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- Après-match
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- Par kitl
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Une nouvelle fois peu inspiré, le Racing s'en est tiré à Cronenbourg. Qualification poussive sur le score de deux buts à un, contre une équipe d'Excellence valeureuse.
La Rotonde s'affiche comme quartier sportif alternatif à Strasbourg. Niché entre l'A35 et le relais tram du même nom, le complexe rassemble la patinoire, une salle polyvalente qui accueillit les matchs à domicile du BC Souffelweyersheim et le stade de l'AS Strasbourg. Les infrastructures sont nombreuses, mais le stationnement insuffisant oblige les automobilistes à squatter le parking du Botanic. On y trouverait des semences d'herbe, plus adaptées à la pratique du football que le vieux synthétique rempli de billes noires.
Locataire d'un jour, le FC Kronenbourg espère réaliser une belle recette, ce qui semble avoir fonctionné en dépit de problèmes de monnaie à la billetterie. La buvette aura également fonctionné en continu, avec des merguez pour le quatre-heures des plus affamés. Ce stade de la Rotonde, configuré pour accueillir environ 3000 personnes et aussi peu ergonomique que le Stade de France, aura reçu environ 1500 personnes.
Jacky Duguépéroux avait choisi de faire tourner son effectif, comme à Holtzwihr il y a quinze jours. Un choix également contraint par les suspensions de Blayac et N'Dour, respectivement remplacés par Bahoken et Sabo, deux joueurs qui jouaient gros aujourd'hui. Notons la première en équipe une du jeune Lenny Houelche, latéral droit de l'équipe II.
Le début de match est aussi mou du genou qu'il y a quinze jours dans le Haut-Rhin. Le FCK semble animé d'intentions joueuses, le RCS met une fois de plus du temps à entrer dans la partie. Après quelques escarmouches initiées par Douniama ou Pouye, ce dernier trompe le gardien Asan d'une frappe "à la Thierry Henry", mais de l'autre pied.
Les supporters strasbourgeois respirent et entrevoient une fin d'après-midi sans prolongation. Cette épée de Damoclès semble disparaître définitivement avec le 2-0, inscrit dans la foulée par Salmier sur corner. Le jeune défenseur avait déjà réussi une reprise opportuniste samedi dernier à Haguenau avec la réserve, celle-ci fut encore plus pure.
Alors que Kronenbourg a pris un coup dans le nez, le Racing se chargea de relancer les pensionnaires d'Excellence. Jean-Philippe Sabo cafouille un ballon anodin et commet une faute stupide dans la surface. Penalty transformé sans faillir par Altun, qui prend Blondel à contre-pied.
A la pause, on imagine que le Racing tentera de se mettre à l'abri rapidement. Il n'en est rien, et le match reprend sur un rythme aussi lénifiant qu'une causerie de Jean-Marc Furlan. Exaspéré par les faiblesses de Sabo, pas loin de concéder un nouveau penalty, Duguépéroux envoya Eric Marester à un poste inhabituel de latéral gauche.
Dans la plus parfaite incertitude par rapport au chronomètre de la rencontre, nous assistons finalement aux entrées de N'Doye et Liénard, afin de conserver le résultat. Le relayeur sénégalais apporte son habituel jeu vers l'avant, mais la combinaison qu'il initie est très mal conclue (85ème). Réveillés par l'entrée de Dimitri Liénard, qu'ils choisirent bêtement de prendre en grippe, une frange du public tenta de mettre un peu plus de pression pour Kronenbourg.
Soudain revigoré, le public local crut à la miraculeuse prolongation, lorsqu'un attaquant s'affala peu subtilement dans la surface de réparation du Racing. Mieux placé que les spectateurs, l'arbitre garda son flegme et siffla dans la foulée la fin du match.
Moins inquiété derrière qu'il ne fut inquiétant devant, le Racing s'en sort à nouveau en Coupe de France. Ce onze remodelé aura surtout représenté une occasion manquée pour un certain nombre de remplaçants habituels, loin de se montrer à leur avantage à la Rotonde.
Locataire d'un jour, le FC Kronenbourg espère réaliser une belle recette, ce qui semble avoir fonctionné en dépit de problèmes de monnaie à la billetterie. La buvette aura également fonctionné en continu, avec des merguez pour le quatre-heures des plus affamés. Ce stade de la Rotonde, configuré pour accueillir environ 3000 personnes et aussi peu ergonomique que le Stade de France, aura reçu environ 1500 personnes.
Jacky Duguépéroux avait choisi de faire tourner son effectif, comme à Holtzwihr il y a quinze jours. Un choix également contraint par les suspensions de Blayac et N'Dour, respectivement remplacés par Bahoken et Sabo, deux joueurs qui jouaient gros aujourd'hui. Notons la première en équipe une du jeune Lenny Houelche, latéral droit de l'équipe II.
Le début de match est aussi mou du genou qu'il y a quinze jours dans le Haut-Rhin. Le FCK semble animé d'intentions joueuses, le RCS met une fois de plus du temps à entrer dans la partie. Après quelques escarmouches initiées par Douniama ou Pouye, ce dernier trompe le gardien Asan d'une frappe "à la Thierry Henry", mais de l'autre pied.
Les supporters strasbourgeois respirent et entrevoient une fin d'après-midi sans prolongation. Cette épée de Damoclès semble disparaître définitivement avec le 2-0, inscrit dans la foulée par Salmier sur corner. Le jeune défenseur avait déjà réussi une reprise opportuniste samedi dernier à Haguenau avec la réserve, celle-ci fut encore plus pure.
Alors que Kronenbourg a pris un coup dans le nez, le Racing se chargea de relancer les pensionnaires d'Excellence. Jean-Philippe Sabo cafouille un ballon anodin et commet une faute stupide dans la surface. Penalty transformé sans faillir par Altun, qui prend Blondel à contre-pied.
A la pause, on imagine que le Racing tentera de se mettre à l'abri rapidement. Il n'en est rien, et le match reprend sur un rythme aussi lénifiant qu'une causerie de Jean-Marc Furlan. Exaspéré par les faiblesses de Sabo, pas loin de concéder un nouveau penalty, Duguépéroux envoya Eric Marester à un poste inhabituel de latéral gauche.
Dans la plus parfaite incertitude par rapport au chronomètre de la rencontre, nous assistons finalement aux entrées de N'Doye et Liénard, afin de conserver le résultat. Le relayeur sénégalais apporte son habituel jeu vers l'avant, mais la combinaison qu'il initie est très mal conclue (85ème). Réveillés par l'entrée de Dimitri Liénard, qu'ils choisirent bêtement de prendre en grippe, une frange du public tenta de mettre un peu plus de pression pour Kronenbourg.
Soudain revigoré, le public local crut à la miraculeuse prolongation, lorsqu'un attaquant s'affala peu subtilement dans la surface de réparation du Racing. Mieux placé que les spectateurs, l'arbitre garda son flegme et siffla dans la foulée la fin du match.
Moins inquiété derrière qu'il ne fut inquiétant devant, le Racing s'en sort à nouveau en Coupe de France. Ce onze remodelé aura surtout représenté une occasion manquée pour un certain nombre de remplaçants habituels, loin de se montrer à leur avantage à la Rotonde.
