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- Après-match
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8 matchs sans victoire avant la venue du promu havrais à la Meinau. Victoire impérative pour les Bleus, en tout cas, l’occasion de combler l’urgente nécessité de marquer des points au championnat. Rapide retour tactique sur ce combat d’infirmes cette rencontre dominicale.
Dimanche 11 décembre, 15ème journée de Ligue 1, le Racing reçoit Le Havre. 8 matchs sans victoire pour les Bleus, et malgré deux matchs cohérents en déplacement à Reims et Brest, seulement une unité de plus au compteur depuis le dernier match à la Meinau face à l’OM. Patrick Vieira est toujours l’objet de critiques acerbes (et parfois injustes) sur un Stub qui se « twitterise » peu à peu.
En face, Le Havre, étonnant 10ème de L1, reste sur une défaite à domicile face à dix Parisiens, qui fait suite à une série d’invincibilité de cinq matchs. Dans le jeu, on est sur du classique « made in L1 » qui rappelle furieusement le Clermont Foot de l’année passée : assez peu de talents, mais beaucoup de cohérence.
Luka Elsner et son équipe se présentent sans absence notable et récupèrent André Ayew, revenu de suspension. Généralement adepte d’une défense à trois centraux, le technicien Slovène opte cette fois ci-pour un 4-3-3 en phase de possession qui se transformera en 4-1-4-1 en phase défensive.
Le jeu du club « doyen » ressemble à une séance de tableau noir de l’UNECATEF dirigée par Mémé Jacquet : une arrière-garde axée sur le physique, un défenseur central arrière droit, une sentinelle devant la défense avec deux parpaings à la place des pieds, deux milieux relayeurs avec du volume de jeu et de la qualité de passe, des ailiers avec du volume de courses, un avant-centre « physique » et Manau qui passe à la radio. Bienvenu en 1998.
Côté Racing, Patrick Vieira doit composer avec les absences conjuguées d’Ismaël Doukouré et Gerzino Nyamsi, blessés respectivement depuis Brest et Reims, mais reste fidèle à son 4-2-3-1. « Patoche project » oblige.
Karol Fila est toujours payé par la Sécu et Jean-Eudes Ahoulou et Sanjin Pric, en tribune, tirent à la courte-paille pour savoir qui des deux rejoindra le championnat chypriote cet hiver pendant que l’autre partira sûrement à Amiens, Libourne ou Charleville.
Dans ses titulaires, l’ancien Gunner, enchaînement des matchs oblige, réintègre Moïse Sahi Dion, Emmanuel Emegha et Jessy « BKT » Deminguet, dans un rôle d’ailier gauche qui nous rappelle un Nice-Racing de triste mémoire. #etpourquoipasmagrand-mère ?
Kévin Gameiro, Lebo Mothiba et Habib Diarra retournent tâter du banc.
En phase défensive, pas de changement dans le positionnement à la perte de balle par rapport aux dernières rencontres.
4-4-2 à plat, bloc médian/bas. On notera un peu plus de phases de pressing qu’à l’accoutumée, permises principalement par la faiblesse technique des lignes défensives havraises.
La Racing entame le match par le bon bout et affiche ses marqueurs de jeu habituels, abandonne la possession du ballon à son adversaire (37/63 pour le HAC sur la première mi-temps), gagne ses duels (56 %) et se procure les meilleures occasions (7 tirs dont 2 cadrés, plus une barre transversale non comptabilisée pour un hors-jeu préalable, contre 0 frappes cadrées pour les Havrais).
À la 21ème minute, Emmanuel Emegha matérialise la domination strasbourgeoise (1,02 xG contre 0,34) au tableau d’affichage, en reprenant, avec un peu de réussite, un centre de Dilane Bakwa, consécutif à un duel gagné de Deminguet (un de ses deux seuls du match), et précédemment détourné par un défenseur normand.
1-0 pour le Racing. On se dit alors que les Alsaciens sont sur de bons rails, d’autant plus qu’ils affichent un semblant de maîtrise face aux biens timides offensives du Havre.
Le niveau technique est très faible de part et d’autres et les défenses prennent le pas sur les attaques (1 dribble réussi sur 6 et 8 pour chacune des deux équipes) dans un statu quo qui arrange surtout les locaux. On s’ennuie ferme à la Meinau, mais pour l’instant, ça gagne.
