Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg
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Plabennec France

Note
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Année de création
1934
Site officiel
plab29.com
Stade
Stade de Kerveguen
Ville
Plabennec

Histoire

Ca s'est passé un 29 mars

Aucune naissance, aucun décès, aucun match ce jour-ci à notre connaissance.
Voir un autre jour

Palmarès

Plabennec

  • 1993 Champion Division d'Honneur
  • 2009 Vice-champion CFA (D)

Historique du club

Les plus anciennes archives remontent à 1933. Il s'agit de la création d'une société se réclamant de la loi 1901 désignée PLABENNEC-SPORTS. Cette année là, 7 à 8 matches amicaux se déroulent. C'est peu pour une saison, mais les équipes n'étaient pas nombreuses dans la région et les footballeurs pas toujours disponibles.

1934 : déclaration au Journal Officiel de l'association "ETOILE SAINT THENENAN", ayant pour objet "L'éducation populaire physique et la préparation militaire".Cette association s'engage aussitôt dans la pratique hebdomadaire du football, la programmation des matches est assurée sous l'égide du championnat des Patronages.

Un premier terrain est trouvé à Lohigou. Ce n'est pas un luxe: pas question de travaux de terrassement ni d'ensemencement, le tout est de trouver un champ à peu près plat, rectangulaire et de dimensions convenables. Les vestiaires n'existent pas: on se change le long du talus, un bac à eau et quelques seaux sont amenés en vue des ablutions d'après match.

La bonne volonté aidant, on obtient de bons résultats, les équipes adverses se nomment : PLOUDALMEZEAU, PLOUGUERNEAU, PLOUEDERN, GOUESNOU.
Après deux années à Lohigou, on déménage pour un terrain à Landouardon, à peu près du même style. Cette nouvelle aire de jeu va être jusqu'en 1939, début de la deuxième guerre mondiale, le théâtre de nos rivalités de clochers. L'E.S.T. aligne chaque dimanche deux équipes.



L'ETOILE SAINT THENENAN s'installe par la suite à Kergoff (cimetière actuel) . En 1945, le club prend place dans la ligue de l'Ouest et commence ses débuts officiels dans la compétition. L'E.S.T. a connu des années glorieuses (montées), mais aussi bien sûr, des déceptions (descentes). Dès 1958, elle a choisi la formation des jeunes et forme 1 équipe "junior" et 1 équipe cadet. et au début des années 60 une équipe de minimes. Tout ceci permet à l'Etoile Saint Thénénan de monter dans la hiérarchie : en 1965 l'équipe 1 est en 1ère division de district, en 1966 elle accède à la Promotion d'Honneur et en 1968 à la Division d'Honneur Régionale.

Le 14 mai 1969, en assemblée Générale extraordinaire, le comité en place propose un changement de nom, qui s'accompagne bien sûr d'un changement de statuts : l'ETOILE SAINT THENENAN disparaît et devient le STADE PLABENNECOIS.

JEAN BOTHOREL, Président de 1964 à 1978, a permis que la transition entre l'ETOILE SAINT THENENAN et le STADE PLABENNECOIS se fasse dans les meilleures conditions. Le relais entre les deux associations s'est fait en douceur, et on retrouvera au Stade Plabennecois, dans les mêmes rôles, pratiquement tous ceux qui oeuvraient déjà à l'EST, preuve s'il en est, que l'Etoile Saint Thénénan et le Stade Plabennecois ne font qu'un.

Jusque la fin de son mandat en 1978, le club s'enracine en DHR, malgré une année au purgatoire en 1977, et surtout continue à améliorer ses structures. Ainsi,1972 voit le Stade quitter le mythique « terrain » de Kergoff pour la butte de Kervéguen. L'inauguration, en présence de Monsieur BOURGES, ministre du commerce, met aux prises le Stade Rennais et le Stade Brestois devant 5 000 spectateurs.



De 1978 à 1981 Michel L'HOSTIS :

« Elu Président du Stade Plabennecois en 1978, j'ai dû assurer une succession difficile en remplacement de Jean BOTHOREL, président depuis 1964.

