Ben non. Dans cause réelle et sérieuse il y a deux éléments distincts et cependant indissociables.

Réelle = réalité de la faute. Réalité = définie, circonstanciée dans le temps, relevée par l'employeur dans un délai de 60 jours.

Sérrieux = Sériosité. Sériosité empêchant la poursuite des relations contractuelles. Là encore, pas de chance, lesdites relations contractuelles se sont poursuivies puisque lors du mercato, Fournier a "sauvé les meubles" par rapport à Isseneger. Qui plus est, le caractère réel et sérieux n'est pas suffisant pour rompre un Cdd. (vieilles, multiples et inamovibles jurisprudences des Cour de cassation sociale). Il faut impérativement une faute grave. En l'occurrence, une faute suffisamment pertinente pour empêcher la poursuite des relations de travail.

La seule faute, pourrait en effet, être relative aux propos aigres doux qu'échangèrent les deux hommes peu après la prise de pouvoir de Fontenla en décembre. Pas de bol pour ce dernier, il n'y a pas eu de sanction ni de procédure préalable à une sanction, ou alors, les Dna et l'Alsace, relativement prompts à lever le moindre lièvre nous l'eussent appris.

Voilà pourquoi, - après dix ans de droit du travail dans un tribunal de Prud'hommes, collège salarié - je peux affirmer, que les avocats de Fontenla vont devoir faire preuve d'une certaine imagination pour acter la réalité, la sériosité et la gravité d'une faute jusque là non avérée...

Qui va payer ? Car Fournier relevait d'un Cdd dont seule la faute grave - ou pire, lourde - peut le contraindre au licenciement. En l'occurrence, il ne s'agirait même pas d'une cause réelle et sérieuse. Dans le cas présent, le tribunal pourrait condamner le Racing, pris en la personne de son représentant légal - Fontenla - , à verser à Monsieur Julien Fournier, l'intégralité des sommes dues jusqu'à la clôture de son contrat. C'est plus une grenade, c'est une bombe au phosphore. :D

Certes. Mais c'est pas tout de monter, faudra se maintenir. Et la valeur réelle de leur équipe n'est guère supérieure à celle d'un Racing au complet...

Bon. Imaginons que le Racing batte le FCN et que Kita décide de lourder Furlan le soir même... Hummm. Le panard total !

A ceci près que dans la compo de 78/79/80 c'était Ehrlacher le demi défensif et Deutschmann l'empêcheur de tourner en rond pour le 10 adverse. Dugué était avant tout un latéral

Je crois qu'il faut raison garder. Et raison garder consiste nécessairement à évincer Jean Marc Furlan de sa fonction d'entraineur de l'equipe 1. Je le crois honnête intellectuellement. Mais je le devine trop limité. Ce n'est ni un meneur d'hommes, ni un tacticien.

Pour autant je n'entrevois pas, en son remplacement, l'électrochoc nécessaire au redressement présent de l'équipe. Et d'ores et déjà encisager le moyen terme, car il me semble qu'il faut tirer un trait sur l'accession et préparer déjà la seconde saison en ligue 2.

En procédant à la nomination d'un nouvel entraineur, dans les prochains jours, on permettra à celui-çi de préparer sereinement la saison à venir. A la trêve estivale, il connaîtra suffisamment les manques et les qualités de chaque joueur pour pêrmettre au club d'étoffer l'équipe,de se séparer, d'une manière ou d'une autre, de tel ou tel indésirable, de donner un style à l'ensemble, une conception, l'image nécessaire au redressement de l'équipe première.

Monter cependant en L1 dès la fin de cette saison, en regard de la médiocrité actuelle de l'effectif, sachant l'insigne flaiblesse que pourra consacrer - en terme de budget - Ginestet au renforcement du groupe, préparerait, à court terme, la disparition du club. Du moins dans sa version pro. Car une troisième descente en cinq années mettrait sans doute un terme à ce qui semble aujourd'hui encore difficilement envisageable, la fin du foot de haut niveau - j'entends professionnel à Strasbourg.

Il faudra cependant se souvenir des mots de Furlan à l'aube de la présente saison en lui laissant ce mérite, il était déjà très lucide quand à l'insignifiance des moyens du club et voyait juste en souhaitant que le Racing mis deux à trois campagnes en ligue 2 avant de réintégrer l'élite.