L’entame de la deuxième mi-temps va réveiller les supporters alsaciens qui commençaient à piquer du nez quand, sur un coup-franc lointain consécutif à une faute de Thomas Delaine, Yoann Salmier, l’ancien de la maison, libre de tout marquage vient battre Matz Sels de près.
1-1 à la 49ème minute.
Mauvais alignement, marquage élastique, gardien scotché sur sa ligne : trio perdant.
Commence alors une période difficile pour les Strasbourgeois. Conscient de la nécessité de reprendre le contrôle du match, ils reprennent un peu plus le contrôle du ballon, mais sans trop savoir quoi en faire. Le trio Sels, Perrin et Sylla finira le match avec 175 ballons joués, soit seulement un de moins que les cinq milieux de terrain réunis (pour comparaison, le différentiel est de 50 ballons au Havre), illustrant assez bien les hésitations des premières relances alsaciennes.
Résultat, les joueurs du HAC profitent des approximations de relance des Alsaciens pour s’offrir d’autres opportunités, notamment une double occasion à la 71ème minutes, où Antoine Joujou frappe le poteau avant que Yassine Kechta ne tire directement sur le portier belge du Racing.
On est pas passés bien loin de la catastrophe.
Les Strasbourgeois, qui nous ont habitué à finir fort leurs deuxièmes mi-temps, semblent manquer de jus (pas illogique en ayant joué soixante-douze heures plus tôt) et surtout de justesse technique dans l’orientation du jeu, secteur dans lequel l’absence d’un Ismaël Doukouré est particulièrement préjudiciable. Le double-pivot médian, composé d’Ibrahima Sissoko et Junior Mwanga, illustre assez bien les difficultés des Bleus dans cette seconde période : bien présents dans les duels (59 % de gain) mais très maladroits dans la conservation du ballon (18 pertes de balle pour le seul Mwanga par exemple, à nuancer toutefois compte-tenu de son activité : 64 ballons joués contre 35 à Sissoko, 18 à Sahi ou 21 à Deminguet).
Les entrées conjointes d’Habib Diarra, Kevin Gameiro et Lebo Mothiba, puis celles d’Angelo et Marvin Senaya ne semblent pas apporter le regain d’énergie pour aller chercher la victoire. L’équipe strasbourgeoise alignée pour finir cette rencontre semble donc devoir se contenter d’un nouveau match nul à la Meinau.
Sauf que, sur ce qui ressemble à une dernière action, Ângelo, isolé côté droit, parvient à retrouver, plein axe, Kévin Gameiro qui voit sa tentative détournée en corner par un défenseur du HAC. 97ème minute, on est déjà au-delà du temps additionnel minimum, rallongé par l’arbitre suite à un gain de temps havrais. Thomas Delaine vient déposer le ballon, pour le seul coup de pied arrêté correctement tiré du match, sur la tête d’un Abakar Sylla lancé à pleine vitesse. Les visiteurs sont encore K.O. debout quand, dans la foulée, l’arbitre siffle la fin de la rencontre.
Victoire 2-1 sur le fil, trois points dans la besace et une remontée au classement, juste devant l’adversaire du jour.
De l’avis de tous, une victoire qui fait du bien. Pour certains, un hold-up.
Objectivement, si le Racing a dominé son adversaire en première mi-temps, l’inverse aura aussi été vrai en seconde. Un match nul aurait sûrement été plus juste tant les statistiques ont été équilibrées en termes de tirs (12/14), de tirs cadrés (3/3) ou d’XG (1,60 pour le RCS contre 1,30 pour le HAC). La différence se sera donc faite sur le réalisme face au but, un peu comme à Reims où cela n’avait pas tourné en faveur des Bleus.
Enfin, en vrac, et comme après le match face à Reims, quelques observations subjectives (donc tout à fait discutables) :
- Frédéric Guilbert doit être titulaire et il doit jouer à uniquement à droite. Marvin Senaya en relai ou en suppléance, c’est très bien. On notera d’ailleurs, que ce dernier à fait une rentrée remarquable dimanche (un peu passée sous les radars) : 27 ballons joués en 15 minutes, 6 duels gagnés sur 6, 2 interceptions et 88 % de passes réussies. Les statistiques ne sont pas tout, mais là, c’est du propre.
