Jafar Hilali
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paoloJe m'ouvre une bouteille de champagne, euh de bière de Noël (faut pas déconner quand même), si Jafar se fait retoquer
~o) -
Bon alors, c'est quand qu'Hil' lali la décision de la DNCG ?
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Tiens, je me permets d'un post sur un autre forum pour le mettre aussi ici :
Une petite recherche dans le dictionnaire :
Neuneu (orthographe rectifiée de 1990)
Personne niaise et peu dégourdie.
Niais (masculin)
(Figuré) Qui, dans ses paroles et ses actions, montre de l'inexpérience et de la sottise.
Sottise (féminin)
Défaut d'esprit et de jugement.
Dégourdi
Qui est adroit, avisé, plein de ressources.
Au vue de ces définitions, je confirme, que : Hilali est un monsieur qui admet de lui même son inexpérience (dans le football), de la même façon, il a prouvé a plusieurs reprises ses défauts de jugement (notamment dans ses relations avec les employés, les joueurs, et les partenaires du club), ce qui prouve bien sa sottise. De tout cela, j'en déduis qu'on peut bien le qualifier de niais. Enfin, comme il le reconnait lui même, c'est une personne peu dégourdie (notamment devant les médias), ce qui me permet d'affirmer que le qualificatif neuneu est totalement approprié pour ce personnage, et ne révèle en aucun cas de l'insulte, mais du simple constat que tout à chacun peu faire.
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balchoille a écrit, le 2010-12-07 11:17:52 : pas de nouvelle bonne nouvelles soit pas presser conan
Pas de nouvelles signifie surtout statu quo dans les autorisations de recrutement et d'augmentation de masse salariale.
Mais pour ceux en attente de leur contrat, ou de la validation de celui-ci, c'est vrai, faut pas être pressé, c'est juste le chômage qui est au bout de la route ... -
paolo a écrit, le 2010-12-07 12:00:04 : Je m'ouvre une bouteille de champagne, euh de bière de Noël (faut pas déconner quand même), si Jafar se fait retoquer
~o)
tu ouvres une bouteille si le club n'a pas l'autorisation de pouvoir recruter les deux joueurs indispensables à sa montée en L2 ???? -
balchoille a écrit, le 2010-12-07 11:17:52 : pas de nouvelle bonne nouvelles soit pas presser conan
C'est juste une constatation, ca fait 10 jours qu'on a pas entendu d'âneries dites ou provoquées de sa part, ce qui est rare pour être souligné.
Le fait que ca tombe pile poil au moment du passage à la DNCG, me fait craindre le pire. Le stade, je pense que personne de sensé n'a prit ce projet au sérieux... -
Indispensables, est un grand mot
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knekbull a écrit, le 2010-12-07 21:08:32 :
tu ouvres une bouteille si le club n'a pas l'autorisation de pouvoir recruter les deux joueurs indispensables à sa montée en L2 ????
Juste pour resituer le débat, là question n'est pas de se demander si on aura l'autorisation ou pas de recruter des joueurs.
La question est "le Racing a t'il joué le dernier match pro de son existence face à Amiens il y a 10 jours?". -
Et avant de parler de 2 nouveaux joueurs, il faudrait s'assurer que Mathlouthi reste dans l'effectif, ce qui n'est pas fait vu le traitement qu'il a subit.
(merci Hilali ! (+))
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conan a écrit, le 2010-12-07 21:12:32 : C'est juste une constatation, ca fait 10 jours qu'on a pas entendu d'âneries dites ou provoquées de sa part, ce qui est rare pour être souligné.
Tu ne comptes pas le centre de formation qui se transforme en stages Léonard Specht pour petits coréens fortunés ? :D -
On ne les comptes plus, ce n'est qu'une absurdité parmi tant d'autres
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@ Porte-parole ès-web de Jafar-le-Magnifique: La montée en L2 cette année impose de renouveler la furlanesque série en améliorant le nombre.
11 serait très insuffisant.
Il faudrait également, léger détail, simple détail, inverser le sens du résultat.
