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- Côté tribunes
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- Par athor
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A défaut de prendre l'ascenseur pour la Ligue 2, le Racing a fait vivre un ascenseur émotionnel à ses supporters, qui avaient pourtant rempli la Meinau.
Si la Meinau était déjà bien garnie face au CA Bastia, la perspective d'une montée à portée de main pour le Racing a fait chauffer les serveurs de la billetterie en ligne du site officiel. Ainsi, le feuilleton du remplissage des différentes tribunes a vite tourné court, puisque dès mardi matin, plus aucun précieux sésame n'était en vente. Si si certaines mauvaises langues ont vite stigmatisé l'opportunisme de ces supporters de la dernière heure, la perspective de vivre une montée dans un stade plein à ras bord, 24 ans jour pour jour après le mythique barrage contre Rennes, a excité plus d'un supporter, faisant même probablement baisser la productivité de bien des entreprises alsaciennes, à mesure que l'échéance approchait.
A plus d'une heure du coup d'envoi, les abords du stade de la Meinau sont ainsi déjà submergés par une marée bleue et blanches, des dizaines et des dizaines de petits groupes défilent dans l'avenue de Colmar, traversée par des trams remplis à ras bord de spectateurs. L'effervescence qui entoure cette rencontre est facilement perceptible, encore plus à l'intérieur de l'enceinte, avec un quart de virage nord-ouest débordant d'enthousiasme et de supporters dès 20h. Un kop encore une fois agrandi pour l'occasion avec une extension plus ou moins officielle sur le premier secteur des tribunes ouest et nord.
A quelques minutes du coup d'envoi, alors la nouvelle sono provisoire balance du Nirvana et que des enfants agitent lentement des drapeaux, malheureusement ornés d'un logo de mauvais goût, les tribunes sont pleines et les spectateurs se lèvent pour suivre les chants du kop. Les deux capos profitent de cet élan pour lancer quelques classiques, et découvrir les prémices d'une ambiance de grand soir. Les quelques occasions manquées par les Bleus sur la pelouse ont à chaque fois été tout proche de faire chavirer tout le public, mais la mi-temps est sifflée sur le score de 0-0. Retransmission télé obligé, les autres scores de la journée sont connus durant la pause, et les 26 000 spectateurs savent désormais qu'un simple petit match nul suffirait à leur offrir un dénouement heureux.
Ainsi, l'ambiance redécolle en seconde période, bien aidée il est vrai par l'arbitre, qui expulse Felipe Saad pour une faute pourtant indiscutable. L'objectivité n'étant pas la qualité première des spectateurs de la Meinau, l'homme en noir est conspué de toutes parts, avant que ces vociférations ne se transforment en chants, dont un « Aux armes », repris de manière impressionnante par tout le public, prouvant que l'acoustique du stade est d'excellente qualité, et lancé par un capo intérimaire en la personne de Dimitri Liénard. L'expulsion de Jacky Duguépéroux finit de faire basculer l'ambiance dans une dimension sans aucun doute jamais vu cette saison. Toutes les tribunes sont désormais debout pour accompagner le club vers la L2, même si, sur le terrain, les joueurs se contentent clairement du minimum syndical.
On arrive dans les arrêts de jeu, les chants claquent de plus en plus fort, les gens s'embrassent déjà en rêvant aux futurs déplacements à Laval et Niort, la centaine d'Allemands venus de Berlin (le Hertha jouait à Mayence le lendemain) et de Karlsruhe s'apprêtent à déployer une banderole de félicitations en tribune est, quand soudain, sur une grossière mésentente de la défense, Aboubakar Kamara devance Oukidja et fait taire 26 000 personnes d'un seul coup. Dans la foulée, l'arbitre siffle la fin de la rencontre, dans l'incrédulité générale. La frustration engendre quelques débordements regrettables, mais dans l'ensemble, les gens sont KO debout et les travées mettent de longues minutes à se vider.