- Thomas Delaine est aujourd’hui notre arrière gauche titulaire. J’ai régulièrement pointé du doigt son manque de qualités défensives, mais on a pas mieux à ce jour. Guilbert à gauche c’est du bricolage. Par contre, j’attends le club au tournant sur l’arrivée d'un titulaire en puissance sur ce poste au prochain mercato.
- il faut installer Abakar Sylla en défense centrale. Pour l’instant, d’un point de vue défensif, je ne le trouve pas meilleur (ni moins bon) que Lucas Perrin ou Gerzino Nyamsi. Par contre, par séquence, il est capable de faire bien mieux qu’eux ballon au pied. Il faut lui permettre d’enchaîner les matchs pour le mettre en confiance et pour éviter que chacune de ses apparitions se fasse sous pression comme c’est le cas aujourd’hui. Même si c’est sans doute égoïste, je serai content s’il ne devait pas être retenu pour la CAN. C’est sans doute ce qui pourrait lui arriver de mieux pour sa progression individuelle et son intégration à l’équipe.
- le match de dimanche nous a rappelé pourquoi Ismaël Doukouré joue au milieu de terrain depuis la bascule à quatre derrière. Ibrahima Sissoko et Junior Mwanga sont loin d’avoir démérité dans l’aspect défensif et physique du jeu mais sont trop limités en termes d’orientation du jeu et de justesse technique pour être complémentaires. Espérons que son absence soit la plus courte possible.
- Jessy Deminguet n’est pas une option viable dans cette équipe à moyen terme. Il n’a aucune des qualités requises pour le jeu de transition rapide (et peut-être même pour la L1).
- les postes d’ailiers sont actuellement le point faible de l’équipe. Dilane Bakwa progresse mais reste trop irrégulier pour être un titulaire indiscutable, Ângelo présente toutes les difficultés d’un joueur en formation et Habib Diarra n’a rien d’un ailier. Pas étonnant que le club vise des renforts sur ces postes.
- Emegha est sur la voie du progrès. Certains l’estimeront caractériel, moi, je trouve qu’il a du caractère et ça tombe bien, on en manque cruellement cette année. Avec Mothiba en « supersub », la hiérarchie me convient tout à fait.
Dimanche prochain, à Lorient, nouveau match important face à concurrent direct pour le maintien (on ne joue pas autre chose en définitive). L’occasion de continuer à marquer des points avant le match de Lille, puis la trêve, et l’ouverture du deuxième mercato à la sauce BlueCo.
En face, Le Havre, étonnant 10ème de L1, reste sur une défaite à domicile face à dix Parisiens, qui fait suite à une série d’invincibilité de cinq matchs. Dans le jeu, on est sur du classique « made in L1 » qui rappelle furieusement le Clermont Foot de l’année passée : assez peu de talents, mais beaucoup de cohérence.
Luka Elsner et son équipe se présentent sans absence notable et récupèrent André Ayew, revenu de suspension. Généralement adepte d’une défense à trois centraux, le technicien Slovène opte cette fois ci-pour un 4-3-3 en phase de possession qui se transformera en 4-1-4-1 en phase défensive.
Le jeu du club « doyen » ressemble à une séance de tableau noir de l’UNECATEF dirigée par Mémé Jacquet : une arrière-garde axée sur le physique, un défenseur central arrière droit, une sentinelle devant la défense avec deux parpaings à la place des pieds, deux milieux relayeurs avec du volume de jeu et de la qualité de passe, des ailiers avec du volume de courses, un avant-centre « physique » et Manau qui passe à la radio. Bienvenu en 1998.
Côté Racing, Patrick Vieira doit composer avec les absences conjuguées d’Ismaël Doukouré et Gerzino Nyamsi, blessés respectivement depuis Brest et Reims, mais reste fidèle à son 4-2-3-1. « Patoche project » oblige.
Karol Fila est toujours payé par la Sécu et Jean-Eudes Ahoulou et Sanjin Pric, en tribune, tirent à la courte-paille pour savoir qui des deux rejoindra le championnat chypriote cet hiver pendant que l’autre partira sûrement à Amiens, Libourne ou Charleville.