@Conan: Notre grande amie, dame DNCG a-t-elle le pouvoir de retirer le statut pro d'un club en cours de saison et/ou de mettre un terme à la présence de ce club dans la compétition où il évolue? -
conan a écrit, le 2010-12-07 21:14:36 : knekbull a écrit, le 2010-12-07 21:08:32 :
tu ouvres une bouteille si le club n'a pas l'autorisation de pouvoir recruter les deux joueurs indispensables à sa montée en L2 ????
Juste pour resituer le débat, là question n'est pas de se demander si on aura l'autorisation ou pas de recruter des joueurs.
La question est "le Racing a t'il joué le dernier match pro de son existence face à Amiens il y a 10 jours?".
La DNCG n'a aucun élément pour prendre une telle décision. Les garanties qu'elle a prise en début de saison pour que le racing tienne jusqu'au bout ont été respectées (centre de formation et promesse d'abandon de compte courant si besoin) à ce que j'ai pu en déduire dans les déclarations des uns et des autres dans les médias. Le risque majeur pour moi est de ne pouvoir valider ni Betsch, ni Mathlouthi et de ne pas pouvoir recruter Noro ni Duhamel si la dncg maintient sa position sur la masse salariale. Cette équipe a de la qualité et il ne manque pas grand chose à Fournier pour nous offrir une belle seconde partie de saison. Moi j'y crois à cette montée en L2 et j'espère déboucher le champagne en fin de saison. (et même trinquer avec deadwing et paolo ;-) ) -
Il est sûr que quand on écarte de la main les articles précis et détaillés de Godin, on a l'impression que les consignes ont été respectés.
Du genre :
Citation: Sous l'oeil du gendarme
Pour Jafar Hilali, accompagné cet après-midi de Christophe Cornelie et Bernard Barberi, l'expert comptable, le passage devant la DNCG revêt une importance capitale. Photo Dominique Gutekunst
Le club strasbourgeois sera reçu cet après-midi par la DNCG (1). Son dossier tient-il vraiment la route ? Analyse avant un rendez-vous capital pour l'avenir.
Jafar Hilali le disait lors de sa toute première visite à l'effectif professionnel le 3 novembre : il espère obtenir ce jeudi, lors de l'audition du Racing devant la DNCG (14 h 30), la levée de la mesure d'encadrement de la masse salariale à laquelle est soumis son club depuis janvier. L'espoir du propriétaire londonien est-il justifié ? Décryptage.
Le plan de trésorerie tient-il la route ? Jafar Hilali l'a répété à plusieurs reprises : « La trésorerie est assurée jusqu'en juin. » Après le conflit du début 2010 avec les collectivités en général et la municipalité strasbourgeoise en particulier, le club va - c'est vrai - bénéficier en 2010-2011 de subventions presque doublées (2). Un apport d'argent frais estimé à 2,35 millions par le RCS, qui a élaboré son budget sur l'hypothèse d'une 2e place. Ce montant inclut toutefois une prime d'accession en Ligue 2 de 200 000 euros encore loin d'être acquise à ce stade de la saison.
Par ailleurs, même si ce n'est pas illogique dans un bilan consolidé (qui englobe les charges et recettes du centre de formation), la direction londonienne a intégré dans son plan de trésorerie l'intégralité de la vente des bâtiments du centre à la Ville de Strasbourg. Soit 1,6 million (4,1 millions minorés du remboursement anticipé d'un prêt de 2,5 millions auprès d'un établissement bancaire).
