Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg
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FC Bruges Belgique

Note
0.0 / 5 (0 note)
Année de création
1891
Site officiel
clubbrugge.be
Stade
Stade Jan Breydel
Ville
Bruges

Histoire

Ca s'est passé un 19 avril

Aucune naissance, aucun décès, aucun match ce jour-ci à notre connaissance.
Voir un autre jour

Légendes

schilless.jpg Gilbert Gress

Vainqueur de la Coupe de France comme joueur et du titre de champion comme entraîneur, il est un personnage central de l'histoire du Racing.

Palmarès

FC Bruges

  • 1914 Finaliste Coupe de Belgique
  • 1920 Champion Division 1
  • 1968 Vainqueur Coupe de Belgique
  • 1970 Vainqueur Coupe de Belgique
  • 1973 Champion Division 1
  • 1976 Champion Division 1
  • 1976 Finaliste Coupe UEFA
  • 1977 Champion Division 1
  • 1977 Vainqueur Coupe de Belgique
  • 1978 Finaliste Coupe des clubs champions
  • 1978 Champion Division 1
  • 1979 Finaliste Coupe de Belgique
  • 1980 Champion Division 1
  • 1981 Vainqueur Coupe Kirin
  • 1981 Vainqueur Supercoupe
  • 1983 Finaliste Coupe de Belgique
  • 1986 Vice-champion Division 1
  • 1986 Vainqueur Coupe de Belgique
  • 1987 Vainqueur Supercoupe
  • 1988 Champion Division 1
  • 1989 Vainqueur Supercoupe
  • 1990 Champion Division 1
  • 1991 Vainqueur Coupe de Belgique
  • 1991 Vainqueur Supercoupe
  • 1992 Champion Division 1
  • 1992 Vainqueur Supercoupe
  • 1993 Vainqueur Supercoupe
  • 1994 Finaliste Coupe de Belgique
  • 1995 Vainqueur Coupe de Belgique
  • 1995 Vainqueur Supercoupe
  • 1996 Champion Division 1
  • 1996 Vainqueur Coupe de Belgique
  • 1997 Vainqueur Supercoupe
  • 1998 Finaliste Coupe de Belgique
  • 1998 Champion Division 1
  • 1999 Vainqueur Supercoupe
  • 2002 Vainqueur Coupe de Belgique
  • 2003 Vainqueur Supercoupe
  • 2003 Champion Division 1
  • 2004 Vainqueur Coupe de Belgique
  • 2004 Vainqueur Supercoupe
  • 2005 Vainqueur Supercoupe
  • 2005 Champion Division 1
  • 2005 Finaliste Coupe de Belgique
  • 2006 Vainqueur Supercoupe
  • 2007 Vainqueur Coupe de Belgique
  • 2020 Champion Division 1
  • 2021 Champion Division 1
  • 2022 Champion Division 1

Historique du club

Le Club a vu le jour en 1891. Cette année est donc considérée comme l'année de la fondation. Le premier club a reçu le nom « Brugsche Football club » et avait comme emblème « Mens sana in corpore sano ». L'association était flamande. Avant que l'Association ne fût officiellement reconnue, il y avait déjà de la contestation parmi les membres. Une rupture s'en suivit, pour qu'un deuxième club naisse sous le nom de « Football club Brugeois ». Et malgré le fait que les deux clubs eurent très difficile à s'en sortir financièrement, quelques jeunes ont trouvé le courage et l'enthousiasme pour faire naître une troisième association, le "Vlaamsche FC".

En 1897, il y eut une fusion entre les deux premiers clubs créés. Le Football Club Brugeois, guère florissant, n'a pas été repris par le Brugsche Football club. Le nouveau club a toutefois conservé la dénomination française.

En 1899, de la fusion du Vlaamsche FC et du Rapid Football club du collège des Frères, naquit le Cercle de Bruges. C'est à ce moment-là, qu'à Bruges, eut lieu les premières joutes de derby. Fin 1912, le Club a pu louer, au prix de 1760 francs par an, un nouveau terrain et, cela, pour une période de 9 ans. Et lorsque, lors d'une réunion du 15 juin 1920, on décida d'acheter le terrain, quelques membres de l'administration mirent les 40.000 francs nécessaires sur la table. Ainsi, le nouveau président, Albert Dyserinck, racheta le terrain et le club devint propriétaire du Klokke. Le terrain prit le nom du café d'en face, à la Chaussée de Torhout. Et, dans son nouveau stade, le FC Brugeois remporta sa première couronne en 1920 : son premier titre de Champion de Belgique... Le 23 mai 1920, le roi Albert décerna le titre de « Association Royale » au FC Brugeois.

