J'avais 20 ans quand le Racing est devenu champion de France. Hier soir, pas une émotion. Comme un soulagement. Comme l'on quitterait la chambre d'un grand malade avec le sentiment diffus que l'on ne le reverra plus mais que dans l'état où il se trouvait autant laisser s'ouvrir la porte de sa cage. Et puit la nuit, sans asphalte. Et puis ce vague à l'âme si pareillement confondant à celui d'une femme aimée qui aurait disparue. Et puis ce mot de Diogène ce matin. Et des larmes que je n'attendais plus pour gueuler dans le silence, c'est fou comme on t'aime, foutu Racing de merde. "Il y aura toujours des drapeaux. Et des enfants pour les agiter." Merci Diogène. Belle épitaphe. Nouvel acte de naissance...