Le contrat de cession devrait être signé dans quelques jours. En contrepartie, les Londoniens accorderont un droit de préemption - en cas de revente du club - aux actionnaires minoritaires propriétaires de plus de 5 % (Robert Lohr, Egon Gindorf et Dominique Pignatelli). Dans les faits, la section pro ne récupérera que 500 000 euros, en remboursement d'un prêt du même montant qu'elle avait accordé, lors de la construction il y a dix ans, à l'association support RCS qui gère le centre. « Le reliquat de 1,1 million ne remontera pas sur les comptes de la SASP (3), ni ne partira à Londres », garantit l'adjoint strasbourgeois aux finances Alain Fontanel. « La DNCG va surtout vérifier ce jeudi deux choses : un, si la trésorerie, particulièrement tendue ces trois prochains mois, n'a pas été surévaluée et sera suffisante ; deux, si le budget présenté est réaliste et si les économies promises lors de l'audition précédente en juillet ont été réalisées. Dans le cas contraire, Jafar Hilali devra refaire un chèque. »
La masse salariale des pros a-t-elle été suffisamment réduite ? Les joueurs peuvent aisément en témoigner : les rémunérations pratiquées cette saison à Strasbourg n'ont plus aucun rapport avec les émoluments somptuaires des années d'opulence. Plafonnée à 1,5 million par la DNCG, la masse salariale du groupe pro présentée ce jeudi sera légèrement supérieure : 1,56 million. Rappelons que la tolérance du gendarme financier de la LFP est de 3 %, soient 45 000 euros.
Le RCS dépassait donc légèrement cette limite avant que comme annoncé dans « L'Alsace » du 11 novembre, il ne se sépare hier de Victor Correia. Contre une indemnité forfaitaire de 15 000 euros, l'attaquant guinéen a résilié un bail qui courait jusqu'en juin. Son poids salarial sur les sept derniers mois (toutes charges comprises) représentait environ 40 000 euros. Le club bas-rhinois en économise ainsi 25 000.
Pas anodin, mais pas suffisant cependant pour compenser l'omission un brin étonnante de Boubacar Kébé. Pour 2010-2011, le salaire du Burkinabé est annoncé à... 0 euro. Certes, l'attaquant, blessé depuis le début de saison, est pour le moment pris en charge par l'assurance maladie. Mais l'ex-Nîmois, qui a déjà repris l'entraînement collectif, espère jouer en CFA 2 avant la trêve de Noël et postuler pour une place dans le groupe pro après. Il ne sera alors plus en arrêt maladie. Sa rétribution de janvier à juin s'élève tout de même à 72 000 euros, charges patronales non comprises. De quoi alourdir sensiblement la masse salariale globale et, peut-être, faire tiquer la DNCG.
Le budget est-il crédible ? Avec des dépenses de 9,3 millions pour des recettes de 4,5, le budget prévisionnel 2010-2011 fait apparaître un déficit de 4,8 millions que la direction du RCS compte boucher de la façon suivante :
1. 950 000 euros d'indemnités de mutation : 600 000 pour le transfert de Bah à Stuttgart, 100 000 pour celui de Franck Dja Djedje à Arles-Avignon et un bonus de 250 000 euros versé par Lorient pour la première sélection A de Kévin Gameiro (4).
2. 1,6 million - à quelques fractions près - de produit exceptionnel lié à la vente du centre de formation (voir ci-dessus).
3. Un abandon de compte courant de 2,8 millions. Avant la révision du budget DNCG le 15 novembre, l'intéressement sur la revente de Kévin Gameiro (30 % au-dessus de 3 millions d'euros) avait été comptabilisé pour - précisément - 2,8 millions, ce qui induisait un transfert du néo-international pour 12,3 millions avant le 30 juin 2011. Les dirigeants ont fini par comprendre que la DNCG n'appréciait que très modérément les recettes aléatoires. Bien entendu, si la cession de Gameiro était réalisée avant fin juin, le bonus récupéré réduirait d'autant leur abandon de créances.
Dossier : Stéphane Godin
(1) Direction nationale du contrôle de gestion de la Ligue de Football Professionnel.
(2) Celles de l'exercice précédent figurent néanmoins au compte de résultats 2009-2010 pour environ 750 000 euros.
(3) Société anonyme sportive professionnelle, autrement dit le club pro, qui validera les comptes 2009/2010 en AG le mercredi 8 décembre à 14h30.
(4) Le club morbihannais a jusqu'au 15 juillet 2011 pour payer. Passé le 1er juillet 2011, cette indemnité devra être retirée du budget 2010-2011.
L'Alsace
Dépassement de 15 000 € de la masse salariale plafonnée (marge de tolérance incluse), le salaire de Boubacar Kébé à 0 € sur l'année, entre autre.