À partir de 1920, Albert Dyserinck devint le Président du FC Brugeois. Il s'est déjà immédiatement fait remarquer par l'achat du terrain du Klokke. Pendant sa présidence, il a laissé modifier le statut du FC Brugeois en asbl. Mais, le lundi 9 février 1931, le destin frappa tragiquement Albert Dyserinck. Le Président du Conseil d'administration nouvellement créé trouva la mort dans un accident de voiture. Pour lui rendre tous les honneurs, le Klokke fut rebaptisé l ' « Albert Dyserinckstadion » et, le 14 février, le long de l'entrée principale, un buste d'Albert Dyserinck fut érigé. Cette plaque se trouve maintenant encore devant la tribune principale du Jan Breydelstadion.

Le club de Bruges a connu, pendant et après la deuxième guerre mondiale, des temps difficiles. Et cela non seulement dans le domaine sportif. Il y avait eu une charge d'emprunt très lourde à supporter dans tous les sens du terme. Sur le plan des joueurs, le Club avait moins de raisons à se plaindre. Le club a pu compter, en effet, entre autres, sur Blancke, solide par son puissant jeu de tête et capable de jouer des deux pieds. Lucien Masyn, lui, a joué brillamment en équipe première du Club, entre 1940 et 1958, presque 500 matchs. Berten Carels, fut le solide troisième maillon de cette chaîne. Et pourtant ces grands noms n'ont pas pu empêcher que les bleus et noirs jouent à l'ascenseur entre la division un et la division deux...

Début 1946, Louis Versyp a été engagé en tant qu'entraîneur et le club retrouva la division supérieure, mais pas pour longtemps. Au moment où le club passa en division 1, le nombre de clubs dans cette série passa de 19 à 16 et ceci devint pour le Club de Bruges un handicap infranchissable. Le club retomba tout de suite en deuxième division. Cette dégradation permit toutefois à Bruges de jouer le derby.
Les dirigeants du Football Club Brugeois ne sont pas restés aveugles pour améliorer les installations du Klokke. En 1947, on installa 26 projecteurs et en 1949 une nouvelle tribune avec 2.400 places assises a été inaugurée. Car le club avait entre-temps, en 1948-1949, retrouvé la première division.

En 1950, le club fit ses adieux à Louis Versyp en tant qu'entraîneur et la valse des entraîneurs étrangers commença. L'Écossais Kennedy ne fit pas long feu au Klokke. À la fin de la saison 1950-'51, avec une nouvelle descente en division 2, Kennedy fut limogé. Il fut suivi en avril 1951 par Félix Schavy qui a pu coacher le club de Bruges durant six saisons pleines. Il ne réussit pas à faire remonter le club à l'étage supérieur et quitta Bruges en 1957. Le Roumain de 33 ans Norberto Höfling lui succéda.

Après le départ de Norberto Höfling, les entraîneurs se sont suivis dans un tempo élevé. Après Schwanner, Henri Dekens, fut engagé après une courte mission d'intérim de Lucien Masyn, puis rapidement remplacé par Louis Dupal. Ce Louis Dupal se trouve à la base du grand Club Brugeois. Il a été un père pour les joueurs. En 1965-'66, le club termina cinquième. Une saison plus tard, le Club prit la deuxième place. À la fin de cette saison, il dut laisser la place à Norberto Höfling qui commença un deuxième mandat au Club.

Entre-temps, il est clair que le noyau de joueurs a grandi en qualités. Avec Boone, Carteus, Lambert, Thio, Balliu, Marmenout, Savat, Vanderlinden, Simoens, Moelaert, van den Daele, Hinderyckx, Loske, Bossaer, De Coninck et Deprez, de meilleurs temps ont commencé. Avec ce groupe de joueurs, grossi les années qui suivirent, par d'autres joueurs tels que Kurt Axelsson, Brian Hill, Stefan Reisch, Tom Turesson, Alfons Bastijns, Robby Rensenbrink, Henk Houwaert, Luc Sanders, le Club Brugeois allait se nicher définitivement au sommet du football national.

