Centre de formation
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guiguesAu lieu de former des joueurs, on va payer d'autre club pour les former à notre place. Tout ça avec l'argent que l'on a pas ?
Comme ça, on sera sûr qu'un joueur type Gamiero ne viendra plus jamais au Racing et en plus on se privera de l'argent qui sert à financer l'équipe 1 (+) -
un "Gameiro" ne serait jamais reste aussi longtemps si le club n'evoluait pas en L1 a l'epoque ou il avait signe son 1er contract professionel....a notre niveau de CFA2 ou CFA ou National ou meme L2, je suis sur qu'il serait deja parti bien bien longtemps avant son 1er contract pro ! Et la L1 on n'est pas pret de la retrouver ! Indemnite de transfert pour de tels jeunes joueurs = ZERO !
Et les retenir contre leur gre n'a aucun sens ! Et quels sont les recettes du super centre de formation du Racing par rapport a ses depenses ? A mon avis on est dans le negatif ! Si tu prends toutes les depenses du centre on peut recruter des joueurs forme ailleurs (cf NORO !) qui servirait bien mieux l'objectif de la remontee rapide du club a un niveau pro !
C'est pas avec les U15, U16, U19 ou je ne sais quoi qu'on va remonter en L1 ! Le centre de formation c'est du luxe dont le Racing ferait mieux de se passer en CFA2, CFA et National... -
Investir à moyen terme avec pour objectifs de retrouver le statut pro ne me paraît pas insensé. Il y aura de la casse, mais le Racing reste plus attractif et valorisant qu'une réserve. D'ailleurs sans Jafar, plusieurs joueurs auraient choisi le Racing à la place d'un club pro.
La question n'est pas de savoir combien peut coûter un centre de formation non professionnel, mais surtout de savoir combien de temps le Racing perdrait à remonter une structure si il l'abandonnait maintenant. Hors à un horizon de 5 ans, avec les objectifs avancés, le club ne peut se permettre de se passer de cet atout. -
D'autant que le coût du centre est partiellement couvert par les subventions (qui ne sont pas liées à l'équipe première, en bonne partie au moins), donc en fermant le centre on annulerait les coûts, mais aussi une rentrée d'argent.
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Au centre des questions
Lundi en conseil municipal, l'avenir du centre de formation, qui a perdu son agrément après la liquidation judiciaire, a longuement été évoqué, sans que personne ne puisse garantir son avenir.
Les questions ont tellement foisonné qu'il était difficile d'en faire le tour en une seule édition, sauf à les traiter à la serpe. Lundi en conseil municipal, au cours d'un échange d'une heure sur la situation d'un Racing en crise profonde, les élus strasbourgeois se sont longuement attardés sur l'avenir du centre de formation. Au cours de son interpellation, Jean-Emmanuel Robert, conseiller d'opposition, a été le premier à « s'interroger sur l'utilité de conserver un centre qui n'a aucun agrément et dont les jeunes talents peuvent à tout moment être pillés par les grands clubs, puisqu'il n'y a aucune protection juridique. Peut-être faudrait-il le fermer en attendant un retour du Racing dans le monde professionnel. »
Régulièrement sondé sur ce sujet axial alors que les jeunes joueurs sont effectivement libres d'aller où bon leur semble sans contrepartie financière pour le RCS (1), Frédéric Sitterlé a toujours invariablement répondu : « Il est préférable de faire tourner le centre le temps de la remontée vers le professionnalisme, même avec le risque de voir nos meilleurs éléments nous quitter, et de préserver ainsi le savoir-faire existant, plutôt que de le fermer et devoir repartir de zéro au retour dans le milieu pro. Ça coûtera moins cher. »
Deux basketteurs déjà hébergés
Ce discours, l'adjoint aux finances Alain Fontanel l'a aussi fait sien avant-hier : « Je ne pense pas qu'il soit raisonnable de fermer le centre. Ce serait perdre tout un savoir-faire et un staff technique expérimenté (Ndlr : le responsable Jean-Marc Kuentz est en fin de contrat). Il nous a semblé plus sage de préserver les acquis qui peuvent l'être. Le centre était encore 8 e à l'échelon hexagonal l'an dernier. Bien sûr, si le club devait ne pas monter en CFA, la question de sa fermeture se poserait. Mais son maintien reste le but aujourd'hui. »
La Ville a ainsi mandaté un avocat pour étudier la mise en place de contrats qui obligeraient un joueur partant à rembourser ses années de formation. À ceci près que la législation actuelle ne prévoit nulle part ce type de disposition. Si cette idée semble pour l'heure relever de l'utopie, des démarches concrètes ont en revanche été entreprises pour diversifier les recettes du centre. Depuis le 24 mars, deux jeunes basketteurs y sont hébergés chaque week-end et durant les vacances scolaires. Des discussions ont aussi été entamées en ce sens avec le Rugby-Club de Strasbourg. D'autres pourraient s'ouvrir avec les hockeyeurs de l'Etoile noire. L'objectif est évidemment de se rapprocher de l'autosuffisance. Un drôle de défi alors même que rôde le spectre d'une nouvelle cessation de paiement.