Heureusement bien entouré par un comité directeur où régnait une saine ambiance, les différents sujets étaient abordés sereinement. Sans oublier le conseil municipal de l'époque où notre député Maire, Monsieur GOASDUFF, et l'adjoint aux sports Monsieur COZ, étaient toujours attentifs aux problèmes concernant la jeunesse.

Le Stade Plabennecois, à l'époque, comptait environ 350 licenciés.

L'équipe A évoluait en DHR avec comme entraîneur André THOMAS,ancien joueur du stade et professeur d'EPS. Cette équipe était composée de Patrick BARS, Christian PHILIPPOT, Louis GUIVARCH... une bonne équipe sur le papier, mais qui n'a jamais réussi à sortir de cette division.

Les équipes A, B, C, D et les nombreuses équipes de jeunes montraient la vitalité du Stade Plabennecois à tous les niveaux.

Par ailleurs, en 1978 une équipe féminine fut créée. Jacques BOSSARD, Jacques BIHAN, puis Albert LAVANANT entraînèrent ces filles, une quinzaine environ. Elles jouaient contre Landerneau, Ploudaniel, le Bergot ... Contre vents et marées elles se démenèrent pour maintenir le foot féminin à Plabennec.

Mais hélas, au bout de 4 saisons certaines abandonnèrent pour raisons familiales ou professionnelles et l'équipe arrêta faute de « combattantes ».

En 1981, certains joueurs du stade préféraient le foot loisir au championnat de ligue ou de district. Cette possibilité d'évoluer en loisirs n'existait pas à l'époque à la ligue de Bretagne. Quelques joueurs nous quittèrent pour créer un nouveau club qui prit le nom évocateur des « Schtroumpfs ».

Cette association présidée par René THUAULT puis André THEPAUT dura six saisons. Il faut signaler la sportivité de cette association qui versa le solde de sa trésorerie à des associations de Plabennec, dont la moitié au Stade Plabennecois.

Après 3 années bien remplies comme Président, j'ai souhaité prendre du recul et laisser la place à une autre personne afin que chacun puisse apporter sa pierre à l'édifice. »



De 1981 à 1988, le Président, Xavier TREVIAN, relate sept années de la vie du club.

« Je dois dire en préambule, que le début de cette période est avant tout une aventure collective, celle de quelques amis de la même génération (joueurs, anciens joueurs) partageant les mêmes constats et les mêmes ambitions pour le club et prêts à s'investir. Mais, la vérité étant au bout des crampons, le challenge consistait bien à traduire ces ambitions jusque sur le terrain de football...



1981 : le constat

La situation sportive du club en1981 n'était pas, en effet satisfaisante. Suite à un apport important de population dû à la création de lotissements à Plabennec et suite à la possibilité donnée aux enfants de s'inscrire au football à partir de 6 ans, les effectifs étaient devenus pléthoriques (jusqu'à 32 équipes au total, 6 équipes seniors, et près de 400 joueurs) et le niveau était correct dans toutes les catégories. Nous constations cependant que le club avait beaucoup de difficultés à sortir une élite pouvant lui permettre de franchir des étapes. Ce n'était d'ailleurs pas forcément dans sa culture ou tout au moins dans ses habitudes. A titre d'exemple, les 5/6 équipes seniors avaient les mêmes entraînements, ce qui pouvait représenter jusqu'à 60 joueurs en début de saison ! C'était quelque chose de presque immuable et touchant à une certaine identité du club. Ceci avait pour effet de niveler les équipes sur une bonne moyenne, sans doute, mais non pas d'améliorer le niveau de jeu de l'équipe fanion censée être la locomotive du club.

