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Lundi soir aura lieu à la Meinau la deuxième rencontre en quinze jours pour le Racing face à la Berrichonne après 5 ans sans matchs entre ces deux clubs. L'occasion de se pencher sur un pensionnaire de la Ligue 2 qui court après l'élite depuis longt
Un peu d'histoire
Club de gymnastique fondé en 1883, la Berrichone de Châteauroux voit en 1914 se créer en son sein une section football, dont la progression sera lente mais régulière. Se parant de ses couleurs bleu et rouge dès 1935, les Castelroussins accèderont au Championnat de France Amateur en 1952, puis vingt ans plus tard à la Deuxième Division et deviennent des habitués du ventre mou du classement. Une période de crise au milieu des années 1980 se traduit par deux relégations successives, puis par une remontée en deux ans qui permet au club de se structurer et de passer au professionalisme complet à l'aube des années 1990.
A l'issu de l'exercice 1992-93 sa 14eme place l'empêche de prétendre à une place dans la toute nouvelle Super D2 à groupe unique, et le club de l'Indre se voit contraint de jouer le championnat de National 1, qu'il remporte immédiatement. Sa remontée en D2 sur la lancée les voit jouer les premiers rôle, jusqu'au titre de champion qu'ils décrochent en 1997, et qui leur permet d'accéder à l'élite du football français. L'expérience sera néanmoins courte puisque la première saison à ce niveau se solde par une 17ème place et une relégation en L2.
S'étant doté d'un stade de 17000 places, l'ambition du club est alors de tout entreprendre pour remonter à l'étage supérieur, mais Châteauroux peine depuis dans la course à l'accession, occupant généralemant les places d'honneur dans la première moitié du tableau. Si la finale de la coupe de France 2004 perdue face au PSG permet pour la première fois de gouter à la Coupe d'Europe, le FC Bruges met fin à l'aventure dès le premier tour. La déception survient lors de la saison 2005-2006 où les hommes de Victor Zvunka, remplacé en cours de saison par Cédric Daury, n'accrochent qu'une maigre 15ème place, bien loin des ambitions du club.
Se donner les moyens de ses ambitions
Les mauvais résultats ont décidé le président Denisot à faire le ménage dans l'effectif, et l'intersaison a vu de nombreux mouvements, avec 11 départs pour 11 arrivées. Le groupe est notamment articulé autour de deux anciens de la maison Racing, avec Vincent Fernandez dans les buts et Teddy Bertin en patron d'une défense remaniée en profondeur. Ce dernier pourra s'appuyer sur l'expérience du dernier venu Jean-Hugues Ateba qui vient renforcer le couloir gauche.
Au milieu de terrain le jeu est distillé par Trapasso qui semble retrouver des couleurs depuis le debut de saison, mais demeure encore en chantier, la blessure d'Antoine Grauss survenue récemment obligera Cedric Daury à trouver une solution de rechange. Gageons que l'ex-Nantais Ahamada arrivé recemment de Belenenses apportera une touche technique dans la construction du jeu.
Devant, avec le départ de Richard Socrier, c'est le strasbourgeois de naissance Alharbi El Jadeyaoui qui sera chargé de faire parler la poudre, ce qu'il fait plutôt bien puisqu'il occupe seul le rang de meilleur réalisateur de L2 avec 5 buts depuis le début de saison, en étant souvent associé à Mulenga et Mauricio.
Un début de saison encourageant
Actuellement 4ème du classement, les Castelroussins ont plutôt bien commencé leur saison, et se signalent par leur efficacité à l'extérieur : les deux déplacements qu'ils ont effectué jusqu'à présent à Créteil et Ajaccio se sont soldés par deux victoires lors desquelles ils ont à chaque fois inscrit 3 buts.
L'équipe semble plus à la peine à domicile ou ils n'ont pris que 4 points en 4 matchs avec un bilan de 1 victoire pour 3 nuls.
L'axe défensif Bertin-Bates ne parait pas être un obstacle insurmontable, comme l'a prouvé la rencontre de coupe de la ligue au stade Gaston Petit le 22 août dernier, lors de laquelle les Strasbourgeois ont pu trouver à quatre reprises le chemin des filets. Mais à chaque match sa vérité, ce sera la meilleure attaque actuelle de L2 qui se rendra chez la défense la plus imperméable ce lundi soir pour un match qui s'annonce palpitant face à un candidat déclaré à la montée.
L'hécatombe qui frappe actuellement l'effectif de la Berrichonne conduira certainement le technicien castelroussin à aligner une équipe inédite, à puiser dans un effectif qu'il a pu faire tourner lors de la rencontre amicale face au Mans organisée pour meubler la trêve internationale qui vient de s'écouler (défaite 0-2). Et tout laisse penser qu'il jouera crânement sa chance.
