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- Après-match
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- Par rachmaninov
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Le Racing a laissé filer une victoire qui lui tendait les bras dans les ultimes instants du match face à de vaillants Castelroussins.
Confortable leader du National, le Racing recevait hier soir Châteauroux, club tout juste au dessus de la zone rouge. Un match facile pour les bleus et blancs ?
Que nenni. Car cette saison, le Racing a rarement été ébouriffant dans le jeu. Et surtout car Châteauroux s'est présenté dans de remarquables dispositions à la Meinau. On entend souvent des spectateurs se plaindre de la qualité du championnat, mais hier soir, il faut reconnaitre que l'opposition proposée au Racing était de qualité. Certes, Chateauroux ne s'est pas jeté à l'abordage. Mais ils n'ont pas pour autant "garé l'autobus" devant leurs cages. Du coup, les spectateurs ont eu droit à une première mi-temps équilibrée, disputée dans des conditions climatiques idéales, devant un stade bien garni. Pas beaucoup d'occasions franches, hormis un joli coup franc de Liénard expédié sur le poteau.
Au retour des vestiaires, le Racing trouve vite la faille sur corner grâce à Felipe Saad, son premier but de la saison. On se dit que l'affaire est bien engagée, car cela va forcer Châteauroux à se découvrir davantage. Duguépéroux choisit alors de sortir Blayac, décevant depuis quelques temps, et de lancer Kanté pour le suppléer. Un changement très défensif sur le papier. Mais à Boulogne, le week-end précédent, la rentrée de ce même milieu défensif à la place d'un autre joueur offensif avait paradoxalement permis au Racing de jouer mieux, et donc d'attaquer mieux.
L'affaire est d'autant mieux engagée que Crillon prend un deuxième jaune sur un contact avec Bouanga et se voit expulsé. Dans la foulée, Tounkara est lui aussi expulsé suite à des mots envers l'arbitre que l'on imagine fleuris.
Les fans du Racing se frottent les yeux pour y croire : il reste 20 min à jouer, le Racing mène 1-0, est à 11 contre 9 et ses concurrents directs pour la montée Luçon et Marseille et Orléans font des contre-performances ! Trop beau pour être vrai !
Dès lors, la fin de match va être étrange : Châteauroux ne panique pas et reste groupé autant que possible. Leur stratégie ? Ne pas encaisser de but, et tout miser sur l'un ou l'autre contre hypothétique. Pendant ce temps, le Racing semble ne pas savoir sur quel pied danser. Attaquer ? Gérer ?
Les hommes de Duguépéroux font un peu tout à la fois, alternant les phases de conservations du ballon et les abordages désordonnés : on voit notamment Seka monter aux avant-postes, ainsi que Saad ! Par deux fois, le Racing est tout près de marquer, par Belhameur (malencontreusement contré par Bahoken) puis par Bouanga.
On peut aisément comprendre que le Racing ait été un peu décontenancé sur la conduite à tenir lorsqu'il avait la balle. En revanche, il est anormal qu'ils aient baissé le pied défensivement ! Certains joueurs semblent s'être sentis dispensés du travail de récupération. Et c'est de ces largesses que va profiter Chateauroux dans le temps additionnel pour aller égaliser tranquillement, en passant plein axe et en éliminant toute la défense du Racing sur un une-deux d'école.
Au classement, le Racing augmente malgré tout son avance sur la concurrence qui s'est pris les pieds dans le tapis (10 points d'avance sur le 4ème, contre 9 avant ce le match). Ce match nul n'aura sans doute pas de conséquences pour la montée, mais il laissera un souvenir amer aux joueurs et aux fans alsaciens pour longtemps. La dizaine de supporters castelroussins ayant fait le déplacement se souviendra sans doute longtemps de ce match où ils ont quitté les tribunes à la 85ème minute, estimant la défaite inéluctable.
Que nenni. Car cette saison, le Racing a rarement été ébouriffant dans le jeu. Et surtout car Châteauroux s'est présenté dans de remarquables dispositions à la Meinau. On entend souvent des spectateurs se plaindre de la qualité du championnat, mais hier soir, il faut reconnaitre que l'opposition proposée au Racing était de qualité. Certes, Chateauroux ne s'est pas jeté à l'abordage. Mais ils n'ont pas pour autant "garé l'autobus" devant leurs cages. Du coup, les spectateurs ont eu droit à une première mi-temps équilibrée, disputée dans des conditions climatiques idéales, devant un stade bien garni. Pas beaucoup d'occasions franches, hormis un joli coup franc de Liénard expédié sur le poteau.
Au retour des vestiaires, le Racing trouve vite la faille sur corner grâce à Felipe Saad, son premier but de la saison. On se dit que l'affaire est bien engagée, car cela va forcer Châteauroux à se découvrir davantage. Duguépéroux choisit alors de sortir Blayac, décevant depuis quelques temps, et de lancer Kanté pour le suppléer. Un changement très défensif sur le papier. Mais à Boulogne, le week-end précédent, la rentrée de ce même milieu défensif à la place d'un autre joueur offensif avait paradoxalement permis au Racing de jouer mieux, et donc d'attaquer mieux.
L'affaire est d'autant mieux engagée que Crillon prend un deuxième jaune sur un contact avec Bouanga et se voit expulsé. Dans la foulée, Tounkara est lui aussi expulsé suite à des mots envers l'arbitre que l'on imagine fleuris.
Les fans du Racing se frottent les yeux pour y croire : il reste 20 min à jouer, le Racing mène 1-0, est à 11 contre 9 et ses concurrents directs pour la montée Luçon et Marseille et Orléans font des contre-performances ! Trop beau pour être vrai !
Dès lors, la fin de match va être étrange : Châteauroux ne panique pas et reste groupé autant que possible. Leur stratégie ? Ne pas encaisser de but, et tout miser sur l'un ou l'autre contre hypothétique. Pendant ce temps, le Racing semble ne pas savoir sur quel pied danser. Attaquer ? Gérer ?
Les hommes de Duguépéroux font un peu tout à la fois, alternant les phases de conservations du ballon et les abordages désordonnés : on voit notamment Seka monter aux avant-postes, ainsi que Saad ! Par deux fois, le Racing est tout près de marquer, par Belhameur (malencontreusement contré par Bahoken) puis par Bouanga.
On peut aisément comprendre que le Racing ait été un peu décontenancé sur la conduite à tenir lorsqu'il avait la balle. En revanche, il est anormal qu'ils aient baissé le pied défensivement ! Certains joueurs semblent s'être sentis dispensés du travail de récupération. Et c'est de ces largesses que va profiter Chateauroux dans le temps additionnel pour aller égaliser tranquillement, en passant plein axe et en éliminant toute la défense du Racing sur un une-deux d'école.
Au classement, le Racing augmente malgré tout son avance sur la concurrence qui s'est pris les pieds dans le tapis (10 points d'avance sur le 4ème, contre 9 avant ce le match). Ce match nul n'aura sans doute pas de conséquences pour la montée, mais il laissera un souvenir amer aux joueurs et aux fans alsaciens pour longtemps. La dizaine de supporters castelroussins ayant fait le déplacement se souviendra sans doute longtemps de ce match où ils ont quitté les tribunes à la 85ème minute, estimant la défaite inéluctable.
