[2008-2009] Amiens 1-1 RCS | Après-match
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bibi57Après ce match, je suis mi-figue mi-raisin.
Cohade, Paisley et Lacour ont considérablement élévé leur niveau de jeu par rapport aux dernières prestations.
C'était d'ailleurs la moindre des choses à espérer.
Il n'empêche qu'en dehors du point pris, ce qui n'est pas négligeable dans le contexte actuel, les satisfactions ne sont pas immenses.
Pour ma part, j'ai trouvé l'équipe d'Amiens très faible, si ce n'est la plus faible rencontrée jusqu'à présent.
A partir de là, je ne pense pas qu'il y a lieu de pavoiser, et surtout pas de penser que l'équipe de Strasbourg est en total renouveau.
Pour tout dire, je n'ai pas bon espoir.
Et ce n'est pas le fait de vouloir mettre tout sur le compte des absences qui permet d'expliquer les insuffisances criantes de cette équipe.
Je m'étonne d'ailleurs d'entendre sans cesse que l'équipe est amputée de quatre, voire six éléments indsispensables.
A l'heure actuelle, seule l'absence de Marcos est véritablement préjudiciable.
Pelé, Shereni, Gargorov, Bah et Othon n'ont, à mon avis , jamais été des titulaires en puissance, dans la mesure où Ducrocq, Lacour, JA Fanchone ont été plus que des faire-valoir à leurs postes respectifs.
Il est évident de constater que le gros problème se situe en attaque et dans l'animation offensive à partir du milieu.
En dehors de Furlan, qui considère que Carlier est un grand joueur, personne ne pense que les Zenke, Mathlouti, dont il fait l'éloge, constituent l'avenir du Racing.
Au final , sur les six joueurs issus du centre de formation qu'il cite, seuls JA Fanchone, Damour et Weber dans une moindre mesure seront un jour susceptibles d'évoluer en L1. -
Je serais plus nuancé sur Othon et Shereni qui sont des joueurs de premier rang en D2. L'un en devenir, l'autre expérimenté.
Sur le reste, forcé de reconnaître que l'équipe du RCS m'a paru hyperfaible hier. Sauvé par qq individualités.
Le seul espoir c'est que les équipes qui se battent pour la montée cette année ne sont pas meilleures.
D'ailleurs les 3 promus de l'an dernier me semble également hors jeu, on peut donc se prendre à rêver enfin si l'on peut dire :( -
Sur Othon, je suis d'accord avec toi, sauf qu'il n'a jamais évolué réellement à un poste précis, ce qui me faisait dire qu'il n'était pas un titulaire avéré.
Quant à Shereni, même s'il est clair qu'il est un joueur de devoir en L2, il ne ne pourra pas tenir la route au niveau au-dessus.
Je suis le premier à espérer la réussite des " jeunes ", mais force est de constater que pour l'instant seul JA Fanchone est à même de représenter l'avenir du club.
Et à force de me répéter, je regrette de plus en plus Gameiro, Bellaid et Mouloungi, au même titre, à une certaine époque, que les
Dacourt, Ismael et Djetou.
Car, une fois de plus, on a fait le mauvais choix, en laissant partir nos meilleurs joueurs.
Ce n'est pas avec des Paisley, Cohade ou autres Fanchone ( certes des joueurs respectables mais non impliqués dans l'avenir du club ), qu'on arrivera à garantir l'avenir. -
Non bibi O:) moi je vois les choses différement.
Pour moi jaf/othon/bah/carlier et peut-être même weber ont le potentiel L1 avec plus où moins de travail.
Je serais beaucoup plus nuancé sur nombre de cadres.
je ne vois d'ailleurs pas le match d'hier soir sous le même angle.
Je trouve limite étonnant que pêle mêle ducrocq, lacour, cohade et james fanchone puissent être crédités d'un bon match et traoré/carlier d'un mauvais.
Si ces milieux saaient remonté plus vite et adressé de bons ballons la partie aurait été fort différente.
Dès le quasi début une seule action dans son suivi illustre ces manques:
7° james à le ballon côté droit traoré et carlier sont dans la surface et font des appels, james centre au 4eme poteau :)) , cohade côté gauche hérite du ballon. Nos deux compères sont toujours en mouvement dans la surface, cohade centre au 3,5eme poteau sur
james qui butent sur un défenseur.