(1) Robin Binder et Nicolas Delion sont notamment suivis par des clubs professionnels.
L'Alsace -
Citation: Robin Binder et Nicolas Delion sont notamment suivis par des clubs professionnels.
Pas touche !
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ce serait vraiment dommage pour le club s'il était amené a perdre ces 2 joueurs, surtout Robin Binder, mais il ne faudrait pas qu'il gache son avenir dans un club en souffrance car il a un potentiel énorme..
je pense qu'il sera face à un choix cornélien en fin de saison, à moins que la direction coule le club.. -
Et que pourra faire le Racing pour les retenir? Pas grand chose.
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effectivement, mais honnetement, je ne pense pas que se soit une si bonne chose de les retenir contre leur volonté..
a voir aussi si Jean-Marc Kuentz reste, il est en fin de contrat aussi, lui pourrait les retenir.. je ne vois pas meilleur formateur et éducateur que lui, meme a Lyon ou Paris.. -
Sachant que le centre de formation ne pourra retrouver son accréditation seulement au bout de la troisième saison consécutive du RCS au moins en Ligue 2, cela signifie que ce centre pourra se faire dépouiller pendant encore au moins 5-6ans (si tout se passe bien) sans aucune contrepartie financière, le tout en devant évidemment financer ce centre de formation qui revient à environ 1,5M / 2M d'€ par an, sans réel recette (Subvention municipale ?
) donc pas loin de 8M d'€ à 10M d'€ que le RCS va devoir sortir toutes ces années, sans en espérer grand chose...
Peut-on raisonnablement se permettre à notre niveau de le garder ouvert, ou le fermer aurait vraiment plus inconvénients que le contraire ? -
Après comme cela a été dit plus haut, le Racing n'est pas un club de CFA ( c'est bien parti quand même ) ordinaire, on va débarquer dans ce championnat avec pour seul et unique but de le remporter.
Binder à 18 ans et Delion 16, quand ils auront la maturité nécessaire pour être des titulaires indiscutables, le Racing sera de nouveau un club professionnel.
Enfin en même temps nous émettons perspectives et éventualités pour des joueurs qui ne feront peut-être jamais rien. -
je pense que pour les clubs du bas rhin, la fermeture du centre de formation serait une très mauvaise nouvelle.
combien de joueurs sortis du centre de formation du racing jouent pour des clubs du coin? une floppée.. -
Quel avenir pour le centre de formation ?
En attendant de connaître les intentions de l'investisseur (quel qu'il soit), la question reste entière. Mais l'objectif prioritaire est toutefois de le maintenir, sans doute à coût réduit. Les administrateurs vont prochainement se pencher sur les moyens de réaliser de nouvelles économies, sans trop altérer le rendement d'un centre qui a longtemps figuré parmi les dix meilleurs de France.
L'Alsace -
Je ne savais pas trop où poster cela mais je n'avais pas envie de créer un topic sur les U19.
Comme vous le savez, une équipe de U19 a vu le jour en cours de saison au Racing. La menace de perte de points (4 apparement) pour l'équipe 1 a poussé le Racing à assurer ses arrières et à créer une équipe U19. Cette équipe évolue au plus bas niveau départemental, en A.
