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- Côté tribunes
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- Par mitchtornado
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Après 4 ans de non-activité sur la rédaction d'article et le fait qu'il n'y en a pas eu l'année dernière pour ce même déplacement à Luçon malgré la bonne affluence Strasbourgeoise, je me décide la veille du match de reprendre la plume, ou plutôt le clavier.
On notera d'abord, que contrairement à nos homologues de L1, L2 ou des matchs de coupe, nous avons l'autorisation de nous déplacer en tant que supporters visiteurs, écharpes autour du coup et drapeau alsacien sous le bras pour ma part en arrivant devant la petite caisse. Premières impressions, il n'y a pas foule au guichet, l'ambiance est bon-enfant et on me souhaite chaleureusement un bon match. Petite remarque en entrant dans le charmant stade Jean de Mouzon, la non-présence d'un système de sécurité renforcé, ni même de fouille à l'entrée du stade, plutôt appréciable en ces temps particuliers. Je me dirige directement dernière le but, au même emplacement que l'année dernière où nous étions parqués l'année dernière entre quelques barrières le long de la main courante. Le temps d'aller se vidanger après la route et de se restaurer, les barrières étaient levées et c'est donc au milieu des spectateurs locaux que nous allons suivre la rencontre.
Nous ? Oui, nous sommes une petite dizaine de supporters aux couleurs strasbourgeoises à s'être déplacés en cette froide soirée de décembre. Excepté un irréductible strasbourgeois qui a bravé les heures de train et le report initial du match, nous nous retrouvons entre expatriés, provenant de Bordeaux, La Rochelle, Nantes, Niort et Poitiers. Une bâche UB90 est fixé sur la main courante, ainsi que le drapeau alsacien et le match peut commencer.
La petite dizaine que nous sommes et les deux seuls UB90 présents ne permettent pas l'entame de chants à la gloire des Bleus (en blanc ce soir là) et nous laissons donc l'ambiance du stade à nos homologues d'en face qui sont à vue de nez une vingtaine. Drapeaux vendéens au vent et quelques tambours accompagnent un homme qui s'égosille bien seul dans son mégaphone. Bref, l'ambiance dans le stade est aussi amorphe que la prestation des 22 joueurs sur le terrain. Les commentaires pas toujours drôles, rarement objectifs fusent du côté des habitués du stade. Cela nous fait néanmoins sourire et nous rappelle ces bons vieux matchs de district. Les rares occasions de la première mi-temps ne permettent pas au public de se réchauffer et c'est avec quelques sautillements et tapements de mains que nous tentons de nous réchauffer.
La mi-temps arrive à point nommé pour nous réchauffer avec le vin chaud local à la buvette. Je remercie au passage mes camarades nantais pour m'avoir chacun payé sa tournée de ce bon breuvage qui nous réchauffe les mains et le gosier. On nous demande curieusement s'il est aussi bon que celui de Strasbourg, et oui, c'est franchement une belle réussite et une bonne initiative.
La deuxième mi-temps commence dans la même atmosphère que la première mi-temps et nous rêvons déjà du chemin du retour bien au chaud dans nos voitures. Nous saluons nos joueurs qui s’entraînent le long du but d'Alexandre Oukidja, avec un petit coucou à Jean-Fi Sabo pour nous montrer que malgré tout, on est là. L'ambiance monte évidemment avec la sentence du penalty, sifflé juste devant nous. Un supporter luçonnais ne manque pas de me signaler que son équipe est « nulle » aux pénos et que nous avons toutes nos chances. Alex Oukidja tente de déstabiliser le tireur Charly Charrier et le public ne manque pas de le siffler puis d'exulter une fois le penalty converti.
Le match s'enflamme un petit peu et des occasions se présentent enfin du côté de nos Bleus, mais c'est avec les encouragements plus chaleureux du public que les Luçonnais et leur gardien Anthony Martin gardent leur cage inviolé. Oukidja lors de ses deux sorties, disons, acrobatiques, pour ne pas employer d'autres termes, ne manque pas d'irriter encore un peu plus le plus le public et il se fait littéralement conspuer jusqu'à la fin du match à chaque touché de balle.
Au coup de sifflet final, Oukidja montre son mécontentement au public luçonnais et se fait encore une fois copieusement siffler jusqu'à son entrée dans le vestiaire.
