- Note
- 5.0 / 5 (2 notes)
- Date
- Catégorie
- Côté tribunes
- Lectures
- Lu 5.898 fois
- Auteur(s)
- Par athor
- Commentaires
- 6 comm.
En voyage du côté de l'Auvergne, à Clermont, les supporters du RCS ont assisté à un second match nul 0-0 consécutif, mais aussi goûté à un sens de l'accueil bien particulier.
Rallier le stade Gabriel Montpied de Clermont-Ferrand n'est pas forcément chose aisée. Pour les Strasbourgeois, le GPS invite a emprunter la Route Centre Europe Express, la fameuse RCEA. Si cette portion de bitume permet de rappeler quelques souvenirs de CFA, en passant à proximité de Montceau-les-Mines, Yzeure et Moulins, elle est surtout connue pour être l'une des plus mortelles de France. Pour y remédier, de grands travaux y sont actuellement entrepris, provoquant ralentissements et bouchons. Passée cette étape, le voyageur du RCS peut enfin accéder à la capitale du pneu et son sympathique logo inspiré de José Luis Chilavert. Aux abords du stade, un parking est prévu pour accueillir la dizaine de voitures des visiteurs du soir, même si certains ont pu goûter à une mauvaise blague des stadiers locaux, qui leur affirmaient que ce parking n'existait pas...
Arrivés au compte-goutte, les supporters strasbourgeoise investissent peu à peu la petite tribune modulaire qui leur est réservée, au sein d'un stade dont l'architecture laisse perplexe. Sur trois des côtés du terrain se dressent des petites tribunes de formes inégales, tandis que la tribune d'honneur semble totalement disproportionnée. Evoquant une sorte de coquillage géant, celle-ci est très haute, et l'inclinaison très importante des rangées supérieures n'est pas sans rappeler San Siro à certains. Mais à peine de le temps de disserter sur la faible affluence du soir qu'un imbroglio semble se dessiner à l'entrée. Les derniers Strasbourgeois arrivés se voient refuser l'entrée. Raison évoquée par les stadiers : « le club n'a pas imprimé assez de billets ». En effet, le Racing avait annoncé la venue d'une trentaine de supporters, et Clermont s'est contenté de produire ce nombre de sésames, sans anticiper la venue de supporters arrivant d'autres horizons. Les négociations traînent en longueur, alors que le match est déjà bien entamé, et une petite bousculade se produit. Un stadier perd l'équilibre et tombe au sol, se cognant la tête à une barrière. Durant plus d'une demi heure, les discussions sont animées, d'autant que le stadier est emmené par les pompiers, une évacuation sans doute disproportionnée par rapport à l'incident. Finalement, tout le monde finit par gagner le parcage, à l'exception d'un supporter embarqué par la police, et qui passera la nuit au poste. Signalons tout de même que cette histoire aurait pu être évitée si le Racing avait envoyé des stadiers et son responsable de la sécurité, comme le règlement l'y oblige.
L'ambiance est donc bien plombé par cette mésaventure, et malgré les quelques occasions des Bleus et Blancs, dont deux buts refusés, aucun chant n'est lancé en première période. A la pause, direction la buvette, installée derrière le parcage. Mais le préfabriqué reste désespéramment fermé. Les stadiers affirment alors qu'il s'agit d'une mesure de rétorsion par rapport à l'incident de l'entrée. La cinquantaine de supporters présent est donc privée de moyens de se restaurer et se désaltérer, et le club local est privé de recettes supplémentaires. Excédé par cet accueil déplorable, certains s'en vont râler auprès des responsables de la sécurité. Encore une fois, au prix de longues minutes de négociations, ces derniers daignent apporter une demi-douzaine de bouteilles d'eau de 50 cL...
