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La réception de Rennes n'est pas forcément un moment d'intense émotion pour les supporteurs du Racing, pourtant ce samedi il fallait être à la Meinau pour savourer de forts bons moments.
Meinaupapark
Rennes c'est pas l'adversaire qui donne envie de venir se geler dans les tribunes du stade. Le club l'a bien compris et il avait décidé de transformer la Meinau en parc d'attraction pour les petits et les grands, Père Noël, rennes, pains d'épices pour tous. Une manière de tester sa reconversion quand le Racing aura déménagé dans son futur stade ultra moderne. Contre Nancy il ne faudra pas être surpris de voir des maîtres nageurs et des plongeoirs préparant la reconversion en piscine.
Un tifo qui déchire !
"Le football le samedi" a été l'action fil rouge des UB90 lors de toute la saison de seconde division qui nous a permis de voir des matchs de championnat à n'importe quel moment de la semaine : mardi, jeudi, lundi, vendredi, dimanche et même une fois le samedi (si, si face au Havre, rappelez vous le Havre, formidable le Havre). D'ailleurs la Ligue et Canalplus nous ont rappelé des bons souvenirs en programmant le match face à Lyon un dimanche soir à 21H.
Mais en Alsace on est convaincu qu'il faut jouer « les matchs le samedi » et ce « pour la fièvre du samedi soir ». C'est en tout cas ce qu'annonce la banderole très simple et funky apposée devant le kop. Pour donner plus de crédit à cette affirmation, la tribune déploie un portrait géant de John Travolta, en train d'imiter Edgard Loué au Nils.
Pendant que la Faceboule (boule à facettes) descend du toit, 4 gigantesques baffles en carton crachent la musique des BeeGees, du moins dans le cerveau disjoncté des Ultras s'adonnant au légendaire Madspirit (esprit délire animant les Ultra Boys depuis 1990).
Le souci du détail est tel que des fumigènes clignotants assurent un effet stroboscopique digne des meilleurs Night Clubs de la région (voir Edgard Loué).
Monte le son ?
Avec une telle ouverture l'ambiance ne pouvait qu'être au rendez-vous. Comme à l'accoutumée cette dernière part plutôt bien, quand au bout d'une dizaine de minutes Santos a la bonne idée d'ouvrir le score. Ce fait de jeu, plutôt rare à la Meinau ces derniers temps, permet au public de se lâcher un peu pour oublier le froid. Les chants résonnent bien dans le stade, et ce n'est pas la petite quarantaine de Bretons ayant traversé la France d'Ouest en Est qui me contrediront. Les supporteurs Rennais brillent d'ailleurs par leur absence puisqu'aucun des 2 groupes d'Ultras locaux ne se sont visiblement déplacés.
2 Hommes dans le match !
La seconde mi-temps va être l'occasion pour les supporteurs du Racing de vibrer pour 2 hommes, mais pas exactement pour les mêmes raisons.
Le premier a allumer la mèche est Wason Renteria. Sur un service inspiré d'A. Santos il bat d'une pichnette Pouplin. A lui seul ce fort joli but fait exulter la Meinau, mais ce n'est pas assez pour le buteur qui est bien décidé à retrouver en Alsace les ambiances sud-américaines. Monsieur parade donc devant le Kop pendant un petit moment, prenant bien soin d'indiquer son nom au public en semi-délire qui célèbre celui que certains annoncent déjà comme le Pascal Nouma colombien.
Malheureusement pour Wason, un ex-chouchou de la Meinau va lui voler la vedette. A la 62ème minute, Derossi joue son va-tout est fait rentrer Micka Bouboum Pagis. Le même Pagis qui après avoir effectué une époustouflante saison avec son compère Niang, a préféré laisser sombrer son équipe pour pouvoir tranquillement signer à l'Olympique de Marseille (le même, sa prestation sur le terrain ne laissant aucun doute). A l'instar d'un Cobos ou d'un Echouafni toujours acclamés par le public alsacien, Pagis fait lui aussi l'unanimité dans les tribunes. Sauf que pour le coup ce sont les chants d'insultes et les sifflets qui ponctuent son entrée en jeu. Un peu plus tard, le maintenant traditionnel Humba sera l'occasion pour le kop de conspuer celui qu'il estime coupable d'avoir trahi le Racing.
Le match se termine avec le second but de Santos et les Strasbourgeois peuvent savourer cette victoire tant attendue. Les capo des Ultras invitent le reste du stade à se joindre à la fête, en entonnant le célèbre "lève-toi si t'es Strasbourgeois". Tout le monde est heureux et surtout les 4000 enfants invités ce soir, le foot c'est la fête.
