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- Par fremen-bleu
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Une nouvelle fois incapable de s'imposer sur sa propre pelouse face à Nantes (0-1), pour son avant-dernier match de la saison à la Meinau, le Racing semble désormais condamné à la relégation. C'est cette fois Nantes qui est venu prendre les trois po
Après avoir raté plusieurs fois le coche, Strasbourg avait ce soir l'occasion de passer devant Troyes. En effet, les Aubois affrontaient dans le même temps le FC Metz dans un autre duel de mal classés. Face à des Canaris restant sur huit matchs sans victoire, la tache s'annonçait autrement plus abordable que face au Dogues lillois il y a de ça deux semaines (2-2). Croyant au maintien ou non, les supporters ont bel et bien répondu présent, puisque la barre des 20 000 spectateurs a été officiellement franchie.
Le premier quart d'heure de la rencontre est des plus équilibrés. Malgré une légère domination, les hommes de Jacky Dugépéroux ne parviennent pas à inquiéter sérieusement l'emblématique Landreau. On notera tout de même deux têtes d'Alex Farnerud puis de Karim Haggui sur coup franc. Il faudra attendre la 23ème minute de jeu pour voir la première opportunité sérieuse : Farnerud, à la réception d'un centre d'Abou, oblige Landreau à claquer le ballon en corner. C'est plutôt M. Derrien, arbitre de la rencontre, qui va faire parler la poudre. Toulalan, Deroff et Johansen seront ainsi avertis en moins de cinq minutes.
Mais une fois de plus ce sont les Bleus qui craqueront les premiers. Bien servi par Oliech à l'entrée de la surface, le jeune milieu de terrain (arrivé de Romorantin la saison dernière) Aurélien Capoue trompe Stéphane Cassard d'une frappe à ras de terre, assommant des supporters pourtant habitués à pareilles désillusions. Une occasion, un but, le Racing ne s'en relèvera pas... Ce but crispe encore un peu plus les Alsaciens et libère les Nantais qui haussent le rythme jusqu'à la mi-temps, sifflée sur ce score catastrophique de 0-1. C'est sous les sifflets d'une grosse partie du public que les joueurs regagnent les vestiaires.
Petite sensation au retour des vestiaires, ce n'est pas que Yves Deroff sorte du terrain, cédant son brassard de capitaine à Cassard, mais plutôt que Sidi Keita fasse son retour sur une pelouse de Ligue 1 après sa trop longue blessure. C'est donc Yacine Abdessadki qui occupera le flanc droit de la défense.
Les joueurs reviennent sur le terrain avec de meilleures intentions et vont désormais assiéger les cages adverses. Diané, Johansen puis Hosni tenteront ainsi leur chance en ce début de seconde mi-temps, mais en vain. Le visage offensif (enfin) affiché par le Racing laisse aux Nantais des opportunités de contre dont ils ne sauront pas profiter. Les Bleus poursuivent leur pression stérile, obtenant notamment plusieurs corners consécutifs.
C'est à ce moment-là (68ème minute) que Duguépéroux se décide à jouer son va tout, Szilard Nemeth rentrant à la place d'un Abou que l'on avait connu plus inspiré. L'international slovaque se signalera surtout par une reprise de volée passée loin du cadre (75ème). Hosni cèdera un peu plus tard sa place à Pontus Farnerud. Amara Diané, Keita de la tête, Alex Farnerud, nombreux sont les Strasbourgeois à tenter leur chance, sans réussite. Malgré la pression et de multiples situations chaudes, le score au tableau d'affichage ne bougera plus et c'est bien avant le coup de sifflet final que la Meinau commencera à se vider.
Le Racing Club de Strasbourg s'incline une nouvelle fois sur sa pelouse, relançant un adversaire qui n'en demandait pas forcément tant et qui s'est contenté de faire le strict minimum, d'ailleurs sans trop de difficultés. Pour eux le maintien est désormais mathématiquement assuré, pour le Racing au contraire, la relégation semble désormais inévitable. A force de dilapider ses (nombreux) jokers, on finit toujours par griller le dernier. Pour le Racing c'était sans doute ce soir, la messe est dite...
En effet, le bilan de la soirée est bien sombre sur le plan comptable : Troyes qui s'impose largement sur la pelouse de Metz (2-4) reprend cinq points d'avance, tandis que dans le même temps Ajaccio tombeur de Toulouse (1-0) rejoint le Racing au classement.