Paradoxalement, il paraissait néanmoins normal de demander plus aux joueurs des équipes A ou B qu'aux autres joueurs. C'était le cas en matière d'assiduité aux entraînements ou d'investissement personnel dans le club. Les mêmes droits, mais pas les mêmes devoirs, la situation était confortable pour les uns mais, faute de reconnaissance pour les autres, n'était pas de nature à faire progresser le club. Sans tomber dans un excès inverse, elle nécessitait donc un ajustement.
Par ailleurs, l'avènement des sports en salle était un phénomène si déterminant de cette époque qu'on ne peut le passer sous silence. A Plabennec, suite à la construction de la première salle omnisports, il faut évoquer le succès grandissant du hand-ball, dont l'équipe fanion présentait dans ces années 1980 des résultats formidables et captait au football une partie de ses jeunes joueurs et une partie de ses spectateurs. On avait coutume d'entendre que à défaut de résultats au football, ceux du hand-ball justifiaient pleinement les investissements réalisés en terme d'infrastructures, etc. Il faut bien le reconnaître, cette situation avait fini par entretenir un certain complexe au club de football, autre facteur de stagnation. « Le malheur des uns.... ».
Et bien que parfaitement géré administrativement et financièrement, ce qui était fondamental, le club n'avançait donc plus, à l'image de son équipe fanion qui restait scotchée en DHR depuis de nombreuses années, toujours placée mais jamais gagnante.

Des paroles aux actes
L'arrivée de nouvelles têtes au comité directeur en 1981 aura été l'occasion de tout remettre à plat et de mettre en place de nouveaux modes de fonctionnement basés sur une meilleure répartition des tâches (travail en commissions). Anciens (qui assuraient bien !) comme nouveaux, nous prenions plaisir à travailler ensemble.
Je suis convaincu que cette organisation a donné, année après année, une impulsion nouvelle au club. Des initiatives importantes ont pu voir le jour dans des domaines aussi divers que l'école de foot du mercredi (foot à 7) et la mise en place d'éducateurs dédiés, la formation de nombreux éducateurs, la mise en place d'un deuxième groupe d'entraînement chez les seniors (non sans difficultés !), la mise en place d'entraînements spécifiques pour les gardiens de but, l'obtention auprès de la municipalité d'un deuxième terrain d'entraînement éclairé, ainsi que la mise en service d'une nouvelle surface de jeu (terrain E), la communication interne par la création d'un journal de liaison (le « Plab-foot »), la communication externe, l'animation et l'organisation de nouvelles manifestations (bals costumés, 2CV cross, repas familiaux de fin d'année de tous les bénévoles et joueurs, etc.), la création du club-house et son équipement, un effort sur les équipements individuels et collectifs, l'adhésion de partenaires externes pour la première fois (sponsoring), l'organisation de séjours au ski ou de séjour à l'étranger pour les joueurs et leur famille, etc...
Sans être exhaustif, j'ai la faiblesse de croire que toutes ces initiatives ont contribué à redorer le blason du club, à redonner aux joueurs et bénévoles une certaine fierté d'appartenance, et à créer ainsi les conditions ayant prévalu à la montée historique de l'équipe fanion en DSR en 1985 !
Le voeu cher à Jean Abaziou était enfin exaucé, lui qui depuis 14 longues années, n'avait de cesse de trinquer « à la DSR ! » à tous les pots du stade et d'ailleurs !