Club de gymnastique fondé en 1883, la Berrichone de Châteauroux voit en 1914 se créer en son sein une section football, dont la progression sera lente mais régulière. Se parant de ses couleurs bleu et rouge dès 1935, les Castelroussins accèderont au Championnat de France Amateur en 1952, puis vingt ans plus tard à la Deuxième Division et deviennent des habitués du ventre mou du classement. Une période de crise au milieu des années 1980 se traduit par deux relégations successives, puis par une remontée en deux ans qui permet au club de se structurer et de passer au professionalisme complet à l'aube des années 1990.
A l'issu de l'exercice 1992-93 sa 14eme place l'empêche de prétendre à une place dans la toute nouvelle Super D2 à groupe unique, et le club de l'Indre se voit contraint de jouer le championnat de National 1, qu'il remporte immédiatement. Sa remontée en D2 sur la lancée les voit jouer les premiers rôle, jusqu'au titre de champion qu'ils décrochent en 1997, et qui leur permet d'accéder à l'élite du football français. L'expérience sera néanmoins courte puisque la première saison à ce niveau se solde par une 17ème place et une relégation en L2.
S'étant doté d'un stade de 17000 places, l'ambition du club est alors de tout entreprendre pour remonter à l'étage supérieur, mais Châteauroux peine depuis dans la course à l'accession, occupant généralemant les places d'honneur dans la première moitié du tableau. Si la finale de la coupe de France 2004 perdue face au PSG permet pour la première fois de gouter à la Coupe d'Europe, le FC Bruges met fin à l'aventure dès le premier tour. La déception survient lors de la saison 2005-2006 où les hommes de Victor Zvunka, remplacé en cours de saison par Cédric Daury, n'accrochent qu'une maigre 15ème place, bien loin des ambitions du club.
Se donner les moyens de ses ambitions
Les mauvais résultats ont décidé le président Denisot à faire le ménage dans l'effectif, et l'intersaison a vu de nombreux mouvements, avec 11 départs pour 11 arrivées. Le groupe est notamment articulé autour de deux anciens de la maison Racing, avec Vincent Fernandez dans les buts et Teddy Bertin en patron d'une défense remaniée en profondeur. Ce dernier pourra s'appuyer sur l'expérience du dernier venu Jean-Hugues Ateba qui vient renforcer le couloir gauche.
Au milieu de terrain le jeu est distillé par Trapasso qui semble retrouver des couleurs depuis le debut de saison, mais demeure encore en chantier, la blessure d'Antoine Grauss survenue récemment obligera Cedric Daury à trouver une solution de rechange. Gageons que l'ex-Nantais Ahamada arrivé recemment de Belenenses apportera une touche technique dans la construction du jeu.
Devant, avec le départ de Richard Socrier, c'est le strasbourgeois de naissance Alharbi El Jadeyaoui qui sera chargé de faire parler la poudre, ce qu'il fait plutôt bien puisqu'il occupe seul le rang de meilleur réalisateur de L2 avec 5 buts depuis le début de saison, en étant souvent associé à Mulenga et Mauricio.
Un début de saison encourageant
Actuellement 4ème du classement, les Castelroussins ont plutôt bien commencé leur saison, et se signalent par leur efficacité à l'extérieur : les deux déplacements qu'ils ont effectué jusqu'à présent à Créteil et Ajaccio se sont soldés par deux victoires lors desquelles ils ont à chaque fois inscrit 3 buts.
L'équipe semble plus à la peine à domicile ou ils n'ont pris que 4 points en 4 matchs avec un bilan de 1 victoire pour 3 nuls.
L'axe défensif Bertin-Bates ne parait pas être un obstacle insurmontable, comme l'a prouvé la rencontre de coupe de la ligue au stade Gaston Petit le 22 août dernier, lors de laquelle les Strasbourgeois ont pu trouver à quatre reprises le chemin des filets. Mais à chaque match sa vérité, ce sera la meilleure attaque actuelle de L2 qui se rendra chez la défense la plus imperméable ce lundi soir pour un match qui s'annonce palpitant face à un candidat déclaré à la montée.
L'hécatombe qui frappe actuellement l'effectif de la Berrichonne conduira certainement le technicien castelroussin à aligner une équipe inédite, à puiser dans un effectif qu'il a pu faire tourner lors de la rencontre amicale face au Mans organisée pour meubler la trêve internationale qui vient de s'écouler (défaite 0-2). Et tout laisse penser qu'il jouera crânement sa chance.
