François Keller
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sednaEn étant champion de son groupe de CFA2 l'an dernier, il a à l'évidence fait ses preuves à ce niveau. C'est à lui de "grandir" en même temps que son équipe et s'il parvient à gravir les échelons, il n'y a aucune raison qu'il ne devienne pas le grand entraineur qui marquera son époque au Racing. Il est parfois plus facile de commencer en bas de l'échelle plutôt que d'être exposé trop rapidement sous les feux de la rampe. Entamer la longue remontée du club, c'est peut-être la chance de sa vie professionnelle. -
Et puis, il commence à avoir de l'expérience en CFA comme en CFA 2 le bougre, 8 ans qu'il entraîne la réserve maintenant.
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Ce message est une brève publiée par katzo68.
Le contrat d'entraineur de François Keller, pour une durée de 5 ans, a été officialisé.
Source: L'Alsace -
Keller a tout en durée
François Keller s'est longtemps interrogé sur son avenir après s'être inscrit début juillet au pôle emploi. Aujourd'hui, l'entraîneur du Racing peut s'appuyer sur un CDD de cinq ans pour mener à bien son projet sportif. Photo Jean-Marc Loos
Après avoir souffert cet été d'un chômage qu'il n'avait jamais connu, l'entraîneur du Racing s'est engagé sur un projet à long terme en signant un CDD de cinq saisons. Une sécurité qui ne l'exonère pas de la pression du résultat.
François, le nouveau patron du Racing Frédéric Sitterlé disait l'autre jour que vous avez préféré signer un long CDD qu'un CDI et qu'il trouvait cela étonnant, en contradiction en tout cas avec ce qui se passe habituellement dans le monde de l'entreprise...
(Il sourit) Oui, il m'a dit la même chose, que le football était vraiment un milieu à part. Dans ses entreprises, quand il fait signer un CDI à quelqu'un, la personne lui saute au cou. Dans le foot, c'est différent : pour travailler dans la durée, la meilleure solution pour un coach est un CDD long. Frédéric en a été d'autant plus surpris que le jour où nous sommes tombés d'accord, il y a une dizaine de jours, il avait rencontré dans l'heure précédente Jean-Marc Kuentz (Ndlr : le directeur du centre de formation) qui, lui, avait souhaité ne s'engager qu'un an pour voir comment allait évoluer le projet.
Quand votre contrat prendra-t-il effet ?
Dès que je l'aurai signé, puisque ce n'est pas encore fait. Juste le temps de le préparer. Mais il sera rétroactif au 1 er septembre.
Comment avez-vous vécu les mois de juillet et août où vous avez dirigé l'équipe tout en étant chômeur ?
Pour la première fois de ma vie, j'ai effectivement connu le chômage. Mais on m'a demandé de reprendre l'équipe et comme j'ai été dans l'action tout de suite, je ne l'ai pas aussi mal vécu que si j'étais resté enfermé à la maison à ne rien faire. Le plus dur dans ces cas-là, c'est l'isolement. Ça a été traumatisant quand même, mais j'ai évité cet isolement. Alors qu'avant le 22 août, jour de la liquidation judiciaire et de la reprise par Frédéric Sitterlé, l'hypothèse que tout pouvait s'arrêter n'était pas complètement à écarter, il y a eu une solidarité de tous les salariés. Pourtant, beaucoup savaient qu'ils avaient toutes les chances de ne pas pouvoir monter dans le train qui redémarrerait. Mais nous, techniciens, nous sommes dit que de toute façon, nous n'aurions pas fait tout ça pour rien. Ne serait-ce que pour les gamins à qui nous avons permis de reprendre l'entraînement le 18 juillet.
« Ça a été exténuant »
Depuis votre accord avec Frédéric Sitterlé, on imagine que vous dormez mieux...
