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- Côté tribunes
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- Par lucas14
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Le Racing a retrouvé son stade, son public et ses repères après avoir été complètement à l'Ouest mardi soir. Il s'est imposé face à une équipe de Toulouse fragile en se faisant un peu peur, ce qui a déteint sur l'ambiance en tribunes.
Les hommages
L'avant match est marqué par le service de la désormais traditionnelle soupe de pois offerte par Egon Gindorf aux membres des associations de supporters. Le jeune Aaneba est interviewé sous la tribune Ouest. L'odeur de la soupe attire les membres d'associations qui ont dû précédemment se munir d'un coupon. En Tribune Est Europapark, ce sont des chansons allemandes de Noël qui sont diffusées.Mais outre ces animations légères, l'avant-match est placé sous le signe du recueillement. A l'échauffement, Stefan Mitrovic et ses coéquipiers déposent devant le Kop une gerbe de fleurs en hommage à Gauthier, figure bien connue des tribunes strasbourgeoises depuis les années 90, et disparu quelques jours avant. Deux banderoles sont déployées en son honneur, ainsi qu'un 2 mats à son effigie.
On observe aussi une minute d'applaudissements en mémoire des victimes de l'attentat de Strasbourg, c'était il y a quasiment un an jour pour jour.
Le match
Premier temps fort du match : l'arrivée du gardien toulousain Baptiste Reynet dans les cages, au pied du Kop. Celui-ci le siffle copieusement. Les Strasbourgeois n'ont pas oublié son chambrage l'année passée et sa décoloration lalanesque. Pas impressionné, Reynet observe tout cela avec le sourire, et se permet même de répondre ironiquement aux fans les plus virulents positionnés derrière la main courante. A noter que seulement 2 ou 3 supporters du TFC sont présents dans le parcage visiteur.Dès l'entame et le premier but des visiteurs, les aficionados du Racing pensent que le cauchemar continue. Heureusement, Lamine Koné ne laisse pas le doute s'installer très longtemps dans les têtes et égalise, ce qui évite que l'ambiance retombe. Voilà Dimitri Liénard qui s'en va tirer ses corners en faisant un jonglage-show. C'est le troisième match en une semaine, on sent les batteries des joueurs un peu vides. Idem pour les téléphones, dont les lampes ont été mises à contribution en fin de partie lors du chant sur l'air de "Vive le vent", qui pour une fois est de saison.
Sur le terrain, le Racing s'impose même si le TFC reste dangereux jusqu'au bout. Du coup, l'ambiance ne décolle jamais vraiment.
Suite au 4e but alsacien, l'ancien hymne des années 90 est entonné avant même la vérification du VAR (Hymne déjà joué à la sono avant le match de Lyon et ce soir là aussi). Il est assez peu repris par les supporters, sans doute une question de générations ! Peu importe, cela n'empêche pas la cigogne du RCS de s'envoler dans les étoiles. Les trois points sont acquis et c'est bien là l'essentiel.
Au coup de sifflet final, les joueurs viennent fêter humblement la victoire avec leur public, sauf Kenny Lala parti au vestiaire.