Au cours de la saison, 1967-'68, notons l'entrée en matière européenne au Klokke (contre Sporting Lisbonne) et Bruges termina deuxième dans la compétition. Le club remporta aussi en 1968 sa première Coupe de Belgique contre le Beerschot. Le score final fut de 1-1, mais le Club l'emporta à la suite des tirs au but. Le Club remporta une deuxième Coupe de Belgique en 1969-'70 avec l'entraîneur français de Munck.

En 1973, le couronnement absolu avec un deuxième titre national de Champion de Belgique en division 1 sous la férule de Leo Canjels.... Le Club a attendu 53 ans.

En équipe nationale aussi, le nom « club Brugeois » est apparu de plus en plus souvent. Les sélections régulières de Fernand Boone, Johnny Thio, Pierre Carteus, Raoul Lambert et Erwin van den Daele en ont été la meilleure preuve.

Ernst Happel est né en 1925. A 13 ans, il rejoint le rapid de Vienne et y joue en équipe première trois ans plus tard.. Ce n'est pas pour rien qu'il a acquis en peu de temps le surnom de « Weltmeister ». Il a joué avec l'Autriche 51 matches internationaux avec comme apogée la Coupe du monde en Suisse en 1954. Ernst Happel, 48 ans à ce moment entraîneur à Séville est le point d'ordre du jour le plus important au conseil d'administration du club Bruges, qui s'est réuni le 21 janvier le 1974. Ce même soir, la direction du club a décidé de recruter Ernst Happel en tant que nouvel entraîneur.
Jusqu'en décembre 1978, il est resté au gouvernail de l'équipe brugeoise avec un palmarès éblouissant : les titres nationaux en 1976,.1977 et 1978 ; La Coupe de Belgique en 1977 ; La finale de la coupe UEFA contre Liverpool en 1976 ; la finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions contre Liverpool dans l'imposant stade de Wembley en 1978. Après la finale européenne de Wembley, il coacha aussi l'équipe nationale néerlandaise pour le Mundial en Argentine. Les Pays-Bas terminèrent deuxièmes, suite à la défaite en finale contre l'Argentine. Après le FC Bruges, Happel a encore été au service de Harelbeke, du Standard et de Hambourg.

En 1974-'75 le 'vedettariat 'a été remplacé par la jeunesse et l'expérience. La jeunesse est venue en la personne de René Vandereycken, l'expérience avec Jos Volders, Roger Van Gool et Eddy Caers. Le renforcement vint aussi de l'étranger avec Birger Jensen et Hans Aabech.

Le club de Bruges fut quatrième cette saison, juste ce qu'il fallait pour pouvoir jouer sur la scène européenne. Cela allait signifier le départ d'une campagne européenne qui est maintenant encore considérée comme une des apogées absolues dans l'histoire du Club. Les adversaires du Club furent successivement : Lyon, Ipswich Town, la Roma, AC Milan, Hambourg et Liverpool.

Lors de la troisième journée de la saison 1975-'76, le club a inauguré la nouvelle pelouse de l' Olympiastadion contre le RWDM. René Vandereycken a eu l'honneur d'inscrire le premier but de Bruges à l'Olympia.

Le club fut champion à la fin de cette saison malgré un 0-0 contre Lokeren, car Anderlecht ne fit pas mieux qu'un nul contre le FC Liégeois... Le Club a joué la finale de la Coupe UEFA. Il menait 0-2 à Liverpool et en cinq minutes de temps, le score bascula à 3-2. Au match retour à Bruges, ce fut 1-1.

Au cours de la saison 1976-77, le club poursuivit sur sa lancée en championnat.. Le club se renforça avec Paul Courant, Roger Davies, Bernard Verheecke et Leen Barth. Dans l'armoire aux trophées de Bruges, on put ajouter une nouvelle Coupe de Belgique. Bruges l'avait emporté contre Anderlecht dans un Heyzel plein à craquer pour la première fois pour une Coupe de Belgique.

