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- Avant-match
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- Par athor
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Invaincu depuis sept matchs, mais sans toujours convaincre, le Racing va chercher à assurer la passe de trois victoires à Chambly, histoire d'enfin grimper sur le podium.
Les plus optimistes et les adeptes du verre à moitié plein peuvent y voir la poursuite d’une belle série de sept matchs sans défaites, les autres se posent des questions sur la qualité de jeu et la pérennité de cette série dans ces conditions. Quoi qu’il en soit, le Racing est aujourd’hui dans une situation pas trop désagréable dans ce championnat de National si serré, pointant à une honorable cinquième place, à à peine deux points du podium et trois du surprenant leader Belfort que d’aucuns voient rentrer dans le rang d’ici quelques semaines, le temps que la dynamique de montée s’essouffle. Les deux victoires acquises lors des deux dernières sorties, à Épinal et à la Meinau contre Colmar, ont permis ce sérieux rapproché bien que la manière ne soit pas toujours au rendez-vous. Un constat fait par les observateurs, mais aussi par Jacky Duguépéroux la semaine dernière que parlait de « plus mauvaise prestation de la saison » devant la presse, mais aussi par les joueurs, bien qu’Ernest Seka confiait aux DNA qu’il avait l’impression qu’ils « ne jouaient pas si mal » (sic). Méthode Coué ou non prise de conscience, seule la suite pourra apporter une réponse. Et cette suite, avant l’arrivée de la coupe de France et ses déplacements pittoresques dans l’Alsace profonde, c’est un déplacement à Chambly.
On a pu découvrir cette petite commune de l’Oise, dont le club a gravi les échelons à allure vertigineuse, la saison dernière, quand le RCS s’est incliné chez le promu, au terme d’un match à rebondissement : expulsion de Jean-Philippe Sabo à la place de Milovan Sikimic, expulsion de Frédéric Marquès pour insultes à l’encontre du corps arbitral et déliquescence du jeu strasbourgeois en seconde période avec un score passant de 1-0 à 1-2. A défaut d’immenses progrès dans la construction offensive, on pourrait au moins compter sur un certain esprit de revanche. En face, Chambly ressemble toujours à cette équipe devant composer avec des petits moyens. Le coach Bruno Luzi, fondateur et en poste depuis la création du club, a tout de même pu conserver quelques cadres importants, en premier rang duquel le polyvalent Guillaume Heinry, suspendu ce soir. D’autres comme John Popelard et Eduardo Rodrigo forment un milieu de terrain très costaud, qu’est venu compléter l’ancien Strasbourgeois Thomas Martin (forfait de dernière minute), cœur d’un bloc équipe compact et difficile à manœuvrer. Il faut dire qu’avec leur organisation en 3-5-2, et même en 3-6-1, puisque l’avant-centre Wilfried Louisy-Daniel est soutenu par des joueurs s’apparentant plus à des milieux offensifs comme le technicien de poche Youcef Touati ou le tonitruant Nzuzi Mata, les Picards présentent la troisième meilleure défense du National, avec à peine cinq buts ramassés au fond des filets. Un total équivalent au nombre de buts inscrits qui fait du FCCT l’une des équipes dont les matchs produisent le moins de buts. Les six matchs nuls, dont trois 0-0, illustrent bien cette particularité.
Avec son allure modeste, Chambly ressemble donc à l’image du petit poucet de National, prêt à se contenter du partage des points. Mais le club, que le président Fulvio Luzi (le frère de Bruno) imagine en L2 « d’ici trois ans », espèrent bien créer la surprise, dans un stade des marais dont l’affluence ne sera pas loin de son record, avec plus de 1600 spectateurs annoncés. On reste évidemment loin du match contre Colmar de vendredi dernier, mais le chiffre est honorable pour « une ville dortoir, paisible » selon le président.