En fait, j'ai passé ma meilleure nuit avant le premier match à Forbach le 27 août. Parce qu'enfin, je savais que le lendemain, nous allions reparler football. Tout ce qui a précédé a été exténuant. J'ai enchaîné les semaines avec huit nouvelles têtes à l'entraînement. Quand huit autres arrivaient, je négociais parallèlement avec les huit de la semaine précédente. Aujourd'hui, je suis content d'avoir construit un groupe, de pouvoir élaborer un plan de travail, bref, de faire mon vrai métier.
Avec un stress moindre ?
Non, le stress est toujours là, parce que j'ai désormais une obligation de résultats que je n'avais pas les années précédentes lorsque j'entraînais l'équipe réserve. J'estime qu'il me manque encore deux ou trois joueurs pour être complètement serein. Mais j'estime avec le recul que dans les conditions que le club a traversées ces derniers mois, nous avons fait le maximum et le job. J'espère que ça suffira pour monter en CFA.
L'Alsace -
Un court entretien qui en dit long. Qu'est-ce que cela fait du bien de lire, sur le club, des informations qui respirent une vrai connaissance du foot et des règles fondamentales à suivre lorsqu'on souhaite construire un club sur des bases saines. Pourvu que cet état d'esprit dure.
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Le parallèle avec Christian Gourcuff a été évoqué pour F. Keller qui connaît maintenant la maison bleue par coeur. On lui souhaite au moins la même réussite et longévité.
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« On montera si on le mérite »
Samedi dernier, le Racing a perdu à domicile face à Pontarlier (1-2) et, au regard de son statut dans le championnat de France amateur 2, cela fait désordre. Sans fuir ses responsabilités, l'entraîneur, François Keller, ne fait pas une montagne de cet échec. Il a replongé son groupe dans le travail, face à ses lacunes. Entretien.
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- Comment avez-vous digéré la déception liée à la défaite face à Pontarlier ?
- On a fait un debriefing, mardi matin, tenté d'analyser les raisons qui ont provoqué cette défaite. À mes yeux, il y a surtout la nécessité d'être plus efficace devant le but et de se montrer meilleur à la récupération.
« Je savais que l'on n'était pas imbattable »
Je ne crains pas trop de conséquences mentales. Si le groupe est costaud, il réagira. Et je ne suis pas convaincu que c'est en répétant qu'il faut gagner que l'on finit par gagner. Cela serait trop facile. D'ailleurs, face à Pontarlier, quant à l'état d'esprit, je n'ai rien à redire.
- Ne craignez-vous pas que les petits du championnat se montrent moins respectueux et vous causent dès lors plus de problèmes ?
- Je savais que l'on n'était pas imbattable. Une défaite comme celle-là va nous rendre attentifs. Le championnat va être long et nous devons déjà faire face à des problèmes d'effectif. Sow en a pour deux mois en raison d'une rupture partielle du tendon rotulien. Pinaud est absent pour une dizaine de jours. La marge de manoeuvre était réduite. Elle se réduit encore.
- Quel regard portez-vous sur le championnat ?
- Si je me réfère à celui de l'an dernier, cinq-six équipes pourraient jouer le haut du tableau. Chacune aura des passages à vide. Je me souviens que Sarre-Union était relégable à la trêve hivernale. Je me souviens qu'avec la réserve, on s'était retrouvé avec dix points d'avance, avant de souffrir en mars.
- N'êtes-vous pas craintif par rapport à l'impérieuse nécessité de remonter ?
- De toute façon, sur un championnat, on monte si on le mérite. Le Racing montera s'il le mérite.
- Dans ce cadre, quelle place accordez-vous au match de Coupe de France qui vous attend à Mutzig samedi ?
- On a souffert sur le terrain de Weyersheim. On souffrira face à un adversaire motivé, coaché par quelqu'un que je connais bien. On alignera la meilleure équipe possible avec l'envie toute simple de passer.
DNA -
J'avoue vraiment avoir du mal a comprendre ce que Francois Keller évoque par "nous traversons une crise de confiance".
Même en CFA2 l'entraineur va commencer à inventer des crises ??!