Quelques joueurs viennent nous saluer et nous applaudir, et c'est un peu déçus que nous quittons le stade, en se souhaitant de se retrouver au prochain match en Vendée, aux Herbiers le 5 Février 2016, le rendez-vous est noté. Les Luçonnais nous souhaitent chaleureusement un bon retour et nous souhaitent de retrouver l'élite au plus vite. Cela nous réchauffe un peu mais pas autant que le chauffage de nos voitures respectives que l'on retrouve chacun assez rapidement pour rentrer chez nous.
En résumé, malgré le match de pauvre qualité, la faible ambiance dans le stade et le froid polaire, nous sommes fiers encore une fois d'avoir montré nos couleurs et notre ferveur à 900 km de Strasbourg.
Nous ? Oui, nous sommes une petite dizaine de supporters aux couleurs strasbourgeoises à s'être déplacés en cette froide soirée de décembre. Excepté un irréductible strasbourgeois qui a bravé les heures de train et le report initial du match, nous nous retrouvons entre expatriés, provenant de Bordeaux, La Rochelle, Nantes, Niort et Poitiers. Une bâche UB90 est fixé sur la main courante, ainsi que le drapeau alsacien et le match peut commencer.
La petite dizaine que nous sommes et les deux seuls UB90 présents ne permettent pas l'entame de chants à la gloire des Bleus (en blanc ce soir là) et nous laissons donc l'ambiance du stade à nos homologues d'en face qui sont à vue de nez une vingtaine. Drapeaux vendéens au vent et quelques tambours accompagnent un homme qui s'égosille bien seul dans son mégaphone. Bref, l'ambiance dans le stade est aussi amorphe que la prestation des 22 joueurs sur le terrain. Les commentaires pas toujours drôles, rarement objectifs fusent du côté des habitués du stade. Cela nous fait néanmoins sourire et nous rappelle ces bons vieux matchs de district. Les rares occasions de la première mi-temps ne permettent pas au public de se réchauffer et c'est avec quelques sautillements et tapements de mains que nous tentons de nous réchauffer.
La mi-temps arrive à point nommé pour nous réchauffer avec le vin chaud local à la buvette. Je remercie au passage mes camarades nantais pour m'avoir chacun payé sa tournée de ce bon breuvage qui nous réchauffe les mains et le gosier. On nous demande curieusement s'il est aussi bon que celui de Strasbourg, et oui, c'est franchement une belle réussite et une bonne initiative.
La deuxième mi-temps commence dans la même atmosphère que la première mi-temps et nous rêvons déjà du chemin du retour bien au chaud dans nos voitures. Nous saluons nos joueurs qui s’entraînent le long du but d'Alexandre Oukidja, avec un petit coucou à Jean-Fi Sabo pour nous montrer que malgré tout, on est là. L'ambiance monte évidemment avec la sentence du penalty, sifflé juste devant nous. Un supporter luçonnais ne manque pas de me signaler que son équipe est « nulle » aux pénos et que nous avons toutes nos chances. Alex Oukidja tente de déstabiliser le tireur Charly Charrier et le public ne manque pas de le siffler puis d'exulter une fois le penalty converti.
Le match s'enflamme un petit peu et des occasions se présentent enfin du côté de nos Bleus, mais c'est avec les encouragements plus chaleureux du public que les Luçonnais et leur gardien Anthony Martin gardent leur cage inviolé. Oukidja lors de ses deux sorties, disons, acrobatiques, pour ne pas employer d'autres termes, ne manque pas d'irriter encore un peu plus le plus le public et il se fait littéralement conspuer jusqu'à la fin du match à chaque touché de balle.
Au coup de sifflet final, Oukidja montre son mécontentement au public luçonnais et se fait encore une fois copieusement siffler jusqu'à son entrée dans le vestiaire.
Quelques joueurs viennent nous saluer et nous applaudir, et c'est un peu déçus que nous quittons le stade, en se souhaitant de se retrouver au prochain match en Vendée, aux Herbiers le 5 Février 2016, le rendez-vous est noté. Les Luçonnais nous souhaitent chaleureusement un bon retour et nous souhaitent de retrouver l'élite au plus vite. Cela nous réchauffe un peu mais pas autant que le chauffage de nos voitures respectives que l'on retrouve chacun assez rapidement pour rentrer chez nous.
En résumé, malgré le match de pauvre qualité, la faible ambiance dans le stade et le froid polaire, nous sommes fiers encore une fois d'avoir montré nos couleurs et notre ferveur à 900 km de Strasbourg.
