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- Avant-match
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Ce dimanche, un Strasbourg en manque de tranchant doit impérativement renouer avec le succès.
Il parait évident pour les plus âgés des supporters alsaciens que, dans une saison qui verra quatre de ses participants relégués, le Racing sera de ceux qui lutteront pour leur survie. Cette septième journée de Ligue 1 l'opposera donc au Clermont Foot, surprenant huitième du Championnat.
Le sens de l'avis
Nul doute que le tableau trônant dans le bureau de Julien Stéphan fut maintes fois noirci de schémas tactiques, puis tout autant effacé, dans la semaine qui vient de s'écouler. Encore privé de nombreux habituels titulaires, pour des suspensions (Sanjin Prcic) ou des blessures (Nyamsi et Liénard pour ne citer qu'eux), sans même parler de ceux qui commencent réellement leur saison ou essayent d'engranger un temps de jeu conséquent (Colin Dagba, Ibou Sissoko ou Lucas Perrin), la recherche d'une première victoire s'apparente désormais à la quête d'un sacré Graal. Le coach Alsacien manquera également à l'appel sur le banc de touche suite à son expulsion à Brest, et observera donc le match depuis les tribunes de la Meinau. La composition ne devrait cependant pas être fondamentalement bouleversée par rapport au match de Brest, et il faudra donc espérer que les mêmes causes n'auront pas les mêmes effets dans la recherche de la victoire.
La crise de l'énergie
Le Racing reste sur un été peu convaincant, avec quatre matchs nuls pour deux défaites, dans des oppositions où l'absence de tranchant des Strasbourgeois fut notable. La faute sûrement à l'addition d'un ensemble de phénomènes dont, peut-être, la gestion ne fut pas à la hauteur des enjeux. Ainsi, si la préparation physique est longuement questionnée eu égard au manque de coffre des joueurs, les envies de départ de certains d'entre eux ou encore l'euphorie retombée de la saison passée ont sans doute pesé dans la balance. La concurrence fratricide que se livrent également Storcki et Ed Euromaus est évidemment l'un des éléments fondamentaux de cette crise qui couve, mais ceux qui cherchent à révéler la vérité sont constamment censurés.
Force 4
A l'inverse, Clermont a débuté sa saison sans panache, dans un anonymat relatif mais avec une réussite louable. Pascal Gastien a en partie rendu cela possible par des changements de système rapidement après le début de la saison. Longtemps oublié, voire un peu ringard, puis désormais mis sur le devant de la scène dans le monde entier sans être véritablement exploité à pleine mesure de ses capacité, ce n'est pas le Prince Charles qui est ainsi décrit mais bien le système de jeu choisi par l'entraineur clermontois. Ce dernier a troqué son habituelle défense à quatre contre un système à trois centraux après deux défaites (Lorient puis Marseille) - avec un certain succès, puisque sa mise en place coïncide avec la victoire 2-0 face à Toulouse. Ce système à trois défenseurs centraux et deux pistons ne fait depuis longtemps plus office de révolution dans le football moderne, puisqu'il organise désormais une majeure partie des équipes et sélections. Il n'empêche que Clermont, contrairement à son adversaire, arrive en terre alsacienne avec un système royal, un bilan honorable et leur entraîneur sur le banc.
Se relever
La capacité des joueurs cadres à hausser leur niveau de jeu semble être l'unique moyen à court terme pour relever la tête. Ludovic Ajorque est forcément le premier visé tant son manque d'envie sur le terrain est flagrant et exaspère lorsque l'on connaît les qualités du joueur. Affrontant son ancien club, il pourrait chercher à se rappeler rapidement à leur bon souvenir et briser la bonne série du club de Montferrand. Maxime Le Marchand ou Alexandre Djiku de leur côté sont attendus également, la défense du Racing constituant, avec son milieu et son attaque, son unique point faible. Les cadres sont donc absents et c'est tout l'édifice qui menace de s'écrouler. Les blessures et carences physiques sont au premier chef d'inculpation, mais le mental fait défaut à ceux qui restent. Certains milieux bien renseignés - mais encore censurés - évoquent la possibilité que l'arbitre-consultant soit un marabout bordelais en infiltration pour nuire au club. Ceux qui osent porter cette théorie sont moqués, voire critiqués pour un manque de sérieux, mais les performances strasbourgeoises parlent d'elles-mêmes.
La poussée d'Archimède
Les Bleus et Blancs sont donc dos au mur, très tôt dans la saison, avec l'obligation de se ressaisir rapidement. Les leviers d'actions semblent restreints sur le plan tactique, et c'est avant tout sur l'aspect mental que les joueurs doivent prendre conscience du péril mortel qui nous guette. Cependant, le moment est peut-être idéal puisque Clermont ne se présente pas exactement dans les meilleures conditions avec notamment l'absence du seul joueur connu de leur effectif, Maxime Gonalons, qui n'a pu qu'être l'objet d'un vil chantage pour signer en Auvergne. Enfin, Clermont, du fait de l'hébergement de volcans, dispose d'un bilan carbone la situant entre la Chine et l'Inde au classement des plus gros pollueurs, et se place en opposition totale avec la tendance verte actuelle. La volonté perverse de faire voyager les clubs de Ligue 1 en car - les supporters d'Auxerre se sont déclarés ravis de renouer avec leurs traditions - associée à la prise de conscience actuelle du réchauffement climatique, ne peuvent que paver la voie à une victoire de l'équipe ayant le déplacement le plus court pour ce match.
