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- Côté tribunes
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- Par kibitz
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On pensait avoir touché le fond contre Metz. Mais avec le Racing, « quand y'en a plus, y'en a encore ». Des désillusions bien sûr. Et un gros ras le bol dans les gradins.
On dit toujours d'un derby qu'il a une saveur particulière. La rencontre contre Metz avait tendu à prouver le contraire, au vu de l'engouement dans les tribunes et sur le terrain.
On espérait donc qu'il en irait autrement contre le voisin doubiste. A tort.
Malgré les 17 000 spectateurs annoncés plus tard, le remplissage du stade fait à nouveau peine à voir pour un derby. A croire qu'il n'y a définitivement pas de lendemains qui chantent au Racing et que les saisons se suivent, et se ressemblent.
Disons le de but en blanc : ce match sera dans les tribunes à la hauteur du jeu strasbourgeois sur le terrain : porteur d'espoir avant de finir en naufrage collectif.
On commence en effet de manière originale avec le tifo réalisé par les UB90. A l'arrivée des joueurs sur la pelouse, un voile plastique en guise de Game Boy se déroule sur le quart de virage nord-ouest, complété par des feuilles noires. Au niveau de l'écran se forme alors un Tetris géant, où les blocs composés de grands lettrages en cartons tombent au fur et à mesure pour laisser peu à peu apparaître « UB90 ». L'idée est très bonne, le rendu aussi, bravo pour cette nouvelle animation peu ordinaire ! Naturellement, les premiers chants fusent, notamment celui sur l'air de Tetris.
Un peu trop vite d'ailleurs, puisqu'une minute de silence doit être respectée auparavant en l'honneur d'Emile Stahl, figure emblématique du football alsacien éteinte dans la semaine.
Au niveau des visiteurs, le quart de virage nord-est n'est pas plein, mais les supporters sochaliens ont l'air motivés et se font entendre, malgré la peu reluisante position de leur équipe au classement. A nouveau, le derby a un sens vital pour les adversaires d'un soir et leurs fans... et pas pour le Racing et ses supporters.
Très vite en effet, le match est à sens unique et le RCS encaisse un, puis deux buts, sans réaction digne de ce nom. C'est l'abattement dans les tribunes et même le Kop a du mal à y croire et accuse le coup...
Les autres tribunes ne participent pas du tout, à part des cris d'exaspération qui fusent ça et là ou des grognements collectifs au vu du jeu du Racing.
A la mi-temps, le score est donc de 0-2 et les sifflets accompagnent copieusement le retour aux vestiaires de Bleus apathiques et méconnaissables.
En deuxième période, le coeur n'y est plus et les encouragements sont forcés et peu suivis. Il n'y a en effet plus de « fierté » et personne ne croit en la « victoire ». Sur le terrain, les Strasbourgeois ne font rien pour inverser la tendance, et les divers remplacements apportent à peine quelques frémissements désormais inutiles.
Il faut croire que c'est contagieux, puisque les Sochaliens, s'ils se font entendre, ne sont pas aussi festifs et déchaînés qu'on aurait pu le penser alors que leur équipe mène à la Meinau et se relance en championnat.
Quoi qu'il en soit, à nouveau le Racing a loupé le coche, gâché des points à domicile et s'est fait humilier lors d'un derby qui ne semble plus passionner personne. Au contraire, le dépit gagne les gradins qui se vident doucement puis fortement 5 minutes avant la fin. Le Kop n'échappe pas à la règle, loin de là, et se vide rapidement. Ce qui permet au moins d'éviter des agitations inutiles et des sifflets qui font mal au coeur...
En bref, tout le monde s'en va et il n'y a plus grand monde pour conspuer le Racing au coup de sifflet final, même si certains joueurs se voient contraints de revenir saluer.
Chouette, dans deux semaines c'est le derby !
On espérait donc qu'il en irait autrement contre le voisin doubiste. A tort.
Malgré les 17 000 spectateurs annoncés plus tard, le remplissage du stade fait à nouveau peine à voir pour un derby. A croire qu'il n'y a définitivement pas de lendemains qui chantent au Racing et que les saisons se suivent, et se ressemblent.
Disons le de but en blanc : ce match sera dans les tribunes à la hauteur du jeu strasbourgeois sur le terrain : porteur d'espoir avant de finir en naufrage collectif.
On commence en effet de manière originale avec le tifo réalisé par les UB90. A l'arrivée des joueurs sur la pelouse, un voile plastique en guise de Game Boy se déroule sur le quart de virage nord-ouest, complété par des feuilles noires. Au niveau de l'écran se forme alors un Tetris géant, où les blocs composés de grands lettrages en cartons tombent au fur et à mesure pour laisser peu à peu apparaître « UB90 ». L'idée est très bonne, le rendu aussi, bravo pour cette nouvelle animation peu ordinaire ! Naturellement, les premiers chants fusent, notamment celui sur l'air de Tetris.
Un peu trop vite d'ailleurs, puisqu'une minute de silence doit être respectée auparavant en l'honneur d'Emile Stahl, figure emblématique du football alsacien éteinte dans la semaine.
Au niveau des visiteurs, le quart de virage nord-est n'est pas plein, mais les supporters sochaliens ont l'air motivés et se font entendre, malgré la peu reluisante position de leur équipe au classement. A nouveau, le derby a un sens vital pour les adversaires d'un soir et leurs fans... et pas pour le Racing et ses supporters.
Très vite en effet, le match est à sens unique et le RCS encaisse un, puis deux buts, sans réaction digne de ce nom. C'est l'abattement dans les tribunes et même le Kop a du mal à y croire et accuse le coup...
Les autres tribunes ne participent pas du tout, à part des cris d'exaspération qui fusent ça et là ou des grognements collectifs au vu du jeu du Racing.
A la mi-temps, le score est donc de 0-2 et les sifflets accompagnent copieusement le retour aux vestiaires de Bleus apathiques et méconnaissables.
En deuxième période, le coeur n'y est plus et les encouragements sont forcés et peu suivis. Il n'y a en effet plus de « fierté » et personne ne croit en la « victoire ». Sur le terrain, les Strasbourgeois ne font rien pour inverser la tendance, et les divers remplacements apportent à peine quelques frémissements désormais inutiles.
Il faut croire que c'est contagieux, puisque les Sochaliens, s'ils se font entendre, ne sont pas aussi festifs et déchaînés qu'on aurait pu le penser alors que leur équipe mène à la Meinau et se relance en championnat.
Quoi qu'il en soit, à nouveau le Racing a loupé le coche, gâché des points à domicile et s'est fait humilier lors d'un derby qui ne semble plus passionner personne. Au contraire, le dépit gagne les gradins qui se vident doucement puis fortement 5 minutes avant la fin. Le Kop n'échappe pas à la règle, loin de là, et se vide rapidement. Ce qui permet au moins d'éviter des agitations inutiles et des sifflets qui font mal au coeur...
En bref, tout le monde s'en va et il n'y a plus grand monde pour conspuer le Racing au coup de sifflet final, même si certains joueurs se voient contraints de revenir saluer.
Chouette, dans deux semaines c'est le derby !