Certains spectateurs hagards passent sans s'arrêter devant les tables, dressés au pied des escaliers, sur lesquels sont disposées des parts de gâteau. Mais pas n'importe quel gâteau, puisqu'il s'agit du plus gros gâteau au chocolat du monde, composé de 300 litres de lait, 150 kilos de chocolat, 300 kilos de sucre, 230 litres de crème, 220 kilos de beurre et quelques oeufs, un record battu en l'honneur des 10 ans du partenariat entre ES et le RCS. L'immense déception est quelque peu adoucie par cette pâtisserie, même si des centaines de parts finiront à la poubelle.
A plus d'une heure du coup d'envoi, les abords du stade de la Meinau sont ainsi déjà submergés par une marée bleue et blanches, des dizaines et des dizaines de petits groupes défilent dans l'avenue de Colmar, traversée par des trams remplis à ras bord de spectateurs. L'effervescence qui entoure cette rencontre est facilement perceptible, encore plus à l'intérieur de l'enceinte, avec un quart de virage nord-ouest débordant d'enthousiasme et de supporters dès 20h. Un kop encore une fois agrandi pour l'occasion avec une extension plus ou moins officielle sur le premier secteur des tribunes ouest et nord.
A quelques minutes du coup d'envoi, alors la nouvelle sono provisoire balance du Nirvana et que des enfants agitent lentement des drapeaux, malheureusement ornés d'un logo de mauvais goût, les tribunes sont pleines et les spectateurs se lèvent pour suivre les chants du kop. Les deux capos profitent de cet élan pour lancer quelques classiques, et découvrir les prémices d'une ambiance de grand soir. Les quelques occasions manquées par les Bleus sur la pelouse ont à chaque fois été tout proche de faire chavirer tout le public, mais la mi-temps est sifflée sur le score de 0-0. Retransmission télé obligé, les autres scores de la journée sont connus durant la pause, et les 26 000 spectateurs savent désormais qu'un simple petit match nul suffirait à leur offrir un dénouement heureux.
Ainsi, l'ambiance redécolle en seconde période, bien aidée il est vrai par l'arbitre, qui expulse Felipe Saad pour une faute pourtant indiscutable. L'objectivité n'étant pas la qualité première des spectateurs de la Meinau, l'homme en noir est conspué de toutes parts, avant que ces vociférations ne se transforment en chants, dont un « Aux armes », repris de manière impressionnante par tout le public, prouvant que l'acoustique du stade est d'excellente qualité, et lancé par un capo intérimaire en la personne de Dimitri Liénard. L'expulsion de Jacky Duguépéroux finit de faire basculer l'ambiance dans une dimension sans aucun doute jamais vu cette saison. Toutes les tribunes sont désormais debout pour accompagner le club vers la L2, même si, sur le terrain, les joueurs se contentent clairement du minimum syndical.
On arrive dans les arrêts de jeu, les chants claquent de plus en plus fort, les gens s'embrassent déjà en rêvant aux futurs déplacements à Laval et Niort, la centaine d'Allemands venus de Berlin (le Hertha jouait à Mayence le lendemain) et de Karlsruhe s'apprêtent à déployer une banderole de félicitations en tribune est, quand soudain, sur une grossière mésentente de la défense, Aboubakar Kamara devance Oukidja et fait taire 26 000 personnes d'un seul coup. Dans la foulée, l'arbitre siffle la fin de la rencontre, dans l'incrédulité générale. La frustration engendre quelques débordements regrettables, mais dans l'ensemble, les gens sont KO debout et les travées mettent de longues minutes à se vider.
Certains spectateurs hagards passent sans s'arrêter devant les tables, dressés au pied des escaliers, sur lesquels sont disposées des parts de gâteau. Mais pas n'importe quel gâteau, puisqu'il s'agit du plus gros gâteau au chocolat du monde, composé de 300 litres de lait, 150 kilos de chocolat, 300 kilos de sucre, 230 litres de crème, 220 kilos de beurre et quelques oeufs, un record battu en l'honneur des 10 ans du partenariat entre ES et le RCS. L'immense déception est quelque peu adoucie par cette pâtisserie, même si des centaines de parts finiront à la poubelle.
