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- Côté tribunes
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- Par athor
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Malgré un début de saison mitigé, les supporters strasbourgeois étaient encore nombreux ce vendredi soir dans la préfecture des Vosges.
Le stade de la Colombière commence à devenir un endroit prisé par les supporters du Racing. Après le déplacement massif pour le match de la montée en National, et la belle affluence de la saison dernière en plein mois de janvier, ce sont encore trois bus bien remplis qui ont avalés les 150 kilomètres pour se rendre dans l'ubac du massif des Vosges. Si la presse locale avait annoncée le chiffre de 300 supporters strasbourgeois, sur place, cette estimation est largement dépassée, et ce sont au final près de 400 alsaciens qui garnissent la fameuse tribune Wassmer. Un afflux qui a mis les forces de l'ordre locales sur les dents, avec un dispositif encore un peu plus renforcé. L'accès au chemin du petit chaperon rouge, où se situe le stade, est filtré par un policier municipal, toutefois pas très regardant, les CRS sont présent en nombre, avec quelques bergers allemands, tout comme des stadiers pour une fouille poussée. Un dispositif que n'aurait pas renié Christophe Salin, l'ancien sous préfet des Vosges (pour mémoire, c'est lui).
Près d'une heure avant le coup d'envoi, les gradins visiteurs sont donc déjà bien garnis, au contraire de la tribune d'honneur, qui sonne bien creux. De l'autre côté de la grille de la tribune visiteuse, un petit kop d'une douzaine de personnes tente d'animer un peu son secteur, à grand renfort de drapeaux ukrainien ou suédois selon les versions. A moins qu'il s'agissait simplement des couleurs du SAS. Ces supporters locaux auront évidemment bien du mal à exister vocalement tout au long de la rencontre.
Les supporters spinaliens
Le début du match se fait au son du nouveau chant lancé par les UB90 à l'occasion du déplacement à Sedan et marquant leur 25ème anniversaire. Mais la prestation timorée des joueurs sur la pelouse a un effet anesthésiant sur les cordes vocales alsaciennes, les chants ne sont pas aussi puissant que pourrait laisser espérer le nombre de supporters et surtout la configuration de la tribune, avec son toit très bas. Les deux capos tenteront à plusieurs reprises de remotiver les troupes.
Les choses évoluent assez peu en seconde période, le terrain ne donnant pas vraiment envie de faire résonner les abords de la Colombière, et les occasions pouvant soulever les foules se comptent sur les doigts d'une main de Django Reinhardt. Il faut attendre le dernier quart d'heure de jeu pour enfin voir la tribune s'enflammer. Sur une ouverture de Blayac, Belhameur file au but et ouvre la marque du pied gauche, précipitant les plus intrépides des supporters sur le grillage, encore marqué par les précédentes ascensions, notamment un après-midi de juin 2013. Dès lors, les chants se font plus puissants, avec un STRAS-BOUR-GEOIS de fort bon aloi.
Le score n'évoluera pas, et le Racing remporte son deuxième match de la saison, le second à l'extérieur. A nouveau, le grillage est pris d'assaut pour s'approcher un peu plus des joueurs venus saluer cette belle mobilisation à l'extérieur. A l'heure de regagner les bus, les voitures et tout autre moyen de locomotion, les esprits sont déjà tournés vers le prochain match, face à Colmar, dans un stade de la Meinau qui sera à nouveau proche de sa jauge maximum.
Près d'une heure avant le coup d'envoi, les gradins visiteurs sont donc déjà bien garnis, au contraire de la tribune d'honneur, qui sonne bien creux. De l'autre côté de la grille de la tribune visiteuse, un petit kop d'une douzaine de personnes tente d'animer un peu son secteur, à grand renfort de drapeaux ukrainien ou suédois selon les versions. A moins qu'il s'agissait simplement des couleurs du SAS. Ces supporters locaux auront évidemment bien du mal à exister vocalement tout au long de la rencontre.
Les supporters spinaliens
Le début du match se fait au son du nouveau chant lancé par les UB90 à l'occasion du déplacement à Sedan et marquant leur 25ème anniversaire. Mais la prestation timorée des joueurs sur la pelouse a un effet anesthésiant sur les cordes vocales alsaciennes, les chants ne sont pas aussi puissant que pourrait laisser espérer le nombre de supporters et surtout la configuration de la tribune, avec son toit très bas. Les deux capos tenteront à plusieurs reprises de remotiver les troupes.
Les choses évoluent assez peu en seconde période, le terrain ne donnant pas vraiment envie de faire résonner les abords de la Colombière, et les occasions pouvant soulever les foules se comptent sur les doigts d'une main de Django Reinhardt. Il faut attendre le dernier quart d'heure de jeu pour enfin voir la tribune s'enflammer. Sur une ouverture de Blayac, Belhameur file au but et ouvre la marque du pied gauche, précipitant les plus intrépides des supporters sur le grillage, encore marqué par les précédentes ascensions, notamment un après-midi de juin 2013. Dès lors, les chants se font plus puissants, avec un STRAS-BOUR-GEOIS de fort bon aloi.
Le score n'évoluera pas, et le Racing remporte son deuxième match de la saison, le second à l'extérieur. A nouveau, le grillage est pris d'assaut pour s'approcher un peu plus des joueurs venus saluer cette belle mobilisation à l'extérieur. A l'heure de regagner les bus, les voitures et tout autre moyen de locomotion, les esprits sont déjà tournés vers le prochain match, face à Colmar, dans un stade de la Meinau qui sera à nouveau proche de sa jauge maximum.
