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- Côté tribunes
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- Par conan
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Le premier déplacement de la saison est consacré à la découverte des secrets de la Licorne. Petit avant goût de ce qui attend les supporters du Racing tout au long de l'aventure en L2...
Le moins que l'on puisse dire est que la ferveur des stades de L1 sera vite regrettée par les fans migrateurs. Bienvenue dans la réalité de la L2 : un petit stade relativement moche avec une ambiance quasiment inexistante...
Le stade de la Licorne peut paraître attirant sur les photographies à cause de son architecture originale. Pourtant, vu de l'intérieur, rien de bien folichon. Il s'agit en fait de quatre petites tribunes surplombées par un toit immense et complètement disproportionné. Il est tout de même appréciable d'être placé vraiment tout près du terrain, les joueurs étant quasiment à portée de main lorsqu'ils tirent des corners. Pour le visiteur, l'accueil est bon enfant et la sécurité vraiment tranquille et cordiale. Il faut pourtant signaler l'immense désorganisation en ce qui concerne la billetterie, ce qui fait qu'une bonne partie du public local était encore aux guichets au moment du coup d'envoi. C'est seulement en cours de première période que les tribunes se remplissent pour être finalement bien garnies...
Niveau ambiance, ce n'est pas loin du cimetière. Dans la tribune en face du parcage visiteur, le kop local (KLB 99, Kop de la Licorne Blanche) tente un peu de bouger, notamment en agitant des drapeaux noirs et blanc, mais ils ne sont qu'une vingtaine grand maximum, noyés dans une foule amorphe. A noter chez eux l'existence d'une section Girls. A coté de nous, un deuxième petit kop (apparemment très jeune) agite quelques drapeaux type Stade Français.
Bref les supporters strasbourgeois (environs 70) n'ont aucun mal à se faire entendre, d'autant qu'il y a une très bonne participation de la majorité du parcage tout au long de la rencontre. Par un phénomène acoustique intéressant, ces chants raisonnent d'autant plus qu'il y a une sorte d'écho, ce qui donne une ambiance sonore vraiment très particulière. Cette belle prestation est malheureusement insuffisante pour galvaniser les joueurs du Racing, fantomatiques sur le terrain. Elle a cependant le mérite de susciter l'intérêt et le respect de la part des remplaçants du Racing s'échauffant devant la tribune (Mathlouthi, Perbet et surtout Locatelli effectuant des gestes d'encouragement vers la tribune), ainsi que de la part de la mascotte locale, une Licorne blanche venant de la même dimension parallèle que la Krogogne, venant saluer les Alsaciens.
La rencontre se termine par une défaite logique, et conformément à la consigne présidentielle, tous les joueurs viennent saluer ceux qui ont effectué le trajet. Les fans strasbourgeois ne se montrent pas cruels et lancent un dernier chant d'encouragement. Pas dit que cette indulgence dure bien longtemps si de telles prestations se répètent... En tout cas, Strasbourg peut une fois de plus se montrer fier de ses supporters, à défaut de son équipe de foot...
Le stade de la Licorne peut paraître attirant sur les photographies à cause de son architecture originale. Pourtant, vu de l'intérieur, rien de bien folichon. Il s'agit en fait de quatre petites tribunes surplombées par un toit immense et complètement disproportionné. Il est tout de même appréciable d'être placé vraiment tout près du terrain, les joueurs étant quasiment à portée de main lorsqu'ils tirent des corners. Pour le visiteur, l'accueil est bon enfant et la sécurité vraiment tranquille et cordiale. Il faut pourtant signaler l'immense désorganisation en ce qui concerne la billetterie, ce qui fait qu'une bonne partie du public local était encore aux guichets au moment du coup d'envoi. C'est seulement en cours de première période que les tribunes se remplissent pour être finalement bien garnies...
Niveau ambiance, ce n'est pas loin du cimetière. Dans la tribune en face du parcage visiteur, le kop local (KLB 99, Kop de la Licorne Blanche) tente un peu de bouger, notamment en agitant des drapeaux noirs et blanc, mais ils ne sont qu'une vingtaine grand maximum, noyés dans une foule amorphe. A noter chez eux l'existence d'une section Girls. A coté de nous, un deuxième petit kop (apparemment très jeune) agite quelques drapeaux type Stade Français.
Bref les supporters strasbourgeois (environs 70) n'ont aucun mal à se faire entendre, d'autant qu'il y a une très bonne participation de la majorité du parcage tout au long de la rencontre. Par un phénomène acoustique intéressant, ces chants raisonnent d'autant plus qu'il y a une sorte d'écho, ce qui donne une ambiance sonore vraiment très particulière. Cette belle prestation est malheureusement insuffisante pour galvaniser les joueurs du Racing, fantomatiques sur le terrain. Elle a cependant le mérite de susciter l'intérêt et le respect de la part des remplaçants du Racing s'échauffant devant la tribune (Mathlouthi, Perbet et surtout Locatelli effectuant des gestes d'encouragement vers la tribune), ainsi que de la part de la mascotte locale, une Licorne blanche venant de la même dimension parallèle que la Krogogne, venant saluer les Alsaciens.
La rencontre se termine par une défaite logique, et conformément à la consigne présidentielle, tous les joueurs viennent saluer ceux qui ont effectué le trajet. Les fans strasbourgeois ne se montrent pas cruels et lancent un dernier chant d'encouragement. Pas dit que cette indulgence dure bien longtemps si de telles prestations se répètent... En tout cas, Strasbourg peut une fois de plus se montrer fier de ses supporters, à défaut de son équipe de foot...