Nous ne sommes pas plutot actuellement, et tout simplement, pénalisé en fin de match par le lourd travail physique demandé aux joueurs pour rattraper le retard dans la preparation...? -
Non, car c'est en fin de match que l'on vient de remporter nos deux dernières rencontres. Il y a avant tout un énorme problème d'efficacité, et sans confiance, tu n'es pas efficace.
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C'est vrai, mais tout de meme, contre des equipes bien plus faible sur le papier.
Et honnetement j'ai l'impression qu'on souffre vraiment physiquement.
Un flagrant manque de "pep's" ... Acceleration, dedoublement, etc. -
Il était présent hier soir à la conférence publique à la Maison de l'Alsace à Paris. Il a dit que les recherches d'un nouvel attaquant sont plus ou moins au point mort en ce moment. Il a aussi dit qu'il s'attendait à ce coup de mou actuel qui n'est que la conséquence du gros travail physique fourni durant la préparation; il survient certes plus tard que d'ordinaire mais ce n'est que parce que la préparation a elle aussi été retardée en raison de tous les problèmes qu'on connaît.
Sinon il m'a fait belle impression, c'est un vrai passionné qui semble très proche de ses joueurs. Il disait recevoir régulièrement des coups de fil des joueurs parti cet année (il a évoqué Rivieran et Benedick) qui lui disaient que leur rêve c'est de pouvoir revenir dans quelques saisons au Racing en National ou en Ligue 2. -
D'ailleurs y a t'il un CR ou une réécoute de cette conférence disponible?
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faut espérer qu'il soit l'homme de la situation, je le souhaite.
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François Keller récompensé
François Keller, meilleur entraîneur bas-rhinois. Archives Jean-Marc Loos
Après Yusuf Arslan, récompensé par l'Amicale des éducateurs d'Alsace du Trophée Paul Frantz 68 (notre édition d'hier), c'est François Keller que Dominique Lihrmann, président de l'Amicale, et son équipe vont honorer aujourd'hui à la Ligue d'Alsace. L'entraîneur du Racing Strasbourg succède ainsi à Hervé Sturm (Schirrhein) et Yves Hallet (Saverne), les deux précédents lauréats du Trophée Paul Frantz 67.
L'Alsace -
Ce message est une brève publiée par katzo68.
L'Amicale des éducateurs d'Alsace a décerné le prix Paul Frantz 67 (meilleur entraîneur bas-rhinois de l'année) à François Keller.
Source: L'Alsace -
57 heures d'appels sortants sur sa facture de portable en août (+)
(l'Equipe Mag) -
Il y a un article sur le Racing dans l'Equipe mag ou c'est juste une brève ?
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Une page sur le Racing, dans un dossier "Tombés de haut" sur Grenoble, Monaco et Strasbourg.
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Et avant jeudi, François Keller sera l'invité du Mojito Football Club ce lundi à 18h, pour parler de foot en général, de sa vision du foot, ses influences tactiques, le métier d'entraîneur, son expérience à Fulham, etc. :)
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Ce message est une brève publiée par paolo.
François Keller sera l'invité du Mojito Football Club, ce lundi de 18h à 20h sur RBS.
Source: Mojito Football Club -
Pour retrouver l'entretien avec François Keller au Mojito FC hier, voici le lien du podcast : http://mojitofc.net/saison2/emissions/MOJITO_S02E13_05122011.mp3
Un bon client l'ami François : de la bonne humeur, des anecdotes sympas, des analyses fines ; bref ce fut un excellent moment (+)
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Retrouvez, entre autres, l'histoire de Mohamed Al Fayed, président de Fulham, qui, en 1999, débarque à l'entrainement avec Michael Jackson
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Pas mal l'émission d'hier.
J'ai put écouter la deuxième partie, j'ai bien aimé et je vais m'empresser d'écouter la première partie. -
J-1 avant la rencontre avec François Keller au local de la Fédé, l'occasion de mieux le connaître en tant qu'homme et en tant qu'entraîneur, mais également pour savoir comment il a monté son équipe cet été et qui il envisage de recruter. Le mec étant un bon client, il risque aussi d'y avoir pas mal d'anecdotes croustillantes.
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