Tout à fait d'accord avec Deadwing. Hammerson n'a pas pour vocation la philanthropie ni un amour particulier - voire immodérée - du spectacle "football". S'il investit lourdement c'est pour rentrer "lourdement" et rapidement dans ses frais. Et le bougre est lucide ! Et lorsque j'avance un loyer de l'ordre de 38 € le mètre carré, il va s'en dire qu'il s'agit du loyer (relatif) soumis aux locataires que seront les commerçants. Et Deadwing a raison de souligner qu'en sus du loyer viendrait se greffer un pourcentage sur le CA. Cela sous-tend bien qu'il s'agit d'une opération immobilière d'envergure dont le Racing serait incroyalement stupide de ne pas profiter d'une manière ou d'une autre. Le seul danger, pour le Racing, serait à moyen terme, l'entretien du complexe sportif. Mais qui, à Strasbourg, voire en Alsace, aurait l'assise financière pour un projet aussi remarquable et innovant ? Les collectivités locales ont d'autres chats à fouetter. Les entreprises locales, nationales, voire les quelques multinatioanles présentent dans la région n'affichent même pas leur logo sur le maillot du club. Alors on reste à la Meinau... Joli stade. Au concept suranné certes, mais porteur - ne serait-ce qu'au travers de son nom propre - de nostalgie d'un temps en fuite ou de relents nausaéabonds de réglements de comptes intra alsaco, c'est selon. Ou alors on vit avec son temps. Et qu'on n'apprécie ou non le foot buiseness, on se coltine quand même les images des tribunes d'Amsterdam, de Münich, de Barcelone d'Arsenal ou de Manchester. Pour ma part, j'ai envie de rêver. De rêver un Racing en expansion. Dans un stade, pas nécessairent à guichets fermés à l'aune de chaque match de championnat. Mais dans un stade accueillant. Avec l'envie de m'y rendre. L'envie d'y songer la journée entière. L'envie d'espèrer pour le Racing un peu de folie footballistique présente et future davantage que de souvenirs ressasés d'une grandeur échue. Allez bleus et blanc. Et repose en paix, chère vieille Meinau ! Ah. J'oubliais... Je suis supporter du Racing depuis.... 1965...

En faisant simplissime, 12 mois sur 10 ans = 120 mensualités. 90 000 mètres carré à diviser par 120 mensualités et 400 millions d'euros ça nous fait dans les 38 € de location le mètre carré... Vous avez dit si absurde que ça ?

Bon. Cela fait déjà fait déjà quelques temps que je visite ce forum, que j'y découvre les nouvelles du Racing autant que les partis pris de ses supporters. Et cependant ce soir ai-je décidé d'intervenir, fort modestement, en regard du magnifique article "Eric Sold : « c'est l'histoire d'un mec?». La découverte du premier match à la Meinau ce fut avec mon père - aujourd'hui disparu - en 1965... (1-1 contre Bordeaux). Ce n'est pas d'hier. Les premiers commentaires radio sur Fr3 Alsace ce fut en écoutant Jean Daniel, vers les années 1970/75. Mais Eric Sold, l'incomparable, iconoclaste, excessif, odieusement supporter du Racing et cependant si critique déjà avec les dirigeants de l'époque, fut, à mon sens, le meilleur reporter radio que l'on ait pu entendre lors des rencontres du RCS. Les fameux "comme dit", nom d'un chien, qu'est ce qu'ils ont pu me gonfler. Son parti pris aussi, cette affolante mauvaise foi dès lors que quiconque osait critiquer le Racing, quand même, l'eut-il, de çi delà, méritait. A écouter la charmante chèvre qui bêle en guise de commentaire depuis bientôt deux saisons, il y a un monde. Celui de la passion ressembla à Eric tellement fort que ce soir, en vieux supporter, je peux avouer que ce dernier me manque et que, malgré la Ligue 2 et mon éloignement de Strasbourg, j'essaierai d'assister à quelques matchs pour éviter d'avoir à les entendre sur France Bleue... Allez les Bleus, jehts getz loss !