Pour avoir assisté ce soir à la rencontre opposant le RCS à Plobsheim (défaite 1-2), j'en profite pour vous donner mes impressions.
Une équipe assez faible, au niveau de la division quoi... Dans le buts, on pouvait tout de même reconnaître Junior N'Tima ou encore Guillaume Sattler au poste de milieu défensif. Avec ses 10 matchs en DH sénior cette saison, il est très clairement sorti du lot.
Deux autres joueurs (le 4 et le 10 et capitaine) jouent apparement avec les U-17 Nationaux. Mais aucune trace d'eux en équipe réserve DH.
Le reste, des joueurs un peu repêchés dans les clubs des alentours. Moi même j'avais reçu une proposition de l'entraîneur pour évoluer dans cette équipe. B-)
Malgré cette défaite et malgré le peu de matchs disputés du fait qu'ils aient intégré le groupe qu'en début d'année 2012, les U19 se portent plutôt pas mal au classement.
Bref, une équipe loisir qui a été crée pour éviter une sanction pour l'équipe 1. L'essentiel c'est que les jeunes prennent du plaisir.
A noter que les matchs se déroulent sur les terrains du centre de formation et non au Jean-Nicolas Muller comme c'est le cas pour l'équipe II DH. -
Si le Racing sort de cette nouvelle fin de saison financièrement angoissante, je pense que le centre va de toutes façon prendre cher. La structure de formation ne disparaitra sans doute pas - faudrait être fou - mais certaines caractéristique qui fait qu'un appelle ça un centre de formation vont y passer (logistique hébergement, taux d'encadrement etc.). Chauveau à peut-être fait ça n'importe comment (et en cours de saison) alors qu'il était question de la maintenir à un bon niveau de fonctionnement cette année mais dans le fond il faudra bien s'atteler à réduire la voilure. C'est déjà tellement difficile de retrouver le haut niveau en réduisant les incertitudes sportives que le poids d'un vrai centre qui tournerait à plein régime est un luxe que le futur taulier - si il y en a un - ne pourra sans doute pas se permettre.
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Même si c est difficile à admettre le club n à pas les moyens d un centre de formation de club de L1
Et comme de plus les jeunes peuvent partir sans indemnité , mieux vaut consacrer les moyens à l équipe première que de vouloir tout mener de front ce qui risque d ailleurs d entraîner la disparition de l ensemble -
Thierry Wendling : « Sitterlé nous prend pour des cons »
Fils de l'ancien président Jean Wendling, Thierry Wendling ne supporte plus les attaques de Frédéric Sitterlé contre le centre de formation et l'association. Il ne mâche pas ses mots pour le faire savoir. Photo Jean-Marc Loos
Ex-actionnaire minoritaire du RCS, directeur - bénévole - de la pédagogie au centre de formation et membre dirigeant de l'association amateur, Thierry Wendling est sorti de ses gonds samedi en regardant Frédéric Sitterlé sur « France 3 Alsace. » Après quelques jours de réflexion, il a décidé de voler au secours d'une association et d'un centre de formation qu'il estime injustement salis.
Il a une triple légitimité au club. Mais il a surtout celle d'être un homme libre. Depuis cette saison, Thierry Wendling, directeur de la pédagogie au centre de formation du Racing, ne facture plus ses prestations. Un choix assumé pour soulager un centre dont il est proche depuis longtemps. C'est la première fois qu'un des acteurs dévoile à visage découvert la cuisine interne du RCS depuis que Frédéric Sitterlé a racheté la marque fin août.
Thierry Wendling, on vous sent très énervé...
Je le suis. Depuis la fin de l'ère Hilali, je ne me suis pas exprimé. Mais là, c'est trop. J'ai entendu samedi l'interview de Frédéric Sitterlé sur « France 3 Alsace ». Je suis écoeuré par le personnage. A l'écouter, la gouvernance de l'association manquerait de démocratie et serait opaque. Mais cette gouvernance n'a jamais été aussi peu transparente que lorsqu'il l'a assurée de fin septembre à fin décembre. Il ne fonctionnait que par mail. Personne, à part lui, n'avait accès aux comptes. Sa gouvernance a été catastrophique, cataclysmique. En début de saison, nous étions enchantés. Nous nous serions coupé les deux bras pour le club. Mais par ses agissements et ceux de ses proches, il nous a tous dégoûtés. Ah, c'est sûr, il parle bien. Comme un livre... Il est sûr de ses convictions et, à l'en croire, tous les autres sont des menteurs. On ne peut pas se laisser traiter ainsi sans réagir.