La recherche de tranchant devra absolument se concrétiser ce dimanche, au risque de se faire saigner.
Le sens de l'avis
Nul doute que le tableau trônant dans le bureau de Julien Stéphan fut maintes fois noirci de schémas tactiques, puis tout autant effacé, dans la semaine qui vient de s'écouler. Encore privé de nombreux habituels titulaires, pour des suspensions (Sanjin Prcic) ou des blessures (Nyamsi et Liénard pour ne citer qu'eux), sans même parler de ceux qui commencent réellement leur saison ou essayent d'engranger un temps de jeu conséquent (Colin Dagba, Ibou Sissoko ou Lucas Perrin), la recherche d'une première victoire s'apparente désormais à la quête d'un sacré Graal. Le coach Alsacien manquera également à l'appel sur le banc de touche suite à son expulsion à Brest, et observera donc le match depuis les tribunes de la Meinau. La composition ne devrait cependant pas être fondamentalement bouleversée par rapport au match de Brest, et il faudra donc espérer que les mêmes causes n'auront pas les mêmes effets dans la recherche de la victoire.
La crise de l'énergie
Le Racing reste sur un été peu convaincant, avec quatre matchs nuls pour deux défaites, dans des oppositions où l'absence de tranchant des Strasbourgeois fut notable. La faute sûrement à l'addition d'un ensemble de phénomènes dont, peut-être, la gestion ne fut pas à la hauteur des enjeux. Ainsi, si la préparation physique est longuement questionnée eu égard au manque de coffre des joueurs, les envies de départ de certains d'entre eux ou encore l'euphorie retombée de la saison passée ont sans doute pesé dans la balance. La concurrence fratricide que se livrent également Storcki et Ed Euromaus est évidemment l'un des éléments fondamentaux de cette crise qui couve, mais ceux qui cherchent à révéler la vérité sont constamment censurés.
Force 4
A l'inverse, Clermont a débuté sa saison sans panache, dans un anonymat relatif mais avec une réussite louable. Pascal Gastien a en partie rendu cela possible par des changements de système rapidement après le début de la saison. Longtemps oublié, voire un peu ringard, puis désormais mis sur le devant de la scène dans le monde entier sans être véritablement exploité à pleine mesure de ses capacité, ce n'est pas le Prince Charles qui est ainsi décrit mais bien le système de jeu choisi par l'entraineur clermontois. Ce dernier a troqué son habituelle défense à quatre contre un système à trois centraux après deux défaites (Lorient puis Marseille) - avec un certain succès, puisque sa mise en place coïncide avec la victoire 2-0 face à Toulouse. Ce système à trois défenseurs centraux et deux pistons ne fait depuis longtemps plus office de révolution dans le football moderne, puisqu'il organise désormais une majeure partie des équipes et sélections. Il n'empêche que Clermont, contrairement à son adversaire, arrive en terre alsacienne avec un système royal, un bilan honorable et leur entraîneur sur le banc.
Se relever
La capacité des joueurs cadres à hausser leur niveau de jeu semble être l'unique moyen à court terme pour relever la tête. Ludovic Ajorque est forcément le premier visé tant son manque d'envie sur le terrain est flagrant et exaspère lorsque l'on connaît les qualités du joueur. Affrontant son ancien club, il pourrait chercher à se rappeler rapidement à leur bon souvenir et briser la bonne série du club de Montferrand. Maxime Le Marchand ou Alexandre Djiku de leur côté sont attendus également, la défense du Racing constituant, avec son milieu et son attaque, son unique point faible. Les cadres sont donc absents et c'est tout l'édifice qui menace de s'écrouler. Les blessures et carences physiques sont au premier chef d'inculpation, mais le mental fait défaut à ceux qui restent. Certains milieux bien renseignés - mais encore censurés - évoquent la possibilité que l'arbitre-consultant soit un marabout bordelais en infiltration pour nuire au club. Ceux qui osent porter cette théorie sont moqués, voire critiqués pour un manque de sérieux, mais les performances strasbourgeoises parlent d'elles-mêmes.
La poussée d'Archimède
Les Bleus et Blancs sont donc dos au mur, très tôt dans la saison, avec l'obligation de se ressaisir rapidement. Les leviers d'actions semblent restreints sur le plan tactique, et c'est avant tout sur l'aspect mental que les joueurs doivent prendre conscience du péril mortel qui nous guette. Cependant, le moment est peut-être idéal puisque Clermont ne se présente pas exactement dans les meilleures conditions avec notamment l'absence du seul joueur connu de leur effectif, Maxime Gonalons, qui n'a pu qu'être l'objet d'un vil chantage pour signer en Auvergne. Enfin, Clermont, du fait de l'hébergement de volcans, dispose d'un bilan carbone la situant entre la Chine et l'Inde au classement des plus gros pollueurs, et se place en opposition totale avec la tendance verte actuelle. La volonté perverse de faire voyager les clubs de Ligue 1 en car - les supporters d'Auxerre se sont déclarés ravis de renouer avec leurs traditions - associée à la prise de conscience actuelle du réchauffement climatique, ne peuvent que paver la voie à une victoire de l'équipe ayant le déplacement le plus court pour ce match.
La recherche de tranchant devra absolument se concrétiser ce dimanche, au risque de se faire saigner.
