- Note
- 0.0 / 5 (0 note)
- Date
- Catégorie
- Au jour le jour
- Lectures
- Lu 1.791 fois
- Auteur(s)
- Par denpasar
- Commentaires
- 0 comm.
Avoir sauvé Michel Platini des griffes de Carlo Molinari et du centre de formation du FC Metz, est-il suffisant pour entrer dans le panthéon du football français ? La réponse est non, évidemment.
(NDLR : cet article fait partie d'une série d'articles au ton décalé et résolument second degré. A lire avec précaution et humour !)
Nancy aurait pu devenir the place to be, un lieu mythique connu de par le Monde pour son histoire, ses femmes, ses footballeurs, son vin, sa cathédrale, sa plage. Et finalement, tout a raté. Pourtant fondée par Gérard d'Alsace (qui ne pouvait pas être foncièrement mauvais), la ville n'a pas réussi à se dépatouiller d'une tare qui lui colle à la peau : être la capitale de la Meurthe-et-Moselle, soit une des circonscriptions territoriales les moins sexy de la planète. Ses habitants n'auront pas ménagé leur peine pour sortir la ville de la léthargie qui enveloppe cet environnement néfaste : un blason qui pique, une devise qui claque (non inultus premor, littéralement « On ne me touche pas impunément » devenu au fil du temps le célèbre « Qui si frotte s'y pique »), un excellent américain-frites (en sortant de la gare, tout de suite à droite), des personnalités marquantes, telles Tom Novembre et Charlélie Couture, Edmond de Goncourt (celui des prix), Olivier Rouyer (l'attaquant reconverti dans le comique troupier), François Chérèque (celui de la CFDT), Jean-Louis Schlesser, C Jérôme. Ils ont également eu le panache de laisser à la Vologne l'apanage du jeté de Petit Gregory, alors que le potentiel de la Meurthe dans cette discipline est certain, et reste inexploité à ce jour. Plus sournoisement, la ville tente de masquer sa relative insignifiance en lançant une campagne de jumelage très culottée : Newcastle, Liège, Padoue, Cincinnati et... Karlsruhe.
Fondée en 1967, l'ASNL s'est rapidement forgée un palmarès à faire pâlir d'envie le voisin messin : champion de France de D3 en 1972, vainqueur de la Coupe de France (1978) et de la Coupe de la Ligue (2006). Mais l'épreuve qui semble taillée sur mesure pour l'équipe reste la Ligue 2 : si le club lorrain collectionne les titres (quadruple vainqueur en 1975, 1990, 1998, 2005) et occupe le haut du palmarès à égalité avec Le Havre, Lille et Nice, il entre véritablement dans la légende grâce au sacre du FC Nancy lors de la saison 1957-58. Ce qui fait de Nancy, ASNL et FC confondu, la meilleure équipe de Ligue 2 de tous les temps. Quand on a permis l'éclosion au plus haut niveau d'un certain Michel Platini, on peut être fier de ce signe du destin. Et on comprend mieux le dépit que durent ressentir les supporters nancéiens en découvrant le gros Diego en Une du So Foot numéro 50, en lieu et place de Platoche, définitivement le joueur du siècle en Meurthe-et-Moselle.
Mais comment l'ordinateur de la LFP a t-il pu bugger au point de nous coller l'ASNL en dauphin de Lyon cette année ? Faut-il y voir une preuve des relations adultérines entretenues entre les présidents de la Ligue Nationale et de l'UEFA ? Plus certainement, Frédéric Thiriez doit être un amateur de look vintage. Se rappelant l'époque pas si lointaine où il fumait de l'herbe en écoutant Bob Dylan et théorisait sur le football total et le plaisir qu'il procure, il a dû à son tour tomber sous le charme de la collection prêt-à-porter estampillée ASNL :
À une époque où les « thirds » prennent le pas sur les maillots aux couleurs historiques des clubs, transformant les footballeurs en aberrations génétiques, les supporters nancéiens n'abdiquent pas dans la lutte pour le bon goût, et restent les mieux habillés de France. Comme quoi, on peut être Lorrain, et avoir droit au glamour.