« Il fallait lui donner notre maison, mais aussi du pognon »
Quels sujets vous ont-ils fait sortir de vos gonds ?
Mais tous ! Tous les secteurs du club se serrent la ceinture. Et ça ne l'empêche pas de prêter à l'association un rôle nuisible qu'elle n'a jamais eu. Qui connaissait l'existence de cette association, lancée en 1997, avant que Jafar Hilali n'arrête de financer le centre de formation début 2011 ? Personne. La section pro a toujours conduit la politique menée au centre. Elle y plaçait ses techniciens. Il était normal qu'elle en assume les salaires. Ça a toujours été comme ça, sous les ères Mc Cormack, Egon Gindorf ou Philippe Ginestet. Sitterlé dit que son équipe a été poussée dehors, qu'on n'a pas laissé ses collaborateurs poursuivre l'excellent travail qu'ils avaient commencé. Mais quel travail ? Nous en avons tous été témoins : Philippe Chauveau a traité le personnel d'entretien et le concierge du centre comme des moins que rien. Même si Sitterlé prétend le contraire, le même Chauveau a contacté Peter Zeidler (l'entraîneur de Tours) pour remplacer François Keller. Au club, tout le monde en a eu confirmation. Si on avait écouté Chauveau, Jean-Marc Kuentz ne serait plus responsable du centre, mais ferait le ménage tous les matins. Il faut être sérieux.
Frédéric Sitterlé justifie son refus d'investir par celui de l'association d'accepter ses conventions de gestion et de marque...
Mais ce qu'il oublie de dire, c'est pourquoi elles ont été refusées. Avec sa licence de marque, il voulait se rémunérer sur le dos du RCS. Point. Tous les décideurs de la place strasbourgeoise l'ont compris, à commencer par les élus. Je l'ai entendu dire sur « France 3 » pour expliquer qu'il n'avait rien injecté dans le club : « C'est un peu comme un compromis de vente pour un bien immobilier. Accepteriez-vous de faire un chèque pour quelqu'un qui vous vend un appartement, mais qui ne signe pas le compromis ? » Ok pour cette comparaison. Mais la vérité, c'est que non seulement il fallait que nous lui donnions notre maison, mais qu'en plus, nous lui filions du pognon !
« S'il reste, il y aura un exode massif »
Quelles attaques réfutez-vous en bloc ?
Toutes. Et d'abord celles contre le centre de formation. Si nous n'étions pas descendus en Ligue 2 en 2008, nous aurions frôlé le top 5 des meilleurs centres de France. Même l'an passé en National, nous étions encore 8 es. Le Racing était une référence en matière de formation. Le travail de ses techniciens aussi. Aujourd'hui, tous les gens qui y oeuvrent sont dégoûtés. Sitterlé parle de transparence, mais qu'il nous dise alors que ses proches, Matthieu Rabby, Jean-Baptiste Duteurtre et Philippe Chauveau, ont pris 40000 euros de frais et honoraires en quatre mois et il n'y aura pas de souci. Quand je pense que Jean-Marc (Kuentz) en a pris plein la gueule par Sitterlé il n'y a pas si longtemps parce qu'Albert Stoeckel (l'entraîneur des gardiens) avait osé plaider auprès du même Sitterlé la cause des éducateurs qui n'avaient rien perçu depuis septembre, ça me rend fou. Surtout quand on apprend ce qu'a ramassé sa bande et quand on connaît les défraiements de nos éducateurs. Même les dirigeants qu'il avait mis en place, comme Erny Jacky et Gérard Lehr, ont changé d'avis à son sujet. C'est qu'il y a un couac quelque part, non ? Quant à ses déclarations contre « L'Alsacienne de restauration », elles sont purement scandaleuses (voir « L'Alsace » d'hier). Voilà un fournisseur qui, sur la seule volonté de Sitterlé, n'était pas payé depuis septembre et qui assure quand même sa prestation au centre. Croyez-le, nous sommes bien contents que « L'Alsacienne » continue à nourrir les gamins.