Dans ses titulaires, l’ancien Gunner, enchaînement des matchs oblige, réintègre Moïse Sahi Dion, Emmanuel Emegha et Jessy « BKT » Deminguet, dans un rôle d’ailier gauche qui nous rappelle un Nice-Racing de triste mémoire. #etpourquoipasmagrand-mère ?
Kévin Gameiro, Lebo Mothiba et Habib Diarra retournent tâter du banc.
En phase défensive, pas de changement dans le positionnement à la perte de balle par rapport aux dernières rencontres.
4-4-2 à plat, bloc médian/bas. On notera un peu plus de phases de pressing qu’à l’accoutumée, permises principalement par la faiblesse technique des lignes défensives havraises.
La Racing entame le match par le bon bout et affiche ses marqueurs de jeu habituels, abandonne la possession du ballon à son adversaire (37/63 pour le HAC sur la première mi-temps), gagne ses duels (56 %) et se procure les meilleures occasions (7 tirs dont 2 cadrés, plus une barre transversale non comptabilisée pour un hors-jeu préalable, contre 0 frappes cadrées pour les Havrais).
À la 21ème minute, Emmanuel Emegha matérialise la domination strasbourgeoise (1,02 xG contre 0,34) au tableau d’affichage, en reprenant, avec un peu de réussite, un centre de Dilane Bakwa, consécutif à un duel gagné de Deminguet (un de ses deux seuls du match), et précédemment détourné par un défenseur normand.
1-0 pour le Racing. On se dit alors que les Alsaciens sont sur de bons rails, d’autant plus qu’ils affichent un semblant de maîtrise face aux biens timides offensives du Havre.
Le niveau technique est très faible de part et d’autres et les défenses prennent le pas sur les attaques (1 dribble réussi sur 6 et 8 pour chacune des deux équipes) dans un statu quo qui arrange surtout les locaux. On s’ennuie ferme à la Meinau, mais pour l’instant, ça gagne.
L’entame de la deuxième mi-temps va réveiller les supporters alsaciens qui commençaient à piquer du nez quand, sur un coup-franc lointain consécutif à une faute de Thomas Delaine, Yoann Salmier, l’ancien de la maison, libre de tout marquage vient battre Matz Sels de près.
1-1 à la 49ème minute.
Mauvais alignement, marquage élastique, gardien scotché sur sa ligne : trio perdant.
Commence alors une période difficile pour les Strasbourgeois. Conscient de la nécessité de reprendre le contrôle du match, ils reprennent un peu plus le contrôle du ballon, mais sans trop savoir quoi en faire. Le trio Sels, Perrin et Sylla finira le match avec 175 ballons joués, soit seulement un de moins que les cinq milieux de terrain réunis (pour comparaison, le différentiel est de 50 ballons au Havre), illustrant assez bien les hésitations des premières relances alsaciennes.
Résultat, les joueurs du HAC profitent des approximations de relance des Alsaciens pour s’offrir d’autres opportunités, notamment une double occasion à la 71ème minutes, où Antoine Joujou frappe le poteau avant que Yassine Kechta ne tire directement sur le portier belge du Racing.
On est pas passés bien loin de la catastrophe.
Les Strasbourgeois, qui nous ont habitué à finir fort leurs deuxièmes mi-temps, semblent manquer de jus (pas illogique en ayant joué soixante-douze heures plus tôt) et surtout de justesse technique dans l’orientation du jeu, secteur dans lequel l’absence d’un Ismaël Doukouré est particulièrement préjudiciable. Le double-pivot médian, composé d’Ibrahima Sissoko et Junior Mwanga, illustre assez bien les difficultés des Bleus dans cette seconde période : bien présents dans les duels (59 % de gain) mais très maladroits dans la conservation du ballon (18 pertes de balle pour le seul Mwanga par exemple, à nuancer toutefois compte-tenu de son activité : 64 ballons joués contre 35 à Sissoko, 18 à Sahi ou 21 à Deminguet).
Les entrées conjointes d’Habib Diarra, Kevin Gameiro et Lebo Mothiba, puis celles d’Angelo et Marvin Senaya ne semblent pas apporter le regain d’énergie pour aller chercher la victoire. L’équipe strasbourgeoise alignée pour finir cette rencontre semble donc devoir se contenter d’un nouveau match nul à la Meinau.