1985 : histoire de montée en DSR
L'histoire de cette saison 1984/1985 commence le 9 septembre 1984 à Kervéguen, précisément le jour de la fête du 50ème anniversaire du Stade Plabennecois, par une difficile victoire contre Le Conquet (1 à 0, but de J Morvan), victoire tout à fait prémonitoire. L'équipe conservera, en effet, la première place du championnat jusqu'à sonterme, le dimanche 5 mai 1985 par une dernière victoire à Kervéguen contre la lanterne rouge, Landivisiau et un score sans appel de 4 à 0.
Il faut dire que cette équipe, sous la houlette de Pierre PAUGAM arrivé en 1982 en remplacement d'André THOMAS qui avait parfaitement assuré sa tâche et qui souhaitait arrêter, avait bien progressé en flirtant toutes les années avec le titre (précédemment devancé au goal-average par Lampaul). Le jeu avait gagné en fluidité et en efficacité comme en témoigne le bilan en cette fin de championnat : 53 buts pour et 13 contre. Il en aura fait des tours de terrain cette année-là Ptrick Bars ! (quand il marquait).
Mais il ne faut pas croire que tout fut simple. D'aucuns se souviennent encore de cette humiliante défaite subie à quelques encablures de la fin du championnat, et à 4 kms de Plabennec, nous mettant dans l'obligation de faire un sans faute jusqu'au final. Je peux témoigner de la morosité perçue lors du traditionnel arrêt de Moguérou sur le chemein de retour ! Mais il faut croire que les délicieuses cochonnailles de la famille Guiavarch, celle de notre inoxydable arrière latéral, avaient contribué à effacer les traces de cette cuisante défaite.
Il y avait de l'esprit dans cette équipe, avec un socle de joueurs talentueux et fidèles : JY Fagon, C Philippot, P Corre, L Guiavarch, C Urien, P Bars, A Lavanant, G Yaouanc, H Richoux, P Bosseur, P Paugam, P Le Frout, encadrés par Y Abily et C Salaün.
Et il en fallait en ce dimanche 28 avril 1985, jour de l'avant dernier match du championnat pout les joueurs de cette équipe qui avaient tous participé la veille au mariage de leur capitaine, Christian Philippot, pour arracher un résultat nul (0 à 0) et la montée devant 1000 spectateurs à Guipavas, et rendre la fête encore plus belle ! et elle le fut, je vous le dis !
Avec cette montée, nous étions désormais tous convaincus que le club était en situation de marche et que le plus dur était fait.
1986 : arrivée de Jean-Louis Lamour
La théorie de la locomotive, selon laquelle les bons résultats d'une équipe fanion tirent l'ensemble d'un club vers le haut, allait-elle donc se vérifier ?
Du côté des seniors, cette montée avait « donné de l'air » à l'équipe senior B qui était en promotion d'honneur depuis 1983 et le réservoir de joueurs étant important, elle s'y comportait déjà très honorablement.
Pour ce qui était des équipes de jeunes, il y avait bien un problème de niveau que nous n'arrivions pas à résoudre. Même les juniors A, quelques années en critérium régional étaient redescendus. Nous avions formé nombre d'éducateurs, augmenté le nombre des entraînements depuis la mise en service du deuxième terrain d'entraînement éclairé, rien n'y faisait.
En parallèle, et après une première année dérogatoire (1985-1986), nous avions, du fait de la montée en DSR, une obligation à respecter, celle d'avoir sous contrat un entraîneur doté du Brevet d'Etat pour l'année 1986-1987. Pierre Paugam ne possédait pas ce diplôme. Cette obligation nous sembla absurde dans la mesure où cet entraîneur faisait l'unanimité dans le club, avait fait monter notre équipe A et rehaussé durablement le niveau de jeu de l'équipe qui termina d'ailleurs en bonne place dès la première saison en DSR. Nous dûmes cependant nous résoudre à appliquer les règlements.
C'est dans ce contexte que nous avions été amenés à définir un nouveau profil d'entraîneur avec des prérogatives techniques étendues à l'ensemble du club. En avril 1986, j'ai proposé ce poste à Jean-Louis Lamour, possédant un Brevet d'Etat 2ème degré, qui avait pris une année sabbatique et avait fait ses preuves dans la structure professionnelle brestoise. En phase avec tous nos objectifs, considérant que le club avait du potentiel et que les infrastructures étaient adaptées, il accepta d'emblée ma proposition.
Dès le courant du mois de mai il était sur la brèche, supervisant le recrutement, réunissant les éducateurs, définissant tous les besoins en équipement, mettant en place des stages d'été pour les seniors et pour toutes les équipes de jeunes, etc. Bref, nous sentions bien qu'un nouvel élan était donné au club, de nature à remotiver tous ses acteurs.
1988 : huit nouveaux titres de champion !
Malgré l'intérêt manifesté par les joueurs pour les entraînements parfaitement bien concoctés par Jean-Louis Lamour et malgré leur assiduité, malgré le travail réalisé auprès des équipes de jeunes, il ne se passa rien de particulier durant cette saison de transition 86/87. Il fallut attendre la saison suivante 87/88 pour engranger des résultats. Et quels résultats ! puisque sur nos 16 équipes de football à 11, 8 équipes gagnèrent leur championnat avec en particulier la formidable accession de l'équipe senior B à la DHR, devant 1000 spectateurs lors du dernier match décisif contre l'ASPTT de Brest à Kervéguen et un but d'Albert Lavanant en fin de rencontre !
Pour la petite histoire, le matin de cette rencontre nous avions organisé une fête au club-house pour toutes les équipes de jeunes ayant terminé en tête de leur groupe (les juniors A, les juniors B, les cadets A, les minimes A et les minimes B). J'en avais profité pour leur rappeler que c'était bien eux, par leur soutien, qui pouvait faire gagner le match aux seniors B ! . Effet garanti, il y eut une ambiance indescriptible et un vacarme d'enfer tels que notre équipe fut littéralement portée à la victoire par son public (« du jamais vu », de mémoire de Plabennecois) ! Le coach de cette équipe (Alain Calvez) et son compère Jean Bothorel s'en souviendront longtemps ainsi que de la mémorable soirée du Scaven !
Pour mémoire, le 11 de départ était composé de JY Fagon, L Guiavarch, D Quentel, M Abguillerm, C Philippot, G Yaouanc, G Loaec, P Bosseur, A Lavanant, P Bars, P Le Frout.
Les vétérans 1(il y avait 2 équipes de vétérans) furent la huitième équipe gagnante de son championnat.
Conclusion
Je n'ai relaté que les faits les plus marquants, ceux que « l'histoire retiendra ».