Ernst Happel continua à raser les sommets les plus élevés élevés. Le club gagna à la fin de la saison 1977-'78 un troisième titre d'affilée et, soutenu par 25.000 supporters, joua la finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions au stade de Wembley devant Liverpool.. Pour cette nouvelle saison, le club s'était surtout renforcé dans le compartiment offensif avec deux « Jan » ; Sörensen et Simoen.

Pour la saison, 1978-'79, les supporters brugeois saluèrent l'arrivée de Walter Meeus acheté au Beerschot., Jan Ceulemans (du Lierse) et Peter Houtman (Feyenoord) comme nouveaux visages. L'élimination européenne contre le Krakau polonais et dans un deuxième temps les résultats décevants dans la compétition menèrent toutefois au licenciement d'Ernst Happel. Beres et l'entraîneur adjoint Mathieu Bollen terminèrent la saison avec Bruges, avec une 6ème place, ce qui était insuffisant pour pouvoir jouer l'Europe.

Pour la saison 1979-'80, Han Grijzenhout (venu du Cercle voisin) devint l'entraîneur. Le club avait choisi cette saison-là pour appliquer un concept de jeu où le résultat primait sue la manière. Dans cette optique, Grijzenhout opta pour un entre jeu surpeuplé.... Le club fut sacré champion de Belgique pour la sixième fois. Le dernier match à domicile du Club, fut l'occasion de faire ses adieux à Raoul Lambert après 22 ans de loyaux services.

En septembre 1980, le club perdit 0-1 contre Bâle en coupe d'Europe. Grijzenhout, fut limogé après ce match et remplacé par Raymond Mertens qui plus tard le fut également par Gilbert Gress. Le club finit sixième et décrocha son ticket pour jouer la coupe UEFA.

Lors du départ de la saison, 1981-'82 le club s'est montré très dépensier sur le marché des transferts. Le club acheta environ une nouvelle équipe complète en remplacement des valeurs établies Le Luxembourgeois Spitz Kohn a eu la tâche difficile pour intégrer les nouveaux joueurs : Van Binst (de Toulouse), Dardenne (du RWDM), Szymanovski (de Varsovie), Ondrus (de Slovan Bratislava), op de Beeck (de RC Mechelen), Wellens (de Standard), Walter Ceulemans (du Lierse), Nilsson (de Vaxjoe Oësters) et Tjapko (de Ajax).
Après Spitz Kohn, Rik Coppens puis finalement l'entraîneur adjoint Raymond Mertens prirent les rennes en mains et il fallut attendre la dernière journée pour avoir la certitude du maintien en division 1. À la fin de la saison la plus faible et la plus exaspérante de l'histoire de club, le club rencontra le RWDM à l'Olympia. Suivant les différents résultats, il y avait encore 14 possibilités de maintien ou de dégradation pour Bruges, Winterslag et Beringen. Incroyablement, 22 000 spectateurs remplirent l'Olympia et après la victoire de 5-0 sur le RWDM et l'annonce au micro de la défaite de Beringen, ce fut un moment de folie dans les tribunes... On sabra le champagne comme pour fêter un titre national.

Dans la première année de Kessler, le club de Bruges fut peu actif sur le marché des transferts : Spelbos, et Alex Querter venu du Cercle de Bruges. Malgré l'influence positive immédiate de Sir George sur l'équipe, le club finit cinquième de la compétition. Il n'y aurait donc pas de participation à une coupe d'Europe pour Kessler, nni pour Bruges. Pour sa seconde saison Kessler renforça Bruges en acquérant René Verheyen de Lokeren, Hugo Broos d'Anderlecht, Luc Beyens du SK Tongeren, Willy Carbo d'Utrecht. Carbo fut l'énième essai pour trouver un successeur digne de ce nom pour un attaquant de pointe comme Raoul Lambert. Carbo fut un échec à ce niveau. Le club de Bruges termina finalement troisième de la compétition. Le football européen était un fait et Kessler fit découvrir les mérites du jeune et talentueux Marc Degryse dans l'équipe de base de club.

Lors de ses débuts en tant qu'entraîneur des blauw-zwart, Henkie a pu compter sur quelques transferts : Franky van der Elst (du RWDM), les Sénégalais Tew Mamadou et Antoine Coly, Gino Maes (revenu du Cercle) et Leo van der Elst (de l'Antwerp).
Durant la saison 1984-'85, le club termina deuxième de la compétition. Le club joua en coupe d'Europe contre Nottingham et Tottenham Hotspur , des équipes anglaises très fortes.