Ils doivent vraiment se demander ce que veut Hilali, a toujours cherché à les entuber ici et là. Et il y a un moment où ils seront très certainement exaspérés de ce petit jeu. Une rétrogradation à titre conservatoire est tout à fait envisageable. -
Si l'on monte, j'èspère voir hilali au milieu de la pelouse, micro à la main lancer une ola.
Nan mais sans deconner, comment peut on même esperer une monter avec une XXX pareille à la tête du club?
Qu'on se plante une fois pour toute, s'il le faut pour se soigner de ce cancer hilalien. -
knekbull a écrit, le 2010-12-07 21:23:39 : Cette équipe a de la qualité et il ne manque pas grand chose à Fournier pour nous offrir une belle seconde partie de saison.
Oh oui, trois fois rien. Des sous. Les sous qu'on a pas et que la DNCG, cette vilaine, nous interdit de dépenser. -
Pour marger sur Dayan on avait de l'argent pourtant
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Attends, il y a une différence entre mettre des sous pour des gens qui parlent bien (et un peu finance) que des mecs qui passent leurs journées à taper dans un ballon rond. Quel intérêt franchement ?
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il-vecchio a écrit, le 2010-12-07 21:20:03 :
@Conan: Notre grande amie, dame DNCG a-t-elle le pouvoir de retirer le statut pro d'un club en cours de saison et/ou de mettre un terme à la présence de ce club dans la compétition où il évolue?
Il est arrivé que des clubs pros ne finissent pas la saison. C'est notamment arrivé à Brest et a St Brieuc dans les années 90... Et rien ne dit que ca nous pend pas a la gueule... -
Bravo les gars de la fédé pour cette synthèse. Et puis cette pharse de Christophe Bouchet est tellement vraie... Me rappelle le clip d'UNKLE ou on voit un Jafar se faire renverser :
" Les nouveaux dirigeants du Racing sont
comme des lapins dans les phares d'une
voiture : ils s'affolent, courent dans tous
les sens et vont finir par se faire écraser. »
(Christophe Bouchet, directeur général
de l'agence de marketing Sportfive -
L'Alsace, le 19.10.10)
Coriace le Jafar... -
deadwing a écrit, le 2010-12-07 21:38:11 : Il est sûr que quand on écarte de la main les articles précis et détaillés de Godin, on a l'impression que les consignes ont été respectés.
Du genre :
Citation: Sous l'oeil du gendarme
Pour Jafar Hilali, accompagné cet après-midi de Christophe Cornelie et Bernard Barberi, l'expert comptable, le passage devant la DNCG revêt une importance capitale. Photo Dominique Gutekunst
Le club strasbourgeois sera reçu cet après-midi par la DNCG (1). Son dossier tient-il vraiment la route ? Analyse avant un rendez-vous capital pour l'avenir.
Jafar Hilali le disait lors de sa toute première visite à l'effectif professionnel le 3 novembre : il espère obtenir ce jeudi, lors de l'audition du Racing devant la DNCG (14 h 30), la levée de la mesure d'encadrement de la masse salariale à laquelle est soumis son club depuis janvier. L'espoir du propriétaire londonien est-il justifié ? Décryptage.
Le plan de trésorerie tient-il la route ? Jafar Hilali l'a répété à plusieurs reprises : « La trésorerie est assurée jusqu'en juin. » Après le conflit du début 2010 avec les collectivités en général et la municipalité strasbourgeoise en particulier, le club va - c'est vrai - bénéficier en 2010-2011 de subventions presque doublées (2). Un apport d'argent frais estimé à 2,35 millions par le RCS, qui a élaboré son budget sur l'hypothèse d'une 2e place. Ce montant inclut toutefois une prime d'accession en Ligue 2 de 200 000 euros encore loin d'être acquise à ce stade de la saison.
Par ailleurs, même si ce n'est pas illogique dans un bilan consolidé (qui englobe les charges et recettes du centre de formation), la direction londonienne a intégré dans son plan de trésorerie l'intégralité de la vente des bâtiments du centre à la Ville de Strasbourg. Soit 1,6 million (4,1 millions minorés du remboursement anticipé d'un prêt de 2,5 millions auprès d'un établissement bancaire).
