Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

RCS - Gueugnon, côté tribunes

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Côté tribunes
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© allez-racing

Presque un mois sans match à domicile, c'est un peu l'Enfer. Alors quand on revient à la Meinau après aussi longtemps, le public demande forcément un peu de Paradis. Et vendredi ce sont 17 444 spectateurs qui y ont eu droit.

1er round :
A l'entrée des joueurs un grand message bleu et blanc est déployé dans le Kop « Strasbourg you'll never walk alone », en référence à la fameuse chanson des supporters de Liverpool et pour faire original chacun est vêtu d'un chasuble bleu ou blanc suivant la zone du quart de virage où il est situé. Le rendu est tout à fait correct et vraiment original. A l'opposé, en secteur visiteurs, six supporters gueugnonnais, comme d'habitude peu nombreux mais toujours aussi voyageurs et fidèles, s'activent pour encourager leurs joueurs.

L'ambiance part plutôt bien mais la praline du joueur gueugnonnais jette vite un froid sur la Meinau qui ne s'en relèvera pas vraiment. Et la mi-temps se fait vraiment attendre tant le match est ennuyeux et l'ambiance générale pathétique. D'ailleurs, le public le fait bien sentir en sifflant ses joueurs à la fin de la première période.

2ème round :
Heureusement la deuxième mi-temps est d'un tout autre niveau sur le terrain, mais les tribunes ne s'enflamment toujours pas. Et comme souvent cette année, il faut compter sur les trois arbitres pour faire claquer les décibels. Trois malheureux gugusses qu'on a parachutés sur un très grand gazon et dont la myopie aigue ajoutée à un alcoolisme latent ont permis à la Meinau de confirmer sa place internationale dans l'exécution des broncas. Mais les tympans ne sont pas morts pour rien : hors-jeux imaginaires, entre-deux à tout va même entre un attaquant et un gardien, un goal gueugnonnais à deux doigts de tomber dans la fosse tellement il est sorti loin avec le ballon mais qui obtient le droit de dégager, une non validation d'un record du monde de roulades exécutées toujours par ce même gardien lorsqu'il se fait mal à la main ou au genou ou aux côtes ou au poignet ou à la paupière gauche, et plein d'autres choses plus ou moins racontables.

3ème round :
En attendant le temps passe et le Racing ne marque pas. JPP fait alors des changements, les joueurs sont tous chaleureusement applaudis par le stade hormis Tum qui reçoit quelques malheureux sifflets entre les encouragements. Ce fut aussi l'occasion de constater qu'à l'applaudimètre et aux manifestations hormonales, c'est toujours Gameiro qui reste le chouchou du public. Pendant ce temps, dans le Kop, quelques fouteurs de merde, après avoir été maintes fois avertis, sont mis dehors à l'ancienne ce qui provoque quelques mouvements de foule dans le quart de virage, mais sans gravité.

KO au 4ème round :
Heureusement le terrain reprend vite l'attention des spectateurs quand Gameiro marque le but égalisateur. Il reste dix minutes avec les six minutes d'arrêt de jeu, tout est possible, le public y croit, le public est chaud et l'ambiance s'envole inexorablement jusqu'à la main gueugnonnaise dans la surface qui permet à Abdessaki de sceller la victoire des Alsaciens à la toute toute dernière minute. Que du bonheur !

Le match est fini, les Strasbourgeois exultent, la Meinau chavire et les joueurs gueugnonnais se pressent vers les arbitres pour s'occuper à coups de poing de leur myopie. Les stadiers accourent rapidement pour empêcher un lynchage et Mouloungui doit même retenir JPP sur le point de faire une papinade bucco-dentaire à certains joueurs jaunes et bleus. Finalement tout ce petit monde se calme plus ou moins et Strasser rappelle tous ces collègues qui s'approchent du Kop pour une ovation bien méritée.

Une victoire remportée in extremis après avoir été menés, une superbe ambiance sur la fin, des souvenirs plein la tête et des émotions plein le coeur. Qui aurait pu deviner que ce match allait être aussi prenant ? Cela rappelle bien entendu les célèbres paroles de Forest Gump de passage à Strasbourg qui avait déclaré à l'époque« le Racing c'est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber ».

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