C'est à l'image des derniers matchs et montre le principal manque de l'an dernier:
- lacour ne sera jamais rien d'autre qu'un joueur polyvalent moyen qui se dépense sans compter tout en pénalisant le jeu
- cohade à l'image d'abdessaki et pagalou, doit être au top physiquement et mentalement pour faire la différence, parce que cela reste un joueur moyen+.
- james c'est l'aillier qui déborde de façon épisodique, qui à pour lui de s'être montré assez efficace même si niveau foot la plupart de ses prestations ont été fantomatiques
- ducrocq c'est notre nouveau devaux
Bref je ne vais pas faire le tour, mais si on ne fait pas progresser ces jeunes et qu'on les entoure par d'autres joueurs, on redescend aussi sec si on monte en gardant ces cadres là! -
Le décompte de Noël
Revenu à deux longueurs de Boulogne, surprenant dauphin du leader lensois, le Racing peut espérer passer des fêtes de fin d'année agréables. Avec la venue de Sedan, vendredi en Coupe de France, il s'agira de préparer le terrain dans la perspective du sommet contre le deuxième, à deux jours de la veillée de Noël.
Le Père Noël amiénois, venu pousser la chansonnette sur la pelouse de la Licorne lundi à la mi-temps, a fait preuve de mansuétude et d'équité. Ce qui, quelque part, est conforme à l'image universelle qu'il est censé véhiculer.
La satisfaction J.-A. Fanchone, les interrogations de l'attaque
En homme bon et juste, le gentil barbu ne pouvait raisonnablement pas priver le public picard du point que son équipe défendait vaillamment. Conscient, aussi, que les Alsaciens auraient été fort malheureux en cas de nouvelle déconvenue, il ne voulait pas non plus voir leurs nobles efforts réduits à néant.
Un point par ci, un autre par là : comme ça, au moins, tout le monde est content... Forcément gourmands, ces grands enfants que sont les joueurs ont un peu fait la moue devant l'emballage cadeau.
Les Amiénois, engagés dans la lutte pour le maintien, auraient ainsi « voulu faire encore mieux », aux dires de leur entraîneur, Thierry Laurey. Quant aux Strasbourgeois, dont la récolte de six petits points lors des sept journées précédentes s'est avérée famélique, ils avaient « très envie de renouer avec la victoire », comme l'a rappelé Pierre Ducrocq.
Au final, et après réflexion, chacun s'est sagement contenté de son présent. Côté alsacien, les motifs de satisfaction ont rapidement pris le pas sur la déception. Furlan a apprécié la révolte de ses cadres, Paisley en tête, et la prestation globalement aboutie de ses jeunes pousses. «Weber a été bon dans son rôle, même s'il est malheureux sur le but égalisateur, précise-t-il. Jean-Alain Fanchone, lui, m'a impressionné. Mais il ne faut pas trop le lui répéter... »
Il paraît difficile, toutefois, de passer sous silence la performance du jeune Mulhousien, de plus en plus entreprenant dans le couloir gauche. Zoltan Szelesi, son pendant à droite, a en tout cas souffert de la comparaison.
Dans un système de jeu qui privilégie l'emprise du milieu, à travers une ligne de trois récupérateurs, le Racing est en tout cas parvenu à dominer son sujet le plus clair du temps. « C'est aussi une satisfaction, parce que le 4-3-3 ne nous avait pas réussi jusque-là », reconnaît le coach.
Avoir la maîtrise du ballon est une chose, savoir en tirer profit devant le but en est une autre. Même s'il leur a trouvé des circonstances atténuantes, en raison de l'état médiocre de la pelouse, Furlan sait que ses attaquants marquent actuellement le pas.
James Fanchone et Kandia Traoré, quatorze buts à eux deux tout de même, rivalisent de maladresse et souffrent d'inefficacité chronique. Le premier a certes obtenu un penalty, grandement aidé en cela par un Benoît Haaby suspendu à son maillot. Par la suite, on ne l'a vu que par intermittence, à intervalles très espacés.