En place depuis mai 1981, je ne pus faire moins qu'un septennat ! Ayant décidé de ne plus me représenter à la présidence du club en 1988, je fus particulièrement heureux de clore ce chapitre avec de tels résultats qui consacraient les efforts consentis par une centaine de bénévoles et par les joueurs eux-mêmes. J'étais également rassuré de pouvoir présenter un candidat de qualité pour me succéder, JY Fagon, gardien de but de l'équipe fanion. »



1988-1989 La Transition de Jean-Yves Fagon.

Après sept années de présidence, Xavier Trévian passe la main. Pour faire face à l'ampleur et la diversité des tâches, le comité directeur essaie de partager les responsabilités. Yvon Abily assure le secrétariat du président, et quatre vice-présidents animent chacun une commission : Pierre Corre pour la technique, Christian Le Siou pour l'animation, Xavier Trévian pour les relations extérieures et Jean-Louis Paugam pour le matériel. Au secrétariat Jean Yaouanc et Yolande Morvan, à la trésorerie Jean-Claude Rio et Pierre Corre veillent à la bonne marche de l'association. Tous y mettent beaucoup d'ardeur et de compétence.

Sur le plan sportif, le Stade Plabennecois Football concilie le sport de masse et la recherche de la performance.

L'accueil des petits à l'école de foot (76 licenciés pour 9 équipes) est organisé par Jean Rolland et Jean Abaziou: entraînement le mercredi à Kervéguen et matches de compétition le samedi sur les terrains de St Joseph et de la Maison Familiale où débutants, poussins et pupilles rivalisent d'adresse et de vivacité devant des parents enthousiastes.

La formation des jeunes joueurs, des arbitres et l'entraînement des seniors sont organisés par Pierre Corre et Jean-Louis Lamour avec la commission technique. Le projet sportif est solide, et tous, entraîneurs et joueurs se mettent au diapason derrière le chef d'orchestre hors pair qu'est Jean-Louis, entraîneur du club. Exigeant avec joueurs et dirigeants, il l'est d'abord avec lui-même et ne ménage ni son temps ni sa peine.

Les résultats sportifs traduisent la richesse de l'effectif et la qualité du travail fourni. En DSR, l'équipe A finit 4ème après une excellente poule retour, mais un début de saison trop moyen. En coupe de France l'aventure s'est arrêtée au 3ème tour chez nos voisins de Plouvien. Ah, le derby!

Quant à l'équipe B, elle étrenne son accession en DHR et se comporte très honorablement en se classant à la 4ème place aussi.

Cette fin de siècle voit se succéder à la tête du Stade Plabennecois des triumvirats :
1989-1991 : Yvon Abily, Christian Le Siou et Jean Rolland
1991-1995 : Christian Le Siou, Jean Rolland et Jean-Claude Rio
1995-1996 : Christian Le Siou, Jean-Claude Rio et Jacques Le Failler
1996-1998 : Christian Le Siou, Jacques Le Failler et Jean-Pierre Fily
1998-1999 : Jean Rolland, Jacques Le Failler et André Thépaut.