Le contrat de cession devrait être signé dans quelques jours. En contrepartie, les Londoniens accorderont un droit de préemption - en cas de revente du club - aux actionnaires minoritaires propriétaires de plus de 5 % (Robert Lohr, Egon Gindorf et Dominique Pignatelli). Dans les faits, la section pro ne récupérera que 500 000 euros, en remboursement d'un prêt du même montant qu'elle avait accordé, lors de la construction il y a dix ans, à l'association support RCS qui gère le centre. « Le reliquat de 1,1 million ne remontera pas sur les comptes de la SASP (3), ni ne partira à Londres », garantit l'adjoint strasbourgeois aux finances Alain Fontanel. « La DNCG va surtout vérifier ce jeudi deux choses : un, si la trésorerie, particulièrement tendue ces trois prochains mois, n'a pas été surévaluée et sera suffisante ; deux, si le budget présenté est réaliste et si les économies promises lors de l'audition précédente en juillet ont été réalisées. Dans le cas contraire, Jafar Hilali devra refaire un chèque. »
La masse salariale des pros a-t-elle été suffisamment réduite ? Les joueurs peuvent aisément en témoigner : les rémunérations pratiquées cette saison à Strasbourg n'ont plus aucun rapport avec les émoluments somptuaires des années d'opulence. Plafonnée à 1,5 million par la DNCG, la masse salariale du groupe pro présentée ce jeudi sera légèrement supérieure : 1,56 million. Rappelons que la tolérance du gendarme financier de la LFP est de 3 %, soient 45 000 euros.
Le RCS dépassait donc légèrement cette limite avant que comme annoncé dans « L'Alsace » du 11 novembre, il ne se sépare hier de Victor Correia. Contre une indemnité forfaitaire de 15 000 euros, l'attaquant guinéen a résilié un bail qui courait jusqu'en juin. Son poids salarial sur les sept derniers mois (toutes charges comprises) représentait environ 40 000 euros. Le club bas-rhinois en économise ainsi 25 000.
Pas anodin, mais pas suffisant cependant pour compenser l'omission un brin étonnante de Boubacar Kébé. Pour 2010-2011, le salaire du Burkinabé est annoncé à... 0 euro. Certes, l'attaquant, blessé depuis le début de saison, est pour le moment pris en charge par l'assurance maladie. Mais l'ex-Nîmois, qui a déjà repris l'entraînement collectif, espère jouer en CFA 2 avant la trêve de Noël et postuler pour une place dans le groupe pro après. Il ne sera alors plus en arrêt maladie. Sa rétribution de janvier à juin s'élève tout de même à 72 000 euros, charges patronales non comprises. De quoi alourdir sensiblement la masse salariale globale et, peut-être, faire tiquer la DNCG.
Le budget est-il crédible ? Avec des dépenses de 9,3 millions pour des recettes de 4,5, le budget prévisionnel 2010-2011 fait apparaître un déficit de 4,8 millions que la direction du RCS compte boucher de la façon suivante :
1. 950 000 euros d'indemnités de mutation : 600 000 pour le transfert de Bah à Stuttgart, 100 000 pour celui de Franck Dja Djedje à Arles-Avignon et un bonus de 250 000 euros versé par Lorient pour la première sélection A de Kévin Gameiro (4).
2. 1,6 million - à quelques fractions près - de produit exceptionnel lié à la vente du centre de formation (voir ci-dessus).
3. Un abandon de compte courant de 2,8 millions. Avant la révision du budget DNCG le 15 novembre, l'intéressement sur la revente de Kévin Gameiro (30 % au-dessus de 3 millions d'euros) avait été comptabilisé pour - précisément - 2,8 millions, ce qui induisait un transfert du néo-international pour 12,3 millions avant le 30 juin 2011. Les dirigeants ont fini par comprendre que la DNCG n'appréciait que très modérément les recettes aléatoires. Bien entendu, si la cession de Gameiro était réalisée avant fin juin, le bonus récupéré réduirait d'autant leur abandon de créances.