En 1985-'86, le club a pu garder son groupe de joueurs existant. Le monument Jan Ceulemans resta également à Bruges. Et il y eut le transfert de Jean-Pierre Papin un inconnu venu de Valenciennes. Le club remporta la Coupe dans son propre Olympia contre le Cercle, son voisin.n. Pour le championnat, il fallut jouer deux tests matchs contre Anderlecht. Ce fut d'abord 1-1 en déplacement, et les deux équipes partagèrent 2-2 à Bruges. Résultat : le titre est allé à Anderlecht mais ce fut certainement un match inoubliable dans un Olympiastadion tourbillonnant.

Pour la saison, 1986-'87, Le Club se renforça avec les achats de Dennis Van Wijk (Norwich city), Rony Rosenthal (Maccabi Haïfa), de Peter Creve (SK Beveren) et de Kenneth Brylle (Olympique Marseille). En coupe d'Europe, le Rapid Vienne fut fatal au Club dès le premier tour. Dans la compétition, le club finit troisième au classement général.

Pour la saison, 1987-'88, Serge Kimoni (Seraing) et Jan Goyvaerts (Racing Jette Bruxelles) arrivèrent au Club. Cette saison, Bruges remporta le titre.
Mais personne n'a oublié les soirées européennes miraculeuses ! En déplacement, Bruges reçut trop souvent une punition, mais à domicile les Brugeois étaient intouchables. Le Zenith Leningrad, l'Etoile Rouge de Belgrade et surtout le Borussia Dortmund ont dû y croire... Plus tard encore le Panathinaikos Athènes fut éliminé mais l'Espanol Barcelone veilla à ce que le club ne puisse de justesse ne pas jouer la finale européenne.

La dernière saison de Houwaart a été celle de trop. Le club acquit les services de Dimitri M'Buyu (du Standard) et d'Alain Betagno (de Seraing) ainsi que deux Australiens, Bozinovski et Farina. En coupe d'Europe, le club fut éliminé au deuxième tour avec une cinglante défaite à Monaco (6-1). Cette saison-là, le club put accrocher in extremis le wagon européen lors de la dernière journée contre le RWDM.

Durant l'entre saison 1989, le club a subi un lift.... Georges Leekens a rompu son contrat prématurément avec le KV Kortrijk pour aller chez son ancien employeur, le Club Brugeois. Lorenzo Staelens et Foeke Booy ont accompagné leur entraîneur à Bruges ainsi que Vital Borkelmans de Waregem et Hans Christeans, d'origine brugeoise.
Cedomir Janesvski a également rejoint le club, accompagné Laszlo Distzl, du Honved Budapest. Du noyau du club existant, Marc Degryse est parti pour Anderlecht, pour une somme plus que rondelette. Raymond Mertens a quitté le Club en tant qu'entraîneur adjoint au profit de Ronny Desmedt. Et cette nouvelle saison 1989-1990 apporta beaucoup : Le club vécut une semaine de novembre désastreuse avec les éliminations successives des Coupe de Belgique et Coupe d'Europe, le renvoi de Brylle vers le noyau b. On nota aussi cette saison la forte percée de Franck Farina, et du gardien de but, Danny Verlinden qui prit la place comme premier gardien au détriment de Philippe Vande Walle. Pour terminer, Bruges arracha un nouveau sacre de Champion de Belgique, alors que personne ne l'attendait en début de saison. Un miracle à Bruges a effectivement eu lieu sous George Leekens.

Pour la saison 1990-91, il y eut peu d'activité au niveau des transferts auprès du club. Le noyau est resté intact et fut renforcé par Rudi Cossey, Claude Verspaille et le Nigerian Amokachi.

Sur le plan européen, Bruges hérita de l'AC Milan au deuxième tour. Le Club créa l'exploit d'arracher un superbe 0-0 à San Siro, mais dut plier l'échine 0-1 au match retour. Le Club remporta, le 15 juin 1991, la Coupe de Belgique contre le KV Mechelen.