Saison 89-90
Au plan sportif cette saison est certainement une des plus riches sinon la plus riche du Stade Plabennecois. L'équipe A accède en DH, c'est à dire au sommet de la hiérarchie régionale, seule ombre au tableau, l'équipe B descend de DHR en PH, l'équipe C monte en 1ère division de district, mais ce que l'on retiendra surtout c'est la formidable épopée en coupe de France qui a fait connaître Plabennec (le cendrillon en 1/32ème de finale) à toute la France.
On se souviendra du match contre Segré D4, mémorable, et en apothéose, au Stade Francis Le Blé à Brest, devant 12 000 spectateurs tout acquis à notre cause, le match de 32ème contre les Girondins de Bordeaux qui étaient à l'époque leader en 1ère division


Saison 90-91
Une nouvelle saison qui verra Plabennec réussir un excellent parcours en coupe de France, pour la deuxième année consécutive le stade plabennecois atteint les 1/32 ème de finale. Ce match disputé à Kervéguen devant plus de 5 000 supporters a permis aux plabennecois d'affronter une équipe du Mans (D2) qui a pris au sérieux notre équipe de DH qui s'incline logiquement devant plus forts (4 à 1). A noter le fabuleux travail des bénévoles pour mettre le stade de Kervéguen aux normes de la Fédération (un grillage tout autour du terrain) et le montage de gradins supplémentaires, alors que le tour précédent le club des supporters avait déplacé 17 cars à Dinard

Saison 91 – 92
En coupe de France, le stade est éliminé au 6ème tour par l'AS Brestoise après une interminable série de tirs au but (il aura fallu pas moins de 22 tirs au but pour départager les 2 équipes.

Saison 92 – 93
Une nouvelle saison qui est à marquer d'une pierre blanche, pour la 1ère fois de son histoire le Stade Plabennecois atteint le niveau fédéral. En effet, à l'issue du championnat de DH, la première place du stade lui permet de monter en Nationale 3. Le 29 mai à Chantepie Le stade joue la finale de la coupe de Bretagne contre le Stade Pontivien.

Saison 93 – 94
Pour sa première saison en Nationale, le stade se comporte fort bien et termine à la 7ème place en championnat, tandis qu'en coupe de France, il est éliminé au 7ème tour par les voltigeurs de Châteaubriant (N3) et en coupe de Bretagne en ½ finale par le FC Vannes (N2). Très bon parcours en coupe Gambardella, les juniors sont sortis par l'US Saint-Malo en 64ème de Finale.

Saison 94 – 95
Le début de saison sera marqué par la mise en service de la nouvelle tribune. En coupe de France Plabennec est sorti, au 6ème tour par le Stade Quimpérois (N1) et en coupe de Bretagne Plabennec atteint les ¼ de finale contre le Stade Rennais (N2).

Saison 95 – 96
Le Stade Plabennecois n'a fait que de brèves apparitions dans les différentes coupes.

Saison 96 – 97
2ème en Nationale 3, mais premier club amateur derrière le FC Lorient B, le Stade Plabennecois atteint l'élite amateur et accède au CFA 1.

Saison 97 – 98
Pour cette 1ère année en CFA, Plabennec atteint son objectif de maintien. Par contre, les aléas du tirage au sort de la coupe de France font que , dès notre rentrée nous sommes sortis par le Stade Brestois qui bataille dans le même groupe en championnat CFA. L'équipe B est sortie par Pont L'Abbé (DH) en 1/8ème de finale de la coupe de Bretagne.

Saison 98 – 99
C'est une saison qui restera dans les annales du stade, non pas, par son côté sportif, mais par un ensemble d'évènements extra-sportifs. Les règlements de la fédération imposent en CFA 1 aux différents clubs de disposer d'un terrain permettant de disputer les matches en nocturne.
Plabennec a obtenu une dérogation pour sa première saison en CFA (97-98), en 98-99, la fédé refuse une nouvelle dérogation qui oblige Plabennec à trouver un terrain de repli : ce qui fut fait avec Saint-pol-de-Léon, merci la Fédé, surtout quand on voit les horaires de match actuellement. A noter, que sportivement, tous les clubs qui rencontrèrent Plabennec à domicile acceptèrent de modifier les horaires pour permettre aux matches de se dérouler à Plabennec, à l'exception de la GSI Pontivy, merci Mr Jarnigon, qui imposa un match à ST Pol. Pour répondre aux attentes du club, après bien des péripéties (cf les projecteurs de Metz), la municipalité vote le budget nécessaire à la réalisation de l'éclairage. Mais, la descente de l'équipe A en CFA 2 entraîne un subit revirement municipal : l'éclairage du stade ne se fera pas. Cette volte-face de la municipalité a été la goutte d'eau qui a fait déborder : le comité directeur démissionne, ce qui s'ajoute aux départs en cours de saison de Jean-Louis Lamour, directeur sportif et des entraîneurs Serge Lesnard et Michel Drévillon.
Côté sportif, on doit noter les accessions de l'équipe B en DH et de l'équipe C en Promotion.