Dossier : Stéphane Godin
(1) Direction nationale du contrôle de gestion de la Ligue de Football Professionnel.
(2) Celles de l'exercice précédent figurent néanmoins au compte de résultats 2009-2010 pour environ 750 000 euros.
(3) Société anonyme sportive professionnelle, autrement dit le club pro, qui validera les comptes 2009/2010 en AG le mercredi 8 décembre à 14h30.
(4) Le club morbihannais a jusqu'au 15 juillet 2011 pour payer. Passé le 1er juillet 2011, cette indemnité devra être retirée du budget 2010-2011.
L'Alsace
Dépassement de 15 000 € de la masse salariale plafonnée (marge de tolérance incluse), le salaire de Boubacar Kébé à 0 € sur l'année, entre autre.
Ils doivent vraiment se demander ce que veut Hilali, a toujours cherché à les entuber ici et là. Et il y a un moment où ils seront très certainement exaspérés de ce petit jeu. Une rétrogradation à titre conservatoire est tout à fait envisageable.
Il y a beaucoup d'articles tendancieux. Celui de ce jour sur certains litiges non provisionnés est encore un exemple: on met le doigt sur des points qui pourraient être néfastes au club (et qui ne le seront pas) en oubliant ceux qui pourraient être favorables au club. Stephane Godin oublie de dire que le budget au 30/06/2011 est certifié par deux commissaires aux comptes, ces deux n'ayant émis aucune réserve comme indiqué dans les DNA. Si aucune réserve n'est émise, c'est que les estimations comptables de la direction ne sont pas significativement fausses et donc que les provisions sont suffisantes.
Quand on constitue une provision on le fait sur la base d'une estimation, le plus généralement d'un avocat qui suit la procédure en cours. En émettant ces estimations et en certifiant un budget ou des comptes, avocats et commissaires aux comptes (qui prêtent serment devant la cour d'appel et dépendent du ministère de la justice) engagent leur responsabilité professionnelle.
Ce qu'il écrit comme n'étant pas provisionné n'est qu'un passif éventuel et en normes comptables françaises on ne provisionne pas les passifs éventuels. Ci-joint les textes:
" Une entité doit comptabiliser une provision si et seulement si :
- elle a une obligation actuelle résultant d'un événement passé ;
- il est probable (c'est-à-dire plus probable qu'improbable) qu'elle sera tenue de transférer des avantages économiques pour éteindre l'obligation ; et
- le montant de l'obligation peut être estimé de manière fiable.
Le montant de la provision représente la meilleure estimation du montant nécessaire à l'extinction de l'obligation à la date de clôture. Lorsque les effets de l'actualisation sont significatifs, le montant de la provision est égal à la valeur actuelle du montant attendu que l'on pense nécessaire pour éteindre l'obligation.
Une obligation actuelle peut résulter d'une obligation légale ou implicite. Une obligation actuelle résultant d'un événement passé signifie que l'entité n'a pas d'autre solution réaliste que d'éteindre l'obligation. Si l'entité peut éviter des dépenses futures par des mesures futures, elle n'a aucune obligation actuelle et ne comptabilise donc aucune provision.
Par exemple, une entité ne peut comptabiliser une provision sur la seule base de son intention d'engager des dépenses de mise en conformité ou d'une réglementation lui imposant cette mise aux normes, si elle peut éviter ces dépenses en changeant son mode de fonctionnement.
Lorsque tout ou partie du montant nécessaire à l'extinction d'une provision est susceptible d'être remboursé par un tiers, l'entité doit comptabiliser le remboursement en tant qu'actif séparé uniquement si elle a la quasi certitude de recevoir le remboursement lors de l'extinction de son obligation. Le remboursement à recevoir doit être présenté au bilan comme un actif et ne doit pas être compensé avec la provision. Le montant de tout remboursement attendu est indiqué en annexe. La compensation est autorisée au niveau du compte de résultat.
