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- Après-match
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- Par fremen-bleu
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Pas de happy end pour le Racing sorti ce soir de la Coupe de France par les amateurs de Lyon la Duchère (0-0, 0-0ap, 5-4 tab) au terme d'un match qu'il a pourtant dominé.
C'est un Racing incroyablement décimé qui s'est présenté au stade Balmont pour un 16ème de finale qu'on présentait particulièrement périlleux face à des amateurs bien décidés à accrocher une deuxième équipe de Ligue 1 à son tableau de chasse après Toulouse au tour précédent. En plus de la presque quinzaine d'absences annoncées (de Salim Arrache à Alex Farnerud) il faut ajouter Pascal Johansen remplacé au pied levé par Ricardo Faty après avoir déclaré forfait à l'échauffement. Jean-Christophe Vergerolle dispute sa première rencontre en équipe première tandis que Romain Gasmi et Steeve Celestini prennent place sur le banc.
La rencontre débute devant environ 3500 personnes venues soutenir les locaux. Si le Racing domine il faudra attendre la 15ème minute de jeu pour voir Rudy Carlier bien servi par Ulrich Le Pen, se procurer de la tête la première occasion de la rencontre. Le match est engagé et les Strasbourgeois se montrent de plus en plus pressant devant les cages de Morandini se procurant une double occasion par un tir en pivot de Carlier suivi par Amara Diané signalé hors-jeu (23ème). Le même Diané, bien servi par Le Pen, voit sa tête plongeante passer au ras du poteau à la demi-heure de jeu. Le Racing domine mais n'arrive pas à trouver la faille. Les amateurs peuvent toujours y croire et le rappellent au Racing en se procurant leur première occasion par l'intermédiaire de Lemmouchia dont la frappe passe à côté des buts d'un Nicolas Puydebois guère mis à contribution jusque-là.
La seconde mi-temps met du temps à démarrer. La rencontre est complètement verrouillée et il faut bien attendre 20 minutes pour à nouveau voir les Bleus se montrer dangereux. Un tir de Diané sauvé sur la ligne est repris par Carlier qui expédie le ballon sur la transversale. Quelques minutes plus tard c'est au tour de Diané de frapper le poteau sur un coup-franc de Le Pen. Dangereux à de nombreuses reprises on commence à se dire que les hommes de Jacky Duguépéroux ont laissé passer leur chance. A l'inverse ce sont les amateurs qui se mettent à y croire dans les dernières minutes du temps réglementaire. Ce sont eux qui se procurent en effet la dernière occasion de la deuxième mi-temps par Cherif dont la balle passe à côté.
La séance fatidique des tirs au but se rapproche inexorablement et les prolongations ne donnent guère d'occasion de s'enflammer. On retiendra tout au plus l'entrée de Szilard Nemeth (préservé jusqu'alors par Duguépéroux) qui vendangera lui aussi son occasion immédiatement après être entré en jeu et l'apparition du tout jeune Steeve Celestini. Sans être brillant, le petit poucet a eu le mérite de tenir jusqu'au bout, parfois aidé il est vrai par un petit coup de pouce du destin. L'arbitre finira par mettre un terme à la partie et comme ce soir il fallait bien un vainqueur, c'est l'épreuve des tirs au but qui vient mettre tout le monde d'accord.
Si Devaux montre la voie, le deuxième tir raté par Le Pen sonne déjà le glas des espoirs alsaciens. Malgré les tirs réussis d'Abdessadki, Carlier et Loué, le Racing s'incline 5-4 aux tirs aux buts et est ainsi éliminé. La Duchère continue l'aventure. Le reste relève de la magie de la coupe, de ces instants de bonheur pour les uns, humiliation, énervement ou abattement pour les autres. David a terrassé Goliath et même si ce n'est pas avec la manière, même si le géant n'en avait que le nom, ce n'est pas là ce qu'on retiendra...
Un nouveau coup de massue après la défaite subie dans les arrêts de jeu à Bordeaux. Pas idéal pour préparer un périlleux déplacement à Lens samedi.
La rencontre débute devant environ 3500 personnes venues soutenir les locaux. Si le Racing domine il faudra attendre la 15ème minute de jeu pour voir Rudy Carlier bien servi par Ulrich Le Pen, se procurer de la tête la première occasion de la rencontre. Le match est engagé et les Strasbourgeois se montrent de plus en plus pressant devant les cages de Morandini se procurant une double occasion par un tir en pivot de Carlier suivi par Amara Diané signalé hors-jeu (23ème). Le même Diané, bien servi par Le Pen, voit sa tête plongeante passer au ras du poteau à la demi-heure de jeu. Le Racing domine mais n'arrive pas à trouver la faille. Les amateurs peuvent toujours y croire et le rappellent au Racing en se procurant leur première occasion par l'intermédiaire de Lemmouchia dont la frappe passe à côté des buts d'un Nicolas Puydebois guère mis à contribution jusque-là.
La seconde mi-temps met du temps à démarrer. La rencontre est complètement verrouillée et il faut bien attendre 20 minutes pour à nouveau voir les Bleus se montrer dangereux. Un tir de Diané sauvé sur la ligne est repris par Carlier qui expédie le ballon sur la transversale. Quelques minutes plus tard c'est au tour de Diané de frapper le poteau sur un coup-franc de Le Pen. Dangereux à de nombreuses reprises on commence à se dire que les hommes de Jacky Duguépéroux ont laissé passer leur chance. A l'inverse ce sont les amateurs qui se mettent à y croire dans les dernières minutes du temps réglementaire. Ce sont eux qui se procurent en effet la dernière occasion de la deuxième mi-temps par Cherif dont la balle passe à côté.
La séance fatidique des tirs au but se rapproche inexorablement et les prolongations ne donnent guère d'occasion de s'enflammer. On retiendra tout au plus l'entrée de Szilard Nemeth (préservé jusqu'alors par Duguépéroux) qui vendangera lui aussi son occasion immédiatement après être entré en jeu et l'apparition du tout jeune Steeve Celestini. Sans être brillant, le petit poucet a eu le mérite de tenir jusqu'au bout, parfois aidé il est vrai par un petit coup de pouce du destin. L'arbitre finira par mettre un terme à la partie et comme ce soir il fallait bien un vainqueur, c'est l'épreuve des tirs au but qui vient mettre tout le monde d'accord.
Si Devaux montre la voie, le deuxième tir raté par Le Pen sonne déjà le glas des espoirs alsaciens. Malgré les tirs réussis d'Abdessadki, Carlier et Loué, le Racing s'incline 5-4 aux tirs aux buts et est ainsi éliminé. La Duchère continue l'aventure. Le reste relève de la magie de la coupe, de ces instants de bonheur pour les uns, humiliation, énervement ou abattement pour les autres. David a terrassé Goliath et même si ce n'est pas avec la manière, même si le géant n'en avait que le nom, ce n'est pas là ce qu'on retiendra...
Un nouveau coup de massue après la défaite subie dans les arrêts de jeu à Bordeaux. Pas idéal pour préparer un périlleux déplacement à Lens samedi.
