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- Côté tribunes
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- Par kitl
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Strasbourg a confirmé l'autre dimanche son hégémonie sur le Grand Orient de France.
Les précédentes rencontres à St-Symphorien avaient pour contexte une interdiction absolue de déplacement (janvier 2020) le huis clos total de l'ère COVID-19 (st-Valentin 2021), une jauge réduite à 5000 personnes (janvier 2022) ou tout simplement séjour du FC Mordor en deuxième division comme la saison dernière.
Il fallait donc remonter à décembre 2017 pour retrouver la trace d'un parcage strasbourgeois bien garni. A l'époque seul le bas de la tribune était ouvert, ce dimanche les suiveurs du RCS ont pu (re)découvrir la partie haute : le point de vue n'est guère différent, les poteaux de corner et même le but situé en contrebas ne sont pas toujours visibles selon l'endroit où l'on se situe.
Très précisément 618 tickets ont été distribués, le fruit d'une négociation en bonne intelligence entre les clubs et les services de la préfecture. Etait-ce la préfecture de région, qui on le rappelle siège place de la République à Strasbourg ou bien son sous-échelon départemental mosellan ?
Peu importe, ce sont bien 11 autocars qui se présentent avant 9h au parcage visiteur du stade... de la Meinau. Unique modalité de déplacement, ce cortège se met lentement en route une fois l'escorte policière appareillée. Les déplacements individuels au départ de Strasbourg sont proscrits même si l'on imagine qu'une poignée de supporters a pu se procurer des places en territoire hostile, dans le reste du stade.
Le trajet sur l'autoroute A4 se déroule sans encombre, à l'exception toutefois d'une panne mécanique ayant contraint à un arrêt imprévu, accueilli avec soulagement par bon nombre de vessies. Une barrière de péage s'est également montrée récalcitrante, deux incidents notés dès le lendemain par des Dernières Nouvelles d'Alsace à la pointe de l'info !
Seul hic, le rythme d'escargot mené par les motards et estafettes des forces de l'ordre fait planer quelques angoisses quant à la vue du coup d'envoi.
Le cortège se paie une petite virée dominicale dans les quartiers résidentiels de Metz-Sud, traverse le pont Francis-Heaulme jusqu'aux petites rues jouxtant l'île saint-Symphorien où sont situés de nombreux équipements sportifs.
Depuis les dernières visites, le stade a fait peau neuve. Les plus anciens ont connu naguère de vieux gradins découverts faisant office de parcage visiteurs. Puis les deux tribunes très verticales derrière le but ont été érigées au cours des années fastes du club grenat. Restait une tribune d'honneur assez riquiqui comparé au reste.
Comme chez nous dans un futur proche, c'est la tribune Sud qui accueille les équipes, les médias, les invités, les petits fours. Plutôt élégante, elle a été complétée par un quart de virage venant rompre avec l'architecture traditionnelle du stade.
Finalement nous entrons tous à l'heure pour le début du match, pour découvrir le tifo "cigogne" préparé par les locaux. Le parcage réservera son animation pour le début de la seconde période, à base de chasubles bleues et d'un voile portant l'inscription RC Strasbourg 1906.
Le match s'avère avare en situations chaudes. Les capos en profitent pour ressortir le réportoire variété française revisitée : de Sardou à Aznavour en passant par Delpech. Le Connemara est comme souvent trop aspiré, terminé en apnée, même si l'effort a été mis pour ralentir les "la la la la". Le "Emmenez-moi" suit de peu la fable du moineau et du corbeau dans un passage dédié aux voisins de tribune. Le RCS est bien le plus grand club de l'Est même s'il peine à le prouver sur le terrain contre un adversaire limité et timoré.
Au bout de la sieste dominicale, Habib Diarra expulse ses démons estivaux grâce à la complicité d'Oukidja et permet au parcage d'exulter. 1-0, 10 minutes à joueur, un FCM apathique, un grand soleil en Lorraine, il faut se pincer pour y croire.
Plus rien ne sera marqué. Résigné et ennuyé, une bonne partie du stade a déjà mis les voiles lorsque les Strasbourgeois se présentent pour célébrer la victoire.
A peine 15 heures, il est temps de regagner nos foyers, moyennant une petite rasade de gaz lacrymogène. Les cars qui nous avaient débarqué comme en Normandie ont eu le temps et la place pour faire demi-tour. Retour à travers champ par Marly et Borny jusqu'à notre bonne A4 pour une arrivée aux alentours de 18h30.
