Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

RCS - Bordeaux, côté tribunes

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5.0 / 5 (1 note)
Date
Catégorie
Côté tribunes
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Par guigues
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2 comm.

Malgré un horaire inhabituel, les Bleus ont assuré le spectacle à la Meinau ce mercredi avec l’une des toutes meilleures ambiances de la saison. Jusqu’ici !

Calendrier de l’avent


Alors que les chtis nenfants fans du Racing ouvrent la première case de leur calendrier LOSELESS en caractère chinois qui fait à coup sûr partie de l’ADN du club, en attendant qu’ils puissent construire la Meinau en Lego le 25 au matin, bref nous sommes mercredi 1er décembre et la Ligue programme une journée de championnat en pleine semaine. A 19h. C’est une hérésie et ce pour plusieurs raisons.

Déjà le foot c’est le samedi. Des années de revendications pour qu’un imbécile, enfin plusieurs surement, décident que le rugby serait plus porteur le samedi et basculent notre rendez-vous hebdomadaire le jour des seigneurs. Mais cela ne lui suffit pas, il faut également qu’il programme des journées en semaine. Comme cela on peut jouer les week-ends coupe de France le jeudi soir. Ensuite en hiver il fait froid mais la Ligue s’obstine à embouteiller le calendrier à la période la moins propice au jeu de balle. Anachroniquement ce mercredi d’hiver ressemblait plus à un vendredi d’automne mais tout de même on attend de voir les conditions météo mercredi 22 décembre à Clermont.

Enfin l’horaire : 19h. Surement très pratique pour se rendre de son espace télétravail situé dans sa véranda auvergnate, à son canapé 5 mètres plus loin au coin du feu de sa cheminée auvergnate. A contrario en Alsace il faut emprunter l’agonisante A35 à l’horaire de pointe entre les gens qui bossent et ceux qui vont en viennent aux marchés de Noël. Autant dire qu’une partie des spectateurs ne verra pas le début du match, ni même le match pour certains.

Egon super soupe !


L’horaire peu appropriée était aussi celui choisi pour la traditionnelle soupe d’Egon. La première depuis la disparition du charismatique président du club. Si perpétuer ce moment fort est louable, le timing est mauvais et cette édition ne fut pas à la hauteur des précédentes, malgré une soupe de qualité. Pas trop poivrée cette année selon notre panel d’experts. On se retrouve l’an prochain avec un calendrier plus adapté.

Tout comme les Bordelais


Ils étaient environ 80 à avoir traversé la France en semaine pour soutenir un club qui tient plus du calvaire que du scapulaire ces derniers temps. Ils ont joué leur rôle avec un parcage animé et coloré avec en prime un fumigène après l’ouverture du score. A la fin, ils ne sont pas contents et échangent longuement avec leurs joueurs.

Ce soir c’est la Coupe d’Europe


Le temps que tout le monde arrive, termine sa soupe, l’ambiance part moyennement au début du match. Le but précoce bordelais n’arrange rien, on se dit que l’on ne va quand même pas perdre face à l’une des plus équipes les plus mal en point du championnat. Les capos remotivent tout le monde à grand coup de prémonitions « on va gagner les gars » et de remontage de bretelles « on entend les bordelais et ça c’est pas normal ! ». L’arbitre tente bien d’y mettre du sien avec des décisions incomprises des masses et qui amènent quelques volées de sifflets.

Tout bascule quand Adrien Thomasson libère la Meinau. Le Racing revient au score, encore une fois, il n’y a pas de raisons qu’il ne déroule pas par la suite. L’ambiance décolle, les joueurs alsaciens aussi. Le pénalty de Kevin Gameiro est célébré comme il se doit et ceux qui ont filé aux toilettes ou à la buvette juste après en seront pour leur frais. Ils ratent la reprise d’un Ludovic Ajorque en grande forme.

Seconde mi-temps, le public strasbourgeois a senti le bon coup. Notre capo oracle aussi : « le 4ème arrive, je le vois ». En l’attendant l’ambiance repart de plus belle et quelques chants résonnent encore plus fort que le dimanche après-midi. Notamment un Stras...Bour…Geois qui aurait résonné jusqu’au pont du Danube d’après les réseaux sociaux. Comme prévu, ce sont « 4 buts au fond des caisses » que peuvent entonner les supporteurs ! Le but bordelais ni le cinquième but des locaux n’influent plus vraiment sur les tribunes tellement tout le monde est dans les étoiles justement. Le répertoire des chants traditionnels du Racing est passé en revue du classique « aux Armes » au de circonstance « vive le vent d’hiver ». Tout le stade participe à la fête et le kop finit en beauté en se séparant en deux pour un « no limit » lui aussi d’anthologie. On retrouve les grandes ambiances des premiers matchs du kop en Ouest en seconde division, ou tout le monde s’étonnait et s’émerveillait de la force des chants, repris par 4000 poitrines. Hier on n’était pas loin de se laisser surprendre à nouveau. Les Ultras eux rêvent de Coupe d’Europe, pour kiffer avec leurs potes. Sur un air de Diams, là on se retrouve 2 ans en arrière. Un match madeleine du coup.

En résumé une magnifique soirée. Alors le foot le samedi ? Le foot à 19h ? Le foot avec des buts et des équipes qui jouent assurément. Les joueurs viennent célébrer avec les fans, Storcki se déhanche avec eux pendant que le kop peut chanter « merci les Bleus ».

guigues

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