Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Sauvés par Le Pen !

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Après-match
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Par rachmaninov
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Une fois encore, Le Pen a sauvé les Bleus de la déroute © Karim Chergui

Le Racing revient de loin. Menés 2-0 à la pause par une équipe niçoise ultra-réaliste, les Strasbourgeois ont su revenir dans le match grâce à un Le Pen de gala.

C'est un maigre public qui se retrouve à la Meinau pour ce Strasbourg-Nice. L'avant match est marqué par le geste d'Echouafni et de Cobos qui viennent déposer une gerbe à la mémoire de Jacqueline sous le kop. En ce qui concerne le terrain, pas de surprises : Alexander Farnerud est préféré à Camadini.

Le match commence suivant le scénario prévu : le Racing domine, Nice se contente de défendre et de mener quelques contre-attaques timides et sporadiques. Le Racing est un peu brouillon et Niang, le taureau, pèse de tout son poids sur l'arrière-garde niçoise, en vain. Et ce qui devait arriver arriva. Sur sa première occasion, l'OGC Nice ouvre le score par Pitau idéalement servi par Ba (33ème). Ce but sape le moral des hommes de Kombouaré. S'ensuivent quelques instants de flottements dans les rangs strasbourgeois et, en bonne équipe opportuniste, le Gym ne manque pas d'en profiter. 5 minutes plus tard, Echouafni se retrouve ainsi seul dans la zone de vérité et de la tête, fusille Fernandez, une formalité pour ce garçon qui excelle dans le jeu aérien. Le Racing et la Meinau accusent le coup. Le coeur gros, les Alsaciens tentent alors de réduire le score avant la mi-temps, mais les efforts de Niang et Le Pen ne sont pas récompensés.
La mi-temps est sifflée sur ce score de 0-2 et, autour des buvettes, les supporters strasbourgeois ne sont guère optimistes quant à la suite des évènements. Pire, ils craignent une humiliation à domicile. Et pourtant...

A la reprise, les Alsaciens se jettent à l'assaut des buts de Grégorini. Les Niçois sont acculés dans leurs 30 mètres mais ne cèdent pas. Le public s'impatiente et vitupère Ba et ses tentatives de casser le rythme. A l'heure de jeu, Niang s'offre un rush rageur dans la défense niçoise et se fait crocheter en pleine surface de réparation : M. Piccirillo désigne le point de penalty. Le Pen prend ses responsabilités et trompe Grégorini. Le match bascule !
Les Strasbourgeois sont galvanisés par ce but. La Meinau se met à y croire. Les Niçois deviennent fébriles, ils craignent, non sans raison, une égalisation strasbourgeoise. Dans la foulée, Le Pen, servi par A. Farnerud se décale sur son pied gauche et crucifie Grégorini d'une frappe limpide en pleine lucarne (63ème) .
La Meinau exulte et reprend les chants entonnés par le kop. Les azuréens sont vexés et durcissent le jeu. Ils écopent de trois cartons jaunes en 5 minutes. Le Racing croit pouvoir s'adjuger les trois points de la victoire, mais les Niçois se reprennent et "ferment boutique". Plus rien ne sera marqué jusqu'au terme du match.

Monsieur José Cobos vient saluer le kop qui l'ovationne. Le public strasbourgeois peut regagner ses pénates, satisfait de la 2ème mi-temps de ses favoris.

Les joueurs strasbourgeois de leur côté peuvent nourrir quelques regrets. On retiendra toutefois la belle remontée et la combativité de joueurs que l'on ne croyait pas capables de ça. On disait que le Racing manquait d'aboyeurs et de joueurs d'expériences. Ce soir, Le Pen a joué ce rôle à merveille en montrant les crocs et en se jouant des cerbères niçois. Décidément, ce Racing ne manque pas de chien !

rachmaninov

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