Saison 1999-2000
Une équipe en CFA 2, une en DH, la saison s'annonce difficile. En effet, l'équipe B devra s'avouer vaincu sur le fil et descend en DSR malgré une bonne saison. Par contre l'équipe A se montre remarquable. En coupe de France, elle s'incline 1 à 0, contre le cours du jeu, au 7ème tour face à la GSI, à Pontivy. Mais surtout, sa deuxième place en championnat, derrière le FC Nantes qu'elle avait ballotté (2 à 0) à Marcel Saupin, lui permet de participer aux barrages pour l'accession en CFA. 3 matches ,dont deux à l'extérieur (Dieppe et La Chapelle St Luc). A l'issue de ces 3 rencontres Plabennec retourne en CFA : qui aurait parié sur cette éventualité il y a un an ?

Saison 2000-2001
Pour cette nouvelle saison, le club est de nouveau en CFA, et comme par enchantement, le conseil municipal a voté à l'unanimité pour l'éclairage du terrain principal. Il n'y a que la fédé à jouer les grincheux et à faire jouer le premier match de la saison à St Pol ,contre les Lilas, car l'éclairage n'est pas encore opérationnel. Une défaite qui a peut-être coûté le maintien en fin de saison. En effet, le stade ne fait qu'un bref passage en CFA avec une 16ème place synonyme de relégation. Mais il faut dire que ce championnat ne lui a pas fait beaucoup de cadeaux avec de nombreux matches remis, et l'obligation de jouer un match de retard en semaine à Vannes, ce qui pose pas mal de problèmes à des amateurs.
En coupe de France, le stade est sorti dès le 4ème tour par le Stade Brestois (National), mais avec les honneurs : 3 à 3 après les prolongations, 3 tirs au but à 4.

Saison 2001 –2002
En coupe de France, élimination au 7ème tour par la Roche sur Yon (National) sur le score de 4 à 3., en championnat, les résultats sont satisfaisant dans l'ensemble. A l'assemblée générale du 7 juin, le président François Ollivier annonce son départ du club, motivé par son déménagement dans le sud-Finistère pour raisons professionnelles. Il restera celui qui a permis au stade de se remettre des problèmes soulevés par l'éclairage, après avoir été l'entraîneur de l'équipe B.

Saison 2002 –2003
Après une forte déception due à l'élimination au 6ème tour de la coupe de France par Plouvorn, Plabennec s'est fort bien repris pour terminer à une belle 3ème place en championnat de CFA 2.

Saison 2003 –2004
Cette saison est marquée par le meilleur parcours en coupe de France du Stade Plabennecois qui est éliminé par l'AC Amiens (L2) en 1/16ème de finale au stade de la Licorne devant 300 supporters plabennecois : 5 cars avaient fait le déplacement pour cette fête. Mais à plusieurs reprises ces supporters avaient déjà eu l'occasion de vibrer, à Evreux, à Vannes ou à Plabennec face St Dolay et Biarritz.
L'équipe C monte en DHR, et les 18 ans en promotion de ligue.

Saison 2004 –2005
Pour cette nouvelle saison, Bernard Maligorne qui pense déjà à sa succession, souhaite un adjoint. Il choisit pour remplir cette mission un joueur du groupe A qui possède les diplômes nécessaires pour entraîner un club de notre niveau : Franck KERDILES, qui continue néanmoins à jouer dans le groupe A. A la fin de la saison, le stade termine à une confortable 5ème place. La coupe de France a permis à Plabennec de s'illustrer encore une fois. En effet, le 7ème tour a vu une confrontation entre Plabennec et le Stade Brestois (ligue 2) à Brest. Il aura été nécessaire d'avoir recours aux prolongations pour permettre aux professionnels de se qualifier 3 à 0, malgré un match héroïque des plabennecois qui ont conquis les 5000 spectateurs de Francis Le Blé.