Strasbourg prend décidément ses aises, seul regret : on n'est pas certain de retourner prendre les trois points à Saint-Symphorien. Les choses ont vraiment changé au Racing.
Il fallait donc remonter à décembre 2017 pour retrouver la trace d'un parcage strasbourgeois bien garni. A l'époque seul le bas de la tribune était ouvert, ce dimanche les suiveurs du RCS ont pu (re)découvrir la partie haute : le point de vue n'est guère différent, les poteaux de corner et même le but situé en contrebas ne sont pas toujours visibles selon l'endroit où l'on se situe.
Très précisément 618 tickets ont été distribués, le fruit d'une négociation en bonne intelligence entre les clubs et les services de la préfecture. Etait-ce la préfecture de région, qui on le rappelle siège place de la République à Strasbourg ou bien son sous-échelon départemental mosellan ?
Peu importe, ce sont bien 11 autocars qui se présentent avant 9h au parcage visiteur du stade... de la Meinau. Unique modalité de déplacement, ce cortège se met lentement en route une fois l'escorte policière appareillée. Les déplacements individuels au départ de Strasbourg sont proscrits même si l'on imagine qu'une poignée de supporters a pu se procurer des places en territoire hostile, dans le reste du stade.
Le trajet sur l'autoroute A4 se déroule sans encombre, à l'exception toutefois d'une panne mécanique ayant contraint à un arrêt imprévu, accueilli avec soulagement par bon nombre de vessies. Une barrière de péage s'est également montrée récalcitrante, deux incidents notés dès le lendemain par des Dernières Nouvelles d'Alsace à la pointe de l'info !
Seul hic, le rythme d'escargot mené par les motards et estafettes des forces de l'ordre fait planer quelques angoisses quant à la vue du coup d'envoi.
Le cortège se paie une petite virée dominicale dans les quartiers résidentiels de Metz-Sud, traverse le pont Francis-Heaulme jusqu'aux petites rues jouxtant l'île saint-Symphorien où sont situés de nombreux équipements sportifs.
Depuis les dernières visites, le stade a fait peau neuve. Les plus anciens ont connu naguère de vieux gradins découverts faisant office de parcage visiteurs. Puis les deux tribunes très verticales derrière le but ont été érigées au cours des années fastes du club grenat. Restait une tribune d'honneur assez riquiqui comparé au reste.
Comme chez nous dans un futur proche, c'est la tribune Sud qui accueille les équipes, les médias, les invités, les petits fours. Plutôt élégante, elle a été complétée par un quart de virage venant rompre avec l'architecture traditionnelle du stade.
Finalement nous entrons tous à l'heure pour le début du match, pour découvrir le tifo "cigogne" préparé par les locaux. Le parcage réservera son animation pour le début de la seconde période, à base de chasubles bleues et d'un voile portant l'inscription RC Strasbourg 1906.
Le match s'avère avare en situations chaudes. Les capos en profitent pour ressortir le réportoire variété française revisitée : de Sardou à Aznavour en passant par Delpech. Le Connemara est comme souvent trop aspiré, terminé en apnée, même si l'effort a été mis pour ralentir les "la la la la". Le "Emmenez-moi" suit de peu la fable du moineau et du corbeau dans un passage dédié aux voisins de tribune. Le RCS est bien le plus grand club de l'Est même s'il peine à le prouver sur le terrain contre un adversaire limité et timoré.
Au bout de la sieste dominicale, Habib Diarra expulse ses démons estivaux grâce à la complicité d'Oukidja et permet au parcage d'exulter. 1-0, 10 minutes à joueur, un FCM apathique, un grand soleil en Lorraine, il faut se pincer pour y croire.
Plus rien ne sera marqué. Résigné et ennuyé, une bonne partie du stade a déjà mis les voiles lorsque les Strasbourgeois se présentent pour célébrer la victoire.
A peine 15 heures, il est temps de regagner nos foyers, moyennant une petite rasade de gaz lacrymogène. Les cars qui nous avaient débarqué comme en Normandie ont eu le temps et la place pour faire demi-tour. Retour à travers champ par Marly et Borny jusqu'à notre bonne A4 pour une arrivée aux alentours de 18h30.
Strasbourg prend décidément ses aises, seul regret : on n'est pas certain de retourner prendre les trois points à Saint-Symphorien. Les choses ont vraiment changé au Racing.