Une entité doit revoir ses provisions à chaque clôture et les ajuster pour refléter la meilleure estimation du montant qui serait nécessaire pour éteindre l'obligation à cette date.
Passifs éventuels
Un passif éventuel est :
- soit une obligation potentielle mais incertaine,
- soit une obligation actuelle qui n'est pas comptabilisée en tant que passif car il n'est pas probable qu'une sortie de ressources sera nécessaire ou que le montant de cette sortie ne peut pas être estimé de manière fiable.
Les passifs éventuels ne sont pas comptabilisés mais présentés en annexe, à moins qu'il ne s'agisse de passifs éventuels provenant d'un regroupement d'entreprises. "
La DNCG a caractère légal. Elle doit s'assurer que la loi est respectée tout comme les avocats et commissaires aux comptes. Si les commissaires aux comptes ont certifiés les comptes sans réserve comme le dit les DNA (s'ils l'écrivent c'est que c'est surement vrai), c'est que le montant de ce qui est provisionné correspond à ce qui doit être provisionné. Sur cette base là, la DNCG estimera également que ce qui est dans le budget correspond a ce qui doit y être.
Ainsi, faire paraître un article avec le titre "Le poids des provisions" est une manière tout à fait tendancieuse d'attirer l'attention du lecteur (qui n'y comprend pour la plupart rien aux normes comptables) sur des points qui pourraient être préjudiciables au Racing alors qu'ils ne le sont en rien.
De la même façon, je remets totalement en cause le passage suivant: "Car on peut se demander si celle-ci sera encline à faire preuve de clémence à l'égard d'un club aux prises avec de multiples litiges prud'homaux non provisionnés." La majorité des sociétés françaises a des litiges non provisionnés qui représentent des montant astronomiques. Au final, on se rend compte que les passifs éventuels ne se sont que très rarement transformés en décaissements. De la même façon, il y a plus de reprise de provision non utilisée que de reprise de provision utilisée pour les provision constitués par des sociétés plus prudente qu'il ne le faudrait.
Je tiens aussi à remettre en cause le passage suivant: "Thomas Azan (chargé des relations presse et webmaster), Catherine Cassel (billetterie) et Jean-Pierre Cochet (ex-directeur financier) contestent les critères qui ont conduit à leur départ et espèrent à eux trois 410 000 euros de réparation." Tout d'abors les termes juridiques employés ne sont pas les bons. Ensuite si ces salariés ont été licenciés pour des raisons économiques comme indiqué dans la presse, il plus improbable que probable que les prud'hommes donnent raison à la remise en cause du caractère économique des licenciements. En effet, les arguments que peut défendre le club sont plus que solides au regard de la dégradation financière du Racing et de ses revenus du fait de la rétrogradation successive en L2 puis National. Dans ces circonstances, il me parait tout a fait normal de ne rien provisionner. Je n'ai jamais vu une société avec une telle perte de revenus perdre aux prud'hommes face à des salariés remettant en cause le caractère économique de leur licenciement.
Autre passage qui me déplait: "Ces trois derniers font l'objet d'une procédure de licenciement pour faute grave." On cite les montants demandés, mais à aucun moment on n'explique qu'il est tout à fait normal et cohérent de ne rien provisionner au regard de la législation comptable. En effet, ces affaires sont récentes et je doute qu'il y ait le moindre élément qui permette d'étayer une quelconque provision à part la demande des salariés, qui ont raison de tenter leur coup. Si le club estime que le caractère de faute grave est justifié, il a raison de ne rien provisionner. Provisionner quelque chose pour ces litiges reviendrait quelque part à accepter qu'ils vont gagner aux prud'hommes et que la faute grave n'est ainsi pas justifiée.
Ce qu'écrit Stephane Godin est surement juste (ndlr: montant des demandes). C'est un excellent journaliste et il fait parfaitement son travail, même si cela me dérange qu'il rédige toujours des choses sur un verre à moitié vide et jamais sur un verre à moitié plein. C'est un journaliste sportif de premier plan mais s'il se lance sur des terrains ultra-techniques comme celui du droit (comptable et social) qui ne relèvent pas du tout de ses compétences (on ne peut pas être le meilleur partout), il faut qu'il soit prudent car le terrain est plus que glissant et ses articles sont très limites..... -
Y a que toi qui voit un verre à moitié plein, le problème est là.