L'Ivoirien, lui, a passé sa soirée à s'emmêler les pinceaux, confirmant la tendance du « tout ou rien » qui lui colle à la peau. Entre les deux, Rudy Carlier fait ce qu'il peut. Passé du rôle de joker à celui de titulaire, le Picard du Racing est encore l'attaquant qui déçoit le moins.
Preuve que le problème est considéré avec le plus grand sérieux, Philippe Ginestet compte concentrer ses efforts en termes de mercato dans ce secteur de jeu (lire ci-contre). Mais d'ici au 1er janvier, son entraîneur devra maintenir sa confiance aux hommes en place. Une raison suffisante pour ne pas les "allumer" en public, ni même entre quatre yeux.
Avec 33 points, les comptes de Noël seraient presque parfaits
Le décompte est désormais enclenché. Dès vendredi (20h45), contre Sedan en Coupe de France, chacun s'évertuera à prouver que sa place sur le pré n'est pas usurpée. « Les garçons doivent emmagasiner de la confiance avant la venue de Boulogne », assure le coach.
Car c'est bien dix jours plus tard, dans le match au sommet décalé au lundi, qu'il s'agira de ne pas se louper. Avec 33 points dans la besace et une deuxième place en L 2, les comptes de Noël seraient alors presque parfaits.
DNA -
Retour et détours.
Alors qu'ils devaient initialement rentrer d'Amiens lundi, les Strasbourgeois y ont finalement renoncé. L'aéroport d'Entzheim étant fermé, ils auraient en principe dû se poser à Colmar. Une option rendue impossible par l'épais brouillard qui enveloppait la préfecture haut-rhinoise. La solution d'un atterrissage à Stuttgart a un moment été évoquée. Mais elle impliquait plus de deux heures de bus et une arrivée à Strasbourg vers 4 heures du matin. Le staff a donc décidé que les Bleus passeraient la nuit dans la cité picarde. Pas de chance : hier matin, une tempête de neige a cloué l'avion de la délégation alsacienne sur le tarmac durant une heure et demie. Furlan et ses hommes ont rallié la Meinau vers 13 h 15 et effectué le décrassage dans la foulée.
L'Alsace -
Décollage retardé
Dans l'incapacité, à cause du brouillard, d'atterrir à Colmar lundi soir après son nul au Stade de la Licorne (1-1), le RCS a passé la nuit à Amiens et n'est rentré qu'hier en début d'après-midi. Au classement, le point pris en Picardie ne lui permet pas de reprendre de la hauteur.
Rassurés. Les Strasbourgeois ont quitté le stade de la Licorne lundi soir ra-ssu-rés ! Plus mentalement que mathématiquement, puisque le point pris à Amiens (1-1) n'est pas de ceux qui font beaucoup avancer le schmilblick. Mais tout de même ! Le contraste avec le jeu liquéfié « déployé » dix jours plus tôt contre Guingamp a été saisissant.
Du coup, même le retour un peu perturbé vers l'Alsace (voir ci-contre) n'a pas altéré l'humeur des Bleus. Une humeur plutôt bonne, mais mâtinée d'un soupçon de regrets.
« Battre Boulogne »
Car il y avait avant-hier la place de rapporter autre chose qu'un nul qui n'embellit guère le bilan du RCS ces deux derniers mois : 7 points en 8 journées. Ce point, il faudra le bonifier contre Boulogne le lundi 22 à la Meinau. Les Strasbourgeois en sont conscients. En battant les Boulonnais, ils leur chiperaient leur fauteuil de dauphins juste avant une trêve qu'ils atteindraient ainsi avec 33 unités au compteur. Une de moins que la troupe de Jean-Pierre Papin il y a deux ans après 18 journées.