Saison 2005 – 2006
Le stade Plabennecois connaît cette saison des changements. Au niveau de la direction du club d'abord : Jean-Luc Gourvenec, après 3 saisons à la présidence du club, souhaite prendre du recul. Il est remplacé par 3 co-présidents : Jeannette Rivoalen, Jean-Yvon Ménez et Yvan L'Hostis. Au niveau du staff technique ensuite, Bernard Maligorne devient directeur sportif du club, tandis que la responsabilité et l'entraînement du groupe A reviennent à Franck Kerdilès.
Le passage de témoin à tous les niveaux s'est fort bien passé, et cette saison, restera dans l'histoire du Stade Plabennecois comme l'une des plus intéressantes.
Dans le groupe H de CFA2, le stade termine à la 3ème place derrière Caen B et Concarneau, place synonyme de montée parce que Caen B, tributaire de son équipe A ne peut accéder en CFA. Une saison remarquable pour Plabennec qui se solde en championnat par seize victoires, onze nuls et seulement trois défaites. (56 buts marqués et seulement 20 encaissés)
La coupe de France permet également au stade de se mettre en valeur en atteignant les 32èmes de finale. Hélas le tirage au sort désigne encore une fois Amiens comme adversaire, un club de ligue 2, certes, mais à l'extérieur. Ce qui a terni la fête dont tous les supporters rêvaient et qui a vu Plabennec s'incliner 2 à 0 dans un stade de la Licorne aux ¾ vide.

Saison 2006 –2007
Un nouveau challenge se présente au stade Plabennecois : se maintenir en CFA. Pas de modification notoire dans l'environnement du Stade, si ce n'est le départ de Bernard Maligorne pour le Stade Brestois, et au niveau du groupe A, Franck Kerdilès a décidé de se faire aider par Gwen Servais pour l'entraînement et le management de l'équipe.
Le maintien en CFA sera difficile comme prévu, et ne sera certain qu'à la fin du dernier match de la saison.
L'équipe B termine à une très belle 3ème place en DSE, et la C finit à la première place de son groupe de PH qui lui permet de remonter en DHR.
La coupe de France laissera un goût amer aux Plabennecois éliminés au 7ème tour à Plabennec par une équipe de CFA2, la JA Poiré-sur-Vie, 3 à 2, alors que Plabennec menait 2 à 0 jusqu'à la 75ème minute... Pourtant au tour précédent, Plabennec avait éliminé l'US Montagnarde à Mané-Braz aux tirs au but.

Saison 2007 – 2008
Peu de changements pour cette saison, si ce n'est que dans le trio présidentiel Joël INIZAN remplace Yvan L'HOSTIS qui occupera la nouvelle fonction de manager et sera en charge plus spécialement de la gestion des joueurs.
Au niveau sportif, les équipes seniors annoncent clairement leur objectif qui sera le maintien à leur niveau respectif :
L'équipe CFA, pour sa 2ème année à ce niveau n'a jamais été en position de relégable durant la saison mais a dû attendre les dernières minutes du dernier match à Vitré pour être assurée de son maintien. Après un début de championnat prometteur, nos joueurs ont eu des difficultés à terminer une saison éprouvante en raison de la compétition elle-même mais aussi la longueur des déplacements : pas moins de 19 500 kms pour jouer à Dunkerque , lille, lens, Wasquehal, Lesquin, Valenciennes, Compiègne ...
La DSE n'a pas été assez régulière pour espérer un meilleur classement largement à sa portée, tandis la jeune équipe de DRH a donné entière satisfaction. En district, la D2 a connu des hauts et des bas, mais ce n'est pas facile lorsque l'on est tributaire des autres équipes.
En coupe de France, nous avons été éliminés au 6ème tour par l'US montagnarde qui a pris sa revanche de l'année précédente.

En coupe de Bretagne, l'équipe B a été éliminée par Santec en 1/32 ème.
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