière ne revient qu'après le 22 décembre. Alors espérons encore un peu.
Les attaques stériles de la première mi-temps :
L'absence de ces deux animateurs offensifs est sensible d'entrée, et rapidement le jeu se concentre au milieu du terrain. Les vingt-deux acteurs se retrouvent regroupés dans un espace assez refermé de part et d'autre de la ligne médiane, et cherchent à marquer en misant sur leurs flèches offensives respectives : Diané, Gmandia et Alex Farnerud d'un côté, Niang de l'autre.
Si le Racing n'arrive pas à jouer haut, il a tout de même une belle animation offensive qui lui procure deux très belles occasions. La première intervient à la 5ème minute, lorsque Gmandia file côté gauche avant de délivrer un centre astucieusement dévié de la tête par Diané au profit d'Alex Farnerud dont la reprise instantanée du plat du pied droit ne trouve que le poteau d'un but pourtant grand ouvert. Pour la seconde c'est encore Diané qui décale Gmandia sur le côté droit de la surface. Sa passe légèrement trop molle permet cependant au défenseur marseillais de revenir gêner Gmandia dont le tir trop classique trouve Barthez sur sa route.
Pendant ce temps, l'OM, et Niang en tête, tombent régulièrement dans le piège du hors-jeu. Du coup, pour trouver la seule ombre d'une occasion marseillaise en première mi-temps, il faut se raccrocher à un tir ramollo des 20 mètres, suite à une balle mal contrée par Haggui.
Le métier de l'OM en deuxième
Le retour des vestiaires voit un OM mieux en place. Et il arrive ce qui arrive toujours quand on ne met pas ses occasions au fond, il arrive ce qui était déjà arrivé contre Rennes et Saint-Etienne, il arrive que l'OM soit pile à l'heure en trouvant l'ouverture sur sa seule occasion de ces soixante premières minutes. Il arrive que Niang échappe au piège du hors-jeu, certes d'un centième de seconde, pour laisser Bellaïd sur place et filer au but pour crucifier Puydebois de près.
L'OM s'emploie alors à gérer son match devant un Racing qui n'a plus vraiment le coeur à l'ouvrage. Mais pour autant l'équipe phocéenne ne dédaigne pas pousser ses contres quand l'occasion s'en présente. Elle se présente une seconde fois à Niang qui se retrouve pour un nouveau face à face avec Puydebois, dans une position moins favorable toutefois, pour un tir que le gardien strasbourgeois détourne d'une main talentueuse. Une autre occasion s'offre à Nasri qui part de la ligne médiane à la vitesse supersonique et affole la défense avant d'être contré.
Entre-temps Duguépéroux fait rentrer du sang neuf dans l'équipe, Gameiro, Le Pen et Faty remplaçant Gmandia, Pontus et Hosni, pour trois transfusions rapprochées.
Face à un OM bien en place et confronté à un terrain rendu difficile par le froid pour qui doit faire le jeu, le Racing s'offre cependant encore deux belles occasions dans les dix dernières minutes. La première voit un beau travail du cadet des Farnerud sur l'aile droite suivi par un centre presque parfait pour Gameiro ; ce dernier est tout près de rééditer son exploit de mercredi contre l'Etoile Rouge de Belgrade, mais il ne peut placer sa tête décroisée et le ballon fuit la cage de Barthez. Dans les ultimes minutes, une passe en profondeur lumineuse de Lacour donne à Alex une situation de face à face contre l'expérimenté Barthez qui n'est pas surpris par le tir sec sorti du pied gauche du Strasbourgeois pourtant à 3 mètres du but.
Solstice d'hiver ou éclipse de la planète Racing ?
Une fois encore, Niang aura été symbolique. Lui qui avait été le bourreau de l'OM à la dernière minute lors de la saison passée, aura été celui de son ancien club cette saison.
Maintenant le Racing peut hiberner. Cela jusqu'au 4 janvier, lorsque Lyon viendra pointer son terrifiant museau à la Meinau.
Quel Racing retrouverons-nous alors ?
Un Racing dont la maigre couverture européenne sera trop mince au coeur de l'hiver hexagonal pour protéger ses flancs de dernier de la meute, exposés au froid, et que l'hiver risque de tuer ?
Ou un Racing soutenu par sa qualif' européenne, renforcé par de nouveaux joueurs, et enfin réaliste ? Un Racing capable, donc, pour rester à la lumière, de s'extirper de son mini championnat, dont la règle est simple : combler les 10 points que le sépare de Troyes et de Sochaux premiers non relégables tout en rattrapant les équipes intermédiaires, cela en 19 matchs.
Finalement, Christkindel, tu as raison, ce n'était pas encore Noël ; et c'est bien connu, la lumière ne revient qu'après le 22 décembre. Alors espérons encore un peu.