Rennes c'est pas l'adversaire qui donne envie de venir se geler dans les tribunes du stade. Le club l'a bien compris et il avait décidé de transformer la Meinau en parc d'attraction pour les petits et les grands, Père Noël, rennes, pains d'épices pour tous. Une manière de tester sa reconversion quand le Racing aura déménagé dans son futur stade ultra moderne. Contre Nancy il ne faudra pas être surpris de voir des maîtres nageurs et des plongeoirs préparant la reconversion en piscine.
Un tifo qui déchire !
"Le football le samedi" a été l'action fil rouge des UB90 lors de toute la saison de seconde division qui nous a permis de voir des matchs de championnat à n'importe quel moment de la semaine : mardi, jeudi, lundi, vendredi, dimanche et même une fois le samedi (si, si face au Havre, rappelez vous le Havre, formidable le Havre). D'ailleurs la Ligue et Canalplus nous ont rappelé des bons souvenirs en programmant le match face à Lyon un dimanche soir à 21H.
Mais en Alsace on est convaincu qu'il faut jouer « les matchs le samedi » et ce « pour la fièvre du samedi soir ». C'est en tout cas ce qu'annonce la banderole très simple et funky apposée devant le kop. Pour donner plus de crédit à cette affirmation, la tribune déploie un portrait géant de John Travolta, en train d'imiter Edgard Loué au Nils.
Pendant que la Faceboule (boule à facettes) descend du toit, 4 gigantesques baffles en carton crachent la musique des BeeGees, du moins dans le cerveau disjoncté des Ultras s'adonnant au légendaire Madspirit (esprit délire animant les Ultra Boys depuis 1990).
Le souci du détail est tel que des fumigènes clignotants assurent un effet stroboscopique digne des meilleurs Night Clubs de la région (voir Edgard Loué).
Monte le son ?
Avec une telle ouverture l'ambiance ne pouvait qu'être au rendez-vous. Comme à l'accoutumée cette dernière part plutôt bien, quand au bout d'une dizaine de minutes Santos a la bonne idée d'ouvrir le score. Ce fait de jeu, plutôt rare à la Meinau ces derniers temps, permet au public de se lâcher un peu pour oublier le froid. Les chants résonnent bien dans le stade, et ce n'est pas la petite quarantaine de Bretons ayant traversé la France d'Ouest en Est qui me contrediront. Les supporteurs Rennais brillent d'ailleurs par leur absence puisqu'aucun des 2 groupes d'Ultras locaux ne se sont visiblement déplacés.
2 Hommes dans le match !
La seconde mi-temps va être l'occasion pour les supporteurs du Racing de vibrer pour 2 hommes, mais pas exactement pour les mêmes raisons.
Le premier a allumer la mèche est Wason Renteria. Sur un service inspiré d'A. Santos il bat d'une pichnette Pouplin. A lui seul ce fort joli but fait exulter la Meinau, mais ce n'est pas assez pour le buteur qui est bien décidé à retrouver en Alsace les ambiances sud-américaines. Monsieur parade donc devant le Kop pendant un petit moment, prenant bien soin d'indiquer son nom au public en semi-délire qui célèbre celui que certains annoncent déjà comme le Pascal Nouma colombien.
Malheureusement pour Wason, un ex-chouchou de la Meinau va lui voler la vedette. A la 62ème minute, Derossi joue son va-tout est fait rentrer Micka Bouboum Pagis. Le même Pagis qui après avoir effectué une époustouflante saison avec son compère Niang, a préféré laisser sombrer son équipe pour pouvoir tranquillement signer à l'Olympique de Marseille (le même, sa prestation sur le terrain ne laissant aucun doute). A l'instar d'un Cobos ou d'un Echouafni toujours acclamés par le public alsacien, Pagis fait lui aussi l'unanimité dans les tribunes. Sauf que pour le coup ce sont les chants d'insultes et les sifflets qui ponctuent son entrée en jeu. Un peu plus tard, le maintenant traditionnel Humba sera l'occasion pour le kop de conspuer celui qu'il estime coupable d'avoir trahi le Racing.
Le match se termine avec le second but de Santos et les Strasbourgeois peuvent savourer cette victoire tant attendue. Les capo des Ultras invitent le reste du stade à se joindre à la fête, en entonnant le célèbre "lève-toi si t'es Strasbourgeois". Tout le monde est heureux et surtout les 4000 enfants invités ce soir, le foot c'est la fête.