Que ça soit comptablement juste ou pas de provisionner ces litiges, un jour il faudra du vrai argent pour les régler. Et même si ça ne correspondra pas aux montants demandés, l'accumulation n'en reste pas moins délirante et tuera le club.
Parce que dans le prochain exercice, celui où il n'y aura plus Gameiro, plus de primes diverses, plus de sponsors et plus d'abonnés, il faudra les budgétiser tous ces litiges.
Et y a un seul moyen pour nettoyer tout ça: le dépôt de bilan. -
Bel exposé de textes comptables avec explications à la clé.
Godin (approximations et supputations selon Jafar-le-Magnifique) est donc limite en matière comptable, je veux bien l'admettre.
Mais TROIS licenciements pour faute grave, n'est pas aussi quelque peu limite, voire au-delà des limites? N'est-ce pas pour le moins suspect? J'ai entendu le cas d'une société qui avait licencié près de 50 salariés pour faute grave, dans le seul but d'éviter de verser des indemnités.
Quelles sont donc les fautes graves reprochées??? Nulle part, je n'ai pu lire ces motifs de licenciement. -
Godin s'amuse à faire la listes de litiges du Racing. Ces litiges existent bel et bien, pas besoin d'avoir des connaissances du droit pour faire une liste. Pour le reste ce sont les institutions compétentes qui trancheront et le Racing paiera les pots cassés dans des proportions qui restent floues.
Citation: Le 10 novembre en conseil de surveillance, Jafar Hilali avait annoncé l'abandon potentiel de 2,8 millions de son compte courant d'associé pour équilibrer - si besoin - le budget 2010-2011. Mais le dossier présenté deux semaines plus tard devant le gendarme financier de la Ligue évoque un abandon de 2,55 millions (dont 150 000 serviraient au recrutement de trois joueurs au mercato). Pour compenser, Hilali a intégré à l'exercice 2010-2011 un bonus de 309 000 euros sur la vente de Magaye Gueye à Everton (Ndlr : si l'international espoirs dispute 15 matches officiels avec le club anglais) et 270 000 liés au litige avec l'Espanyol Barcelone sur son ancien attaquant Thievy Bifouma.
Outre le fait qu'Hilali a encore trouvé moyen de réduire son éventuelle caution financière, je trouve délirant que l'on puisse encore se présenter devant la DNCG avec des rentrées potentielles comme celle présentées.
C'est se foutre de la gueule de la DNCG après les passages successifs. De plus le bonus de Gueye n'arrivera jamais, on peut faire confiance à Everton pour le faire jouer 14 matchs, le litige avec l'Espagnol je ne connais pas le dossier mais cela risque de trainer en longueur et l'argent maquera à la fin du championnat.
Guignol, sauf qu'aujourd'hui il n'ose même plus monter sur la scène de peur de se prendre un coup de bâton sur la tête.
Hilali lors de son passage à la DNCG, tenant de convaincre le gendarme financier. -
knekbull a écrit, le 2010-12-08 08:47:57 :
Ce qu'écrit Stephane Godin est surement juste (...) C'est un excellent journaliste et il fait parfaitement son travail, (...). C'est un journaliste sportif de premier plan mais s'il se lance sur des terrains ultra-techniques comme celui du droit (comptable et social) qui ne relèvent pas du tout de ses compétences (on ne peut pas être le meilleur partout), il faut qu'il soit prudent car le terrain est plus que glissant et ses articles sont très limites.....
Ce que finance Jafar Hilali est sûrement juste (...) C'est un excellent financier et il fait parfaitement son travail (...) C'est un financier de premier plan mais s'il se lance sur des terrains ultra-humains comme celui du football (gestion humaine et compétition) qui ne relèvent pas du tout de ses compétences (on ne peut pas être le meilleur partout), il faut qu'il soit prudent car le terrain est plus que glissant et son comportement est très limite...
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