Qu'espérer désormais de joueurs qui ont déjà, pour une bonne partie d'entre eux, la tête ailleurs (pour peu qu'ils se soient vraiment impliqués dans la « lutte » pour le maintien) ? Sursaut d'orgueil ou fin de saison en roue libre ? Réponse à Sochaux la semaine prochaine...
Le premier quart d'heure de la rencontre est des plus équilibrés. Malgré une légère domination, les hommes de Jacky Dugépéroux ne parviennent pas à inquiéter sérieusement l'emblématique Landreau. On notera tout de même deux têtes d'Alex Farnerud puis de Karim Haggui sur coup franc. Il faudra attendre la 23ème minute de jeu pour voir la première opportunité sérieuse : Farnerud, à la réception d'un centre d'Abou, oblige Landreau à claquer le ballon en corner. C'est plutôt M. Derrien, arbitre de la rencontre, qui va faire parler la poudre. Toulalan, Deroff et Johansen seront ainsi avertis en moins de cinq minutes.
Mais une fois de plus ce sont les Bleus qui craqueront les premiers. Bien servi par Oliech à l'entrée de la surface, le jeune milieu de terrain (arrivé de Romorantin la saison dernière) Aurélien Capoue trompe Stéphane Cassard d'une frappe à ras de terre, assommant des supporters pourtant habitués à pareilles désillusions. Une occasion, un but, le Racing ne s'en relèvera pas... Ce but crispe encore un peu plus les Alsaciens et libère les Nantais qui haussent le rythme jusqu'à la mi-temps, sifflée sur ce score catastrophique de 0-1. C'est sous les sifflets d'une grosse partie du public que les joueurs regagnent les vestiaires.
Petite sensation au retour des vestiaires, ce n'est pas que Yves Deroff sorte du terrain, cédant son brassard de capitaine à Cassard, mais plutôt que Sidi Keita fasse son retour sur une pelouse de Ligue 1 après sa trop longue blessure. C'est donc Yacine Abdessadki qui occupera le flanc droit de la défense.
Les joueurs reviennent sur le terrain avec de meilleures intentions et vont désormais assiéger les cages adverses. Diané, Johansen puis Hosni tenteront ainsi leur chance en ce début de seconde mi-temps, mais en vain. Le visage offensif (enfin) affiché par le Racing laisse aux Nantais des opportunités de contre dont ils ne sauront pas profiter. Les Bleus poursuivent leur pression stérile, obtenant notamment plusieurs corners consécutifs.
C'est à ce moment-là (68ème minute) que Duguépéroux se décide à jouer son va tout, Szilard Nemeth rentrant à la place d'un Abou que l'on avait connu plus inspiré. L'international slovaque se signalera surtout par une reprise de volée passée loin du cadre (75ème). Hosni cèdera un peu plus tard sa place à Pontus Farnerud. Amara Diané, Keita de la tête, Alex Farnerud, nombreux sont les Strasbourgeois à tenter leur chance, sans réussite. Malgré la pression et de multiples situations chaudes, le score au tableau d'affichage ne bougera plus et c'est bien avant le coup de sifflet final que la Meinau commencera à se vider.
Le Racing Club de Strasbourg s'incline une nouvelle fois sur sa pelouse, relançant un adversaire qui n'en demandait pas forcément tant et qui s'est contenté de faire le strict minimum, d'ailleurs sans trop de difficultés. Pour eux le maintien est désormais mathématiquement assuré, pour le Racing au contraire, la relégation semble désormais inévitable. A force de dilapider ses (nombreux) jokers, on finit toujours par griller le dernier. Pour le Racing c'était sans doute ce soir, la messe est dite...
En effet, le bilan de la soirée est bien sombre sur le plan comptable : Troyes qui s'impose largement sur la pelouse de Metz (2-4) reprend cinq points d'avance, tandis que dans le même temps Ajaccio tombeur de Toulouse (1-0) rejoint le Racing au classement.
Qu'espérer désormais de joueurs qui ont déjà, pour une bonne partie d'entre eux, la tête ailleurs (pour peu qu'ils se soient vraiment impliqués dans la « lutte » pour le maintien) ? Sursaut d'orgueil ou fin de saison en roue libre ? Réponse à Sochaux la semaine prochaine...