Dès sa première année à Bruges en tant qu'entraîneur, Hugo Broos réussit parfaitement son entrée en matière. Le Club devint Champion de Belgique et atteignit la demi-finale de la coupe des coupes contre le Werder Bremen. La première participation à la Champions League et l'apport financier que cela apporterait plongea Bruges dans une douce euphorie au début de la saison 1992-93, avec René Verheyen pour la première fois au côté de Hugo Broos. Ce ne fut pas une mauvaise sasion, mais le Club ne décrocha rien... Souvent le Club joua du bon football tant au premier qu'au deuxième tour ainsi qu'en CL, mais cela n 'apporta rien et le club termina à la sicième place du championnat complètement bredouille...
La campagne 1993-'94, sans obligations européennes, dut donc être meilleure et le fut , toute l'attention étant focalisée sur la compétition et la coupe. C'est en fin de saison que les rêves sécroulèrent.... A quelques journées de la fin Hugo Broos et les siens accumulèrent les contre performances. Le plus dur fut la défaite en finale de la Coupe de Belgique (2-0) contre Anderlecht sur le terrain du Standard. Le club dut se contenter d'un billet pour l'UEFA. La saison 1994-95 fut aussi passionnante et captivante. Jusqu'à la dernière journée même. Trois clubs pouvaient encore remporter le titre, mais le Club dut se contenter de la troisième place...Sur la scène européenne, le Club fut éliminé en quarts de finale par le futur vainqueur, Chelsea, après avoir survécu pourtant au terrible chaudron du Panathinaikos. Bruges a toutefois ajouté un nouveau trophée à sa collection. Il gagna la finale de la coupe contre Germinal Ekeren avec 3-1. Au cours de la saison 1995-96, le Club fut à nouveau Champion. Il réussit même à aligner quatorze victoires successives dans notre compétition. Une saison à encadrer, car la même année, Paul Okon gagna le soulier d'or. Sur la scène européenne, le Club se montra fort discret...Il fut éliminé par Saragosse en seieième de finale de la coupe UEFA... Au départ de la saison 1996-97, le Club fut éliminé au tour préliminaire de la CL par le Steua Bucarest. Un renvoi en coupe UEFA en fut le résultat. On y échoua là en huitièmes de finale contre Schalke 04. L'opportunité de gagner un nouveau titre demeura jusqu'à la dernière journée, mais Eric Gerets et le Lierse en décidèrent autrement.

Les espoirs les plus fous naissaient au début de la compétition de la saison 1997-98. Des centaines de supporters se bousculèrent autour du terrain d'entraînement pour vivre le premier entraînement. Leur conclusion fut que Bruges jouerait la compétition à l'allure d'un TGV. Le départ soudain de Robet Spehar pour Monaco apporta une teinte étrange à ce début de compétition.

Dans les mois qui suivirent, Darco Anic et Edgaras Jankauskas vinrent renforcer les rangs et la cerise sur le gâteau fut l'acquisition de Milan Lesjnak, début avril...Bruges remporta le titre de Champion de Belgique avec une avance énorme sur le deuxième. Mais Bruges reçut une véritable gifle en s'inclinant 4-0 devant Genk en finale de la Coup de Belgique au Heyzel. C'était un signe important pour la saison 1998-'99. Les champions eurent toutes les peines du monde à maintenir le même niveau de jeu que la saison précédente et les internationaux revinrent « vidés », du moins au départ, de la Coupe du monde.... En outre, Bruges fut d'amblée éliminé au tour préliminaire de la CL par Rosenborg Trondheim. Cela déstabilisa certainement le Club.. La saison s'annonça pénible et pleine de nuages dans le ciel bleu de Bruges...
Ajoutée à cela, la longue liste des blessés n'aida pas le Club.... On peut donc presque parler de miracle pour dire que Bruges resta dans la course au titre jusqu'à la dernière journée. Sur le plan européen, le Club joua trois tours, contre Ujpest Dosza, le VfB Stuttgart et l'Olympique de Lyon. On pourrait qualifier la saison comme insuffisante, mais le parcours ne fut tout de même pas aussi triste. Mis à part l'obtention d'un billet européen, Eric Gerets, pour la première fois en trois saisons, dut terminer sans gagner un prix. Cela le laissa amer, alors que le public au cours du match clôture contre Westerlo n'avait d'yeux que pour fêter et remercier le monument Franky Van der Elst qui mettait un terme à sa carrière.
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