Comment voyez-vous l'avenir ?
Si Sitterlé reste, il y aura un exode massif. Comme, à l'évidence, nous n'avons rien compris à son fameux modèle économique allemand, nous préférerons partir. Avec Hilali, au moins les choses étaient-elles claires : il nous prenait pour des cons et nous le disait. Sitterlé, lui, nous prend pour des cons, mais ne nous le dit pas.
Recueilli par Stéphane Godin
L'Alsace -
Ici, nous n'avons pas affaire à un fournisseur qui se gave sur le dos des supporters, mais à un amoureux du club, ayant acquis une légitimité au fil des ans. Il est à l'assoce, la méchante assoce, l'assoce de malfaiteurs, certes, mais il a été actionnaire sous Ginestet, donc plumé et il dirige depuis des années la partie pédagogique du centre de formation avec les excellents résultats qu'on connait au bac.
En plus, il a versé cette année dans le bénévolat.....
Godin et Wendling lâchent ce qui se disait ici plus ou moins ouvertement: Le staff ne supporte plus Beau-Parleur qui n'est rien moins qu'un second Hilali.
Fredl parviendra-t-il à ses fins, à tuer définitivement le club? Si oui, il y aura une sushi-orgie à Londres. -
et Chauveau (plus d'interview???)
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La différence entre une merguez de l'AR et Chauveau?
Chauveau, lui, il est grillé. -
Goûteux ! ... un comble pour une merguez...
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mdr :)) :)) (et pas a moitié !!)il-vecchio a écrit, le 2012-05-09 08:20:09 : La différence entre une merguez de l'AR et Chauveau?
Chauveau, lui, il est grillé. -
Faut interdire les merguez pour le Centre de Formation .
Vive les tartes flambées . -
Par ces temps difficiles, organiser des stages de foot l'été pourrait ramener quelques rentrées d'argent?
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Premiers départs au centre
D'autres n'ont cependant pas attendu de connaître l'avenir du Racing pour écrire le leur ailleurs. Le défenseur central Nicolas Delion (17 ans, 12 matches avec la réserve en DH), s'est engagé pour trois ans à Valenciennes (une année aspirant + deux stagiaire). Il y a deux mois, il avait passé quelques jours au centre de formation nordiste. Il était également pisté par Sochaux, Nancy et Troyes. Le gardien des U17, Gaëtan Jost, a annoncé avoir signé à Monaco. Autre U17, le milieu récupérateur Joseph Zambo est courtisé par le promu troyen en Ligue 1.
Ces premiers mouvements prouvent si besoin était - que le centre de formation du RCS, délesté de son agrément fédéral et pillé à l'été 2011 après la liquidation judiciaire, est plus que jamais démuni à l'heure de conserver ses joueurs les plus prometteurs. Pour autant, les techniciens refusent de baisser les bras. « A ceux qui me demandent si nous allons arrêter le centre de formation, je réponds que dans sa version pro, il n'existe plus depuis un an », tranche l'entraîneur François Keller, « Ces départs du printemps prouvent qu'il faudra réduire l'an prochain au minimum la scolarité et le couchage au centre. Mais ce n'est pas pour autant que nous faisons l'impasse sur la formation, car nous voulons rester le premier club amateur d'Alsace dans ce domaine. Ce n'est pas parce qu'on externalise scolarité et couchage au lycée Jean-Monnet qu'on ne peut plus avoir d'équipes de jeunes performantes. Les gamins doivent comprendre que le Racing est toujours le meilleur endroit en Alsace pour qu'à 17 ou 18 ans, ils puissent aller dans un club pro ou espérer jouer en équipe première chez nous. »
« Ça reste une belle vitrine », acquiesce le responsable de la formation Jean-Marc Kuentz, « L'équipe d'Alsace est à 80 % composée de jeunes de chez nous. Notre réserve évolue en DH avec toujours 7 ou 8 U19. C'est une forme d'apprentissage accéléré qui ne peut que leur être profitable. » A condition que pour eux comme pour les cadres de l'équipe 1, l'avenir s'éclaircisse rapidement.
L'Alsace
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