« Je suis satisfait du contenu », commente Jean-Marc Furlan, « frustré de n'avoir pas pris les trois points. J'espère que nous aurons le bonheur et la chance de passer contre Boulogne, pour les Damour, Weber, Jean-Alain Fanchone, Simon Zenke ou Ali Mathlouthi. Prendre des points avec eux serait une récompense du travail du centre de formation. Combien de clubs capables de jouer parmi les cinq premiers de L 2 évoluent-ils régulièrement avec autant de jeunes ? Nous étions venus à Amiens pour stopper notre série de deux défaites et nous persuader que nous pouvons être aussi performants à l'extérieur qu'à domicile. C'est plutôt réussi. Les supporters peuvent être rassurés sur l'état d'esprit des joueurs. Ils répondent présent quand on les sollicite. »
Alors que Guillaume Lacour confiait l'autre jour avoir senti que le RCS « n'y était pas » contre Guingamp, Grégory Paisley et ses partenaires sont repartis d'Amiens avec le sentiment opposé. « Nous avons vu d'entrée que nous étions bien », souligne le capitaine. « La semaine passée, les discussions entre joueurs ont été plus nombreuses que d'habitude. Il y a eu une prise de conscience dans le groupe. Nous rapportons un point qui risque de compter en fin de saison, alors que nous sommes un peu dans le creux de la vague. C'est encourageant. Mais pour passer de bonnes fêtes, il va falloir battre Boulogne. Parce que nous devons poser notre empreinte sur ce championnat et que c'est le bon match pour le faire. À Amiens, nous avons maîtrisé le match, mais un peu comme à Ajaccio, nous avons manqué d'efficacité. Pour autant, nous n'allons pas faire la fine bouche. Si nous bonifions ce point contre Boulogne, ce sera parfait. »
« Pas le droit de passer à travers en Coupe »
Le Racing devra auparavant négocier son 8e tour de Coupe de France contre Sedan vendredi (20 h 45) à la Meinau. « Même si tout le monde connaît nos objectifs en championnat, nous n'avons pas le droit de passer à travers », prévient Pierre Ducrocq, vainqueur de l'épreuve en 1998 avec le PSG. « D'autant qu'une aventure en Coupe fait souvent du bien à un groupe. »
L'Alsace -
jean a écrit, le 2008-12-10 02:07:28 : Non bibi O:) moi je vois les choses différement.
Pour moi jaf/othon/bah/carlier et peut-être même weber ont le potentiel L1 avec plus où moins de travail.
Je serais beaucoup plus nuancé sur nombre de cadres.
je ne vois d'ailleurs pas le match d'hier soir sous le même angle.
Je trouve limite étonnant que pêle mêle ducrocq, lacour, cohade et james fanchone puissent être crédités d'un bon match et traoré/carlier d'un mauvais.
Si ces milieux saaient remonté plus vite et adressé de bons ballons la partie aurait été fort différente.
Dès le quasi début une seule action dans son suivi illustre ces manques:
7° james à le ballon côté droit traoré et carlier sont dans la surface et font des appels, james centre au 4eme poteau :)) , cohade côté gauche hérite du ballon. Nos deux compères sont toujours en mouvement dans la surface, cohade centre au 3,5eme poteau sur james qui butent sur un défenseur.
C'est à l'image des derniers matchs et montre le principal manque de l'an dernier:
- lacour ne sera jamais rien d'autre qu'un joueur polyvalent moyen qui se dépense sans compter tout en pénalisant le jeu
- cohade à l'image d'abdessaki et pagalou, doit être au top physiquement et mentalement pour faire la différence, parce que cela reste un joueur moyen+.
- james c'est l'aillier qui déborde de façon épisodique, qui à pour lui de s'être montré assez efficace même si niveau foot la plupart de ses prestations ont été fantomatiques
- ducrocq c'est notre nouveau devaux
Bref je ne vais pas faire le tour, mais si on ne fait pas progresser ces jeunes et qu'on les entoure par d'autres joueurs, on redescend aussi sec si on monte en gardant ces cadres là!
entièrement d'accord avec cette analyse, à part peut-être un bémol pour Traoré qu'on n'a vraiment pas beaucoup vu !
Nous rejoignons visiblement là ce que pense le coach : s'appuyer sur un groupe de jeunes pas tous encore parfaitement mûrs, mais prometteurs pour l'avenir du Racing -
Amiens - RCS, côté tribunes
Minimum syndical. Comme le nul du RCS, comme l'ambiance à la Licorne, comme l'article qui suit.
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On sent le poids des absences dans l'effectif mais nos titulaires vont revenir au fil des semaines.
En attendant ce n'est pas un mauvais match nul sachant que ce genre de matchs on les gagnera à l'avenir et au complet. -
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Citation: Fait marquant : l'envahissement du terrain par un Strasbourgeois sanguinaire suite au pénalty de Cohade. Il reprendra immédiatement sa place en tribune.
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