Sauf que, sur ce qui ressemble à une dernière action, Ângelo, isolé côté droit, parvient à retrouver, plein axe, Kévin Gameiro qui voit sa tentative détournée en corner par un défenseur du HAC. 97ème minute, on est déjà au-delà du temps additionnel minimum, rallongé par l’arbitre suite à un gain de temps havrais. Thomas Delaine vient déposer le ballon, pour le seul coup de pied arrêté correctement tiré du match, sur la tête d’un Abakar Sylla lancé à pleine vitesse. Les visiteurs sont encore K.O. debout quand, dans la foulée, l’arbitre siffle la fin de la rencontre.
Victoire 2-1 sur le fil, trois points dans la besace et une remontée au classement, juste devant l’adversaire du jour.
De l’avis de tous, une victoire qui fait du bien. Pour certains, un hold-up.
Objectivement, si le Racing a dominé son adversaire en première mi-temps, l’inverse aura aussi été vrai en seconde. Un match nul aurait sûrement été plus juste tant les statistiques ont été équilibrées en termes de tirs (12/14), de tirs cadrés (3/3) ou d’XG (1,60 pour le RCS contre 1,30 pour le HAC). La différence se sera donc faite sur le réalisme face au but, un peu comme à Reims où cela n’avait pas tourné en faveur des Bleus.
Enfin, en vrac, et comme après le match face à Reims, quelques observations subjectives (donc tout à fait discutables) :
- Frédéric Guilbert doit être titulaire et il doit jouer à uniquement à droite. Marvin Senaya en relai ou en suppléance, c’est très bien. On notera d’ailleurs, que ce dernier à fait une rentrée remarquable dimanche (un peu passée sous les radars) : 27 ballons joués en 15 minutes, 6 duels gagnés sur 6, 2 interceptions et 88 % de passes réussies. Les statistiques ne sont pas tout, mais là, c’est du propre.
- Thomas Delaine est aujourd’hui notre arrière gauche titulaire. J’ai régulièrement pointé du doigt son manque de qualités défensives, mais on a pas mieux à ce jour. Guilbert à gauche c’est du bricolage. Par contre, j’attends le club au tournant sur l’arrivée d'un titulaire en puissance sur ce poste au prochain mercato.
- il faut installer Abakar Sylla en défense centrale. Pour l’instant, d’un point de vue défensif, je ne le trouve pas meilleur (ni moins bon) que Lucas Perrin ou Gerzino Nyamsi. Par contre, par séquence, il est capable de faire bien mieux qu’eux ballon au pied. Il faut lui permettre d’enchaîner les matchs pour le mettre en confiance et pour éviter que chacune de ses apparitions se fasse sous pression comme c’est le cas aujourd’hui. Même si c’est sans doute égoïste, je serai content s’il ne devait pas être retenu pour la CAN. C’est sans doute ce qui pourrait lui arriver de mieux pour sa progression individuelle et son intégration à l’équipe.
- le match de dimanche nous a rappelé pourquoi Ismaël Doukouré joue au milieu de terrain depuis la bascule à quatre derrière. Ibrahima Sissoko et Junior Mwanga sont loin d’avoir démérité dans l’aspect défensif et physique du jeu mais sont trop limités en termes d’orientation du jeu et de justesse technique pour être complémentaires. Espérons que son absence soit la plus courte possible.
- Jessy Deminguet n’est pas une option viable dans cette équipe à moyen terme. Il n’a aucune des qualités requises pour le jeu de transition rapide (et peut-être même pour la L1).
- les postes d’ailiers sont actuellement le point faible de l’équipe. Dilane Bakwa progresse mais reste trop irrégulier pour être un titulaire indiscutable, Ângelo présente toutes les difficultés d’un joueur en formation et Habib Diarra n’a rien d’un ailier. Pas étonnant que le club vise des renforts sur ces postes.
- Emegha est sur la voie du progrès. Certains l’estimeront caractériel, moi, je trouve qu’il a du caractère et ça tombe bien, on en manque cruellement cette année. Avec Mothiba en « supersub », la hiérarchie me convient tout à fait.
Dimanche prochain, à Lorient, nouveau match important face à concurrent direct pour le maintien (on ne joue pas autre chose en définitive). L’occasion de continuer à marquer des points avant le match de Lille, puis la trêve, et l’ouverture du deuxième mercato à la sauce BlueCo.