Pour affronter ce déplacement qui a tout du piège, Jacky Duguépéroux peut compter sur l’ensemble de son groupe, à l’exception de Massiré Kanté, suspendu. Seuls Jérémy Blayac et Mayoro N’Doye ont fréquenté l’infirmerie en début de semaine, mais uniquement par précaution, et apparaissent bien dans le groupe, au contraire d’Oumar Pouye, encore un peu juste, et qui devrait reprendre la compétition ce week-end avec l’équipe réserve, contre Raon l’Etape (samedi 18h, au Stadium de Molsheim). Un match où devrait également apparaitre Yannick Aguemon, dont les dernières apparitions ternes ne jouent pas en sa faveur, surtout avec la concurrence nouvelle de Ladislas Douniama. Sur le terrain, l’équipe pourrait évoluer dans le schéma vu à Epinal, c’est-à-dire avec un milieu renforcé par un troisième milieu récupérateur, Bill Tuiloma en l’occurrence. Le Néo-Zélandais verrait ainsi la récompense de ses deux entrées en jeu pleines de promesses. Devant, Dimitri Liénard paierait sa mauvaise copie livrée contre Colmar, au contraire d’un Belahmeur, apprécié par Duguépéroux sur le côté gauche.
La composition possible
On a pu découvrir cette petite commune de l’Oise, dont le club a gravi les échelons à allure vertigineuse, la saison dernière, quand le RCS s’est incliné chez le promu, au terme d’un match à rebondissement : expulsion de Jean-Philippe Sabo à la place de Milovan Sikimic, expulsion de Frédéric Marquès pour insultes à l’encontre du corps arbitral et déliquescence du jeu strasbourgeois en seconde période avec un score passant de 1-0 à 1-2. A défaut d’immenses progrès dans la construction offensive, on pourrait au moins compter sur un certain esprit de revanche. En face, Chambly ressemble toujours à cette équipe devant composer avec des petits moyens. Le coach Bruno Luzi, fondateur et en poste depuis la création du club, a tout de même pu conserver quelques cadres importants, en premier rang duquel le polyvalent Guillaume Heinry, suspendu ce soir. D’autres comme John Popelard et Eduardo Rodrigo forment un milieu de terrain très costaud, qu’est venu compléter l’ancien Strasbourgeois Thomas Martin (forfait de dernière minute), cœur d’un bloc équipe compact et difficile à manœuvrer. Il faut dire qu’avec leur organisation en 3-5-2, et même en 3-6-1, puisque l’avant-centre Wilfried Louisy-Daniel est soutenu par des joueurs s’apparentant plus à des milieux offensifs comme le technicien de poche Youcef Touati ou le tonitruant Nzuzi Mata, les Picards présentent la troisième meilleure défense du National, avec à peine cinq buts ramassés au fond des filets. Un total équivalent au nombre de buts inscrits qui fait du FCCT l’une des équipes dont les matchs produisent le moins de buts. Les six matchs nuls, dont trois 0-0, illustrent bien cette particularité.
Avec son allure modeste, Chambly ressemble donc à l’image du petit poucet de National, prêt à se contenter du partage des points. Mais le club, que le président Fulvio Luzi (le frère de Bruno) imagine en L2 « d’ici trois ans », espèrent bien créer la surprise, dans un stade des marais dont l’affluence ne sera pas loin de son record, avec plus de 1600 spectateurs annoncés. On reste évidemment loin du match contre Colmar de vendredi dernier, mais le chiffre est honorable pour « une ville dortoir, paisible » selon le président.
Pour affronter ce déplacement qui a tout du piège, Jacky Duguépéroux peut compter sur l’ensemble de son groupe, à l’exception de Massiré Kanté, suspendu. Seuls Jérémy Blayac et Mayoro N’Doye ont fréquenté l’infirmerie en début de semaine, mais uniquement par précaution, et apparaissent bien dans le groupe, au contraire d’Oumar Pouye, encore un peu juste, et qui devrait reprendre la compétition ce week-end avec l’équipe réserve, contre Raon l’Etape (samedi 18h, au Stadium de Molsheim). Un match où devrait également apparaitre Yannick Aguemon, dont les dernières apparitions ternes ne jouent pas en sa faveur, surtout avec la concurrence nouvelle de Ladislas Douniama. Sur le terrain, l’équipe pourrait évoluer dans le schéma vu à Epinal, c’est-à-dire avec un milieu renforcé par un troisième milieu récupérateur, Bill Tuiloma en l’occurrence. Le Néo-Zélandais verrait ainsi la récompense de ses deux entrées en jeu pleines de promesses. Devant, Dimitri Liénard paierait sa mauvaise copie livrée contre Colmar, au contraire d’un Belahmeur, apprécié par Duguépéroux sur le côté gauche.
La composition possible
