Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

RCS - Rennes, côté tribunes

Note
5.0 / 5 (3 notes)
Date
Catégorie
Côté tribunes
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Auteur(s)
Par elizzz
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Pour son ultime match à domicile, le Racing a encore une fois rassemblé plus de 25 000 spectateurs dans son arène. Les Bleus et Blancs avaient à cœur d’offrir une victoire à leur public pour « finir sur une bonne note ». Finalement la défaite résonnera comme un bémol dans une partition au goût amer.

Vintage tour


40 ans après leur titre de champion de France, les héros de 1979 sont de retour à la Meinau à bord d’un camion remorque, comme à l’époque. Le public de la fan-zone applaudit l’arrivée du convoi. Certains reconnaissent des têtes connues comme Arsène Wenger et Raymond Domenech. D’autres sont plus intéressés par la finale européenne des Lyonnaises diffusée sur les écrans géants.
Une quinzaine de minutes avant le coup d’envoi, les « anciens » font leur entrée sur le terrain côté nord sur l’air mythique de We are the champions. Acclamés par l’ensemble du stade, ils défilent l’un derrière l’autre le long de la ligne médiane pour s’arrêter ensuite dans le rond central. L’ovation est prolongée par le kop qui entonne le célèbre Un seul amour et pour toujours, Racing Club de Strasbourg.
Les festivités se poursuivent avec la mise en place d’un tifo composé de feuilles brillantes : deux teintes de bleu entrecoupées de lignes dorées. Les tribunes Nord, Sud et Est sont ainsi recouvertes d’un effet « papier cadeau ». Côté Ouest, de nombreux drapeaux bleus et blancs s’agitent pendant qu’une banderole anniversaire est déployée : « 1979/2019 : 40 bougies pour nos champions ! » Elle est illuminée par un craquage de fumigènes qui donnent l’image d’un kop en fusion.
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Autour des coupes


Pour ce dernier acte à la Meinau, le vainqueur de la Coupe de la Ligue accueille le vainqueur de la Coupe de France. Deux équipes au parcours similaire depuis leur parenthèse euphorique, en quête d’un résultat positif dans la dernière ligne droite d’une saison déjà couronnée de succès. Les deux trophées sont exposés au bord du terrain dès l’entrée des joueurs pour l’échauffement.
45 jours sans victoire. 45 jours qu’ils attendent de pouvoir respirer le parfum des trois points à la sortie des gradins. Les supporters strasbourgeois espèrent un dernier tour de force dans leur jardin pour vibrer à nouveau avant que cette belle saison ne touche à sa fin.
Les plus pessimistes pensent sûrement que le scenario était déjà tout tracé avec la perte du tirage au sort. Les attaques côté kop en première mi-temps ont rarement été synonymes de victoire cette saison. Il ne restait plus qu’à espérer un tour de passe-passe pour désenvoûter un chat noir nommé Sanjin.

Détour par la lucarne


Dès le coup d’envoi, le ton est donné : en cette soirée de gala, l’ambiance sera bouillante. La poignée de supporters rennais ayant fait le déplacement ne remportera pas le challenge vocal.
Suite à une première occasion strasbourgeoise qui débouchera sur deux corners successifs, le kop lance un premier appel au stade par le traditionnel Quand le virage se met à chanter... Cet élan d’enthousiasme sera ensuite refroidi par le nettoyage de lucarne qui marquera l’ouverture du score pour les Rennais sur coup franc.
Malgré tout, une partie du public adhère aux sollicitations de la tribune Ouest. Le stade encourage vivement les nombreux assauts strasbourgeois mettant la pression sur la cage rennaise. Au fil du match, tout le monde veut y croire et souligne l’état d’esprit conquérant affiché par les joueurs. Les gradins laissent échapper des « ça va bien finir par rentrer... » ou encore « rrrrhhhh c’est pas possible ! »
A la mi-temps, les capos profitent de la pause pour annoncer les numéros gagnants de leur tombola. Après avoir débuté la seconde période par le chant Liberté pour les Ultras, le kop fait plusieurs appels aux spectateurs sur l’air de Vive le vent. Une fois de plus, le stade répond présent et résonne ensuite d’une belle manière en écho au célèbre « Stras-bour-geois ». Les drapeaux s’agitent en Ouest, les chants s’enchaînent, c’est l’ambiance des grands soirs... il ne manque que la victoire.
En toute fin de match, on assiste à une scène particulière : un joueur rennais est à terre, Matz Sels l’aide à se relever en le soulevant pour grappiller quelques secondes précieuses. Ce geste n’est pas du goût de l’arbitre qui vient lui signaler. Cette action déclenche une bronca du public ainsi que le jet de nombreux gobelets de bière sur le terrain. Dans la foulée, les Bretons marquent un deuxième but qui vient cruellement sceller le score de la rencontre pourtant riche en occasions strasbourgeoises.
En conclusion de ce dernier rendez-vous à la maison, une banderole est déroulée par le kop : « Hier le CFA, demain l’Europa, merci les gars ! »

Dernier tour d’honneur


C’est donc avec une pointe de déception que l’ensemble du stade s’apprête à ovationner ses joueurs. Un logo géant est installé sur le rond central accompagné par une dizaine de drapeaux répartis sur le terrain. Une rangée de feux d’artifice disposée tout le long de la tribune Nord complète la mise en scène.
Le speaker annonce un à un les noms des acteurs qui se présentent sur le terrain revêtus d’un T-shirt blanc sur lequel on peut lire « Merci ». De rien. On notera des résultats variés à l’applaudimètre. Certains joueurs arrivent en compagnie de leurs enfants, l’ensemble de l’effectif est passé en revue et le staff est associé à la fête. Le défilé se termine par l’apparition du capitaine Stefan Mitrovic tenant sa petite fille par la main et portant la Coupe de la Ligue. Anthony Gonçalves et Pablo Martinez lâchent quelques mots de remerciement au public qui répond toujours présent.
L’émotion est au rendez-vous pour les supporters qui se remémorent le chemin parcouru. Malgré une fin de saison délicate, le public est fier de son club et le laisse entendre lors du tour d’honneur sur l’air du classique It’s coming home. Quelques T-shirts et autres goodies sont envoyés dans les tribunes à l’aide d’un canon à air comprimé qui plaît bien à Lionel Carole.
Ce dernier tour de piste se terminera devant la tribune Ouest avec tous les joueurs dans la surface. Un moment de partage poursuivi par le kop qui relance Un seul amour et pour toujours et quelques autres chants dont Laisse-moi kiffer l’Europe avec mes potes. Les yeux sont désormais tournés vers la saison prochaine.

elizzz

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