Les articles ASNL sont disponibles sur le site ASNL story shop.
Nancy aurait pu devenir the place to be, un lieu mythique connu de par le Monde pour son histoire, ses femmes, ses footballeurs, son vin, sa cathédrale, sa plage. Et finalement, tout a raté. Pourtant fondée par Gérard d'Alsace (qui ne pouvait pas être foncièrement mauvais), la ville n'a pas réussi à se dépatouiller d'une tare qui lui colle à la peau : être la capitale de la Meurthe-et-Moselle, soit une des circonscriptions territoriales les moins sexy de la planète. Ses habitants n'auront pas ménagé leur peine pour sortir la ville de la léthargie qui enveloppe cet environnement néfaste : un blason qui pique, une devise qui claque (non inultus premor, littéralement « On ne me touche pas impunément » devenu au fil du temps le célèbre « Qui si frotte s'y pique »), un excellent américain-frites (en sortant de la gare, tout de suite à droite), des personnalités marquantes, telles Tom Novembre et Charlélie Couture, Edmond de Goncourt (celui des prix), Olivier Rouyer (l'attaquant reconverti dans le comique troupier), François Chérèque (celui de la CFDT), Jean-Louis Schlesser, C Jérôme. Ils ont également eu le panache de laisser à la Vologne l'apanage du jeté de Petit Gregory, alors que le potentiel de la Meurthe dans cette discipline est certain, et reste inexploité à ce jour. Plus sournoisement, la ville tente de masquer sa relative insignifiance en lançant une campagne de jumelage très culottée : Newcastle, Liège, Padoue, Cincinnati et... Karlsruhe.
Fondée en 1967, l'ASNL s'est rapidement forgée un palmarès à faire pâlir d'envie le voisin messin : champion de France de D3 en 1972, vainqueur de la Coupe de France (1978) et de la Coupe de la Ligue (2006). Mais l'épreuve qui semble taillée sur mesure pour l'équipe reste la Ligue 2 : si le club lorrain collectionne les titres (quadruple vainqueur en 1975, 1990, 1998, 2005) et occupe le haut du palmarès à égalité avec Le Havre, Lille et Nice, il entre véritablement dans la légende grâce au sacre du FC Nancy lors de la saison 1957-58. Ce qui fait de Nancy, ASNL et FC confondu, la meilleure équipe de Ligue 2 de tous les temps. Quand on a permis l'éclosion au plus haut niveau d'un certain Michel Platini, on peut être fier de ce signe du destin. Et on comprend mieux le dépit que durent ressentir les supporters nancéiens en découvrant le gros Diego en Une du So Foot numéro 50, en lieu et place de Platoche, définitivement le joueur du siècle en Meurthe-et-Moselle.
Mais comment l'ordinateur de la LFP a t-il pu bugger au point de nous coller l'ASNL en dauphin de Lyon cette année ? Faut-il y voir une preuve des relations adultérines entretenues entre les présidents de la Ligue Nationale et de l'UEFA ? Plus certainement, Frédéric Thiriez doit être un amateur de look vintage. Se rappelant l'époque pas si lointaine où il fumait de l'herbe en écoutant Bob Dylan et théorisait sur le football total et le plaisir qu'il procure, il a dû à son tour tomber sous le charme de la collection prêt-à-porter estampillée ASNL :
- Le bonnet de Noël :
- Le t-shirt avec la carte de la Meurthe-et-Moselle effet « tâche de vin rouge » :
- Le badge :
- Le débardeur :
- Le mythique :
- Et enfin, pour mettre le paquet :
À une époque où les « thirds » prennent le pas sur les maillots aux couleurs historiques des clubs, transformant les footballeurs en aberrations génétiques, les supporters nancéiens n'abdiquent pas dans la lutte pour le bon goût, et restent les mieux habillés de France. Comme quoi, on peut être Lorrain, et avoir droit au glamour.
Les articles ASNL sont disponibles sur le site ASNL story shop.