En deuxième période, quelques chants sont lancés, mais sans grand entrain. En face, la grosse dizaine de Bad Wizards, le kop clermontois, peinent également à se faire entendre, rendant cette soirée bien glauque sur un plan sonore. Sur le terrain, le 0-0 ne fait plus guère de doute, malgré un dernier sursaut sur un coup franc de Liénard, botté juste devant nous. Après le coup de sifflet final, l'ensemble de l'effectif se présente devant le grillage pour saluer les supporters présents. La sortie se passe bien mieux que l'entrée, les policiers présents se montrant très cordiaux, voire sympathiques pour certains. Une manière de terminer cette soirée sur une bonne note, bien qu'elle illustre les difficultés que vont rencontrer les Strasbourgeois sur d'autres stades cette saison. Sur le chemin du retour, en repassant devant les panneaux routier Moulins, Yzeure et Montceau-les-Mines, il y a de quoi être gagné par la nostalgie de l'accueil chaleureux des bénévoles dans les enceintes pittoresques de CFA et de CFA2. Le monde pro est décidément bien éloigné de ces valeurs...
Arrivés au compte-goutte, les supporters strasbourgeoise investissent peu à peu la petite tribune modulaire qui leur est réservée, au sein d'un stade dont l'architecture laisse perplexe. Sur trois des côtés du terrain se dressent des petites tribunes de formes inégales, tandis que la tribune d'honneur semble totalement disproportionnée. Evoquant une sorte de coquillage géant, celle-ci est très haute, et l'inclinaison très importante des rangées supérieures n'est pas sans rappeler San Siro à certains. Mais à peine de le temps de disserter sur la faible affluence du soir qu'un imbroglio semble se dessiner à l'entrée. Les derniers Strasbourgeois arrivés se voient refuser l'entrée. Raison évoquée par les stadiers : « le club n'a pas imprimé assez de billets ». En effet, le Racing avait annoncé la venue d'une trentaine de supporters, et Clermont s'est contenté de produire ce nombre de sésames, sans anticiper la venue de supporters arrivant d'autres horizons. Les négociations traînent en longueur, alors que le match est déjà bien entamé, et une petite bousculade se produit. Un stadier perd l'équilibre et tombe au sol, se cognant la tête à une barrière. Durant plus d'une demi heure, les discussions sont animées, d'autant que le stadier est emmené par les pompiers, une évacuation sans doute disproportionnée par rapport à l'incident. Finalement, tout le monde finit par gagner le parcage, à l'exception d'un supporter embarqué par la police, et qui passera la nuit au poste. Signalons tout de même que cette histoire aurait pu être évitée si le Racing avait envoyé des stadiers et son responsable de la sécurité, comme le règlement l'y oblige.
L'ambiance est donc bien plombé par cette mésaventure, et malgré les quelques occasions des Bleus et Blancs, dont deux buts refusés, aucun chant n'est lancé en première période. A la pause, direction la buvette, installée derrière le parcage. Mais le préfabriqué reste désespéramment fermé. Les stadiers affirment alors qu'il s'agit d'une mesure de rétorsion par rapport à l'incident de l'entrée. La cinquantaine de supporters présent est donc privée de moyens de se restaurer et se désaltérer, et le club local est privé de recettes supplémentaires. Excédé par cet accueil déplorable, certains s'en vont râler auprès des responsables de la sécurité. Encore une fois, au prix de longues minutes de négociations, ces derniers daignent apporter une demi-douzaine de bouteilles d'eau de 50 cL...
En deuxième période, quelques chants sont lancés, mais sans grand entrain. En face, la grosse dizaine de Bad Wizards, le kop clermontois, peinent également à se faire entendre, rendant cette soirée bien glauque sur un plan sonore. Sur le terrain, le 0-0 ne fait plus guère de doute, malgré un dernier sursaut sur un coup franc de Liénard, botté juste devant nous. Après le coup de sifflet final, l'ensemble de l'effectif se présente devant le grillage pour saluer les supporters présents. La sortie se passe bien mieux que l'entrée, les policiers présents se montrant très cordiaux, voire sympathiques pour certains. Une manière de terminer cette soirée sur une bonne note, bien qu'elle illustre les difficultés que vont rencontrer les Strasbourgeois sur d'autres stades cette saison. Sur le chemin du retour, en repassant devant les panneaux routier Moulins, Yzeure et Montceau-les-Mines, il y a de quoi être gagné par la nostalgie de l'accueil chaleureux des bénévoles dans les enceintes pittoresques de CFA et de CFA2. Le monde pro est décidément bien éloigné de ces valeurs...