Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Temps plus vieux à Monaco

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Se prendre 3-0 à l'aller, ça aide prodigieusement à ne pas aimer l'ASM. En plus, c'est un pays de riches et surtout de vieux. Qu'ils cachent leurs lingots et leurs déambulateurs, on va s'occuper de leur cas, avec ou sans Grace.

(NDLR : cet article fait partie d'une série d'articles au ton décalé et résolument second degré. A lire avec précaution et humour !)


Monaco ? C'est trop de la dalle !

Contrairement à la croyance populaire, si on surnomme la Principauté de Monaco « le Rocher » ça n'a rien à voir avec Ferrero et les soirées très réussies de Môsieur l'Ambassadeur. Non, en vérité cette appellation d'origine pas vraiment contrôlée vient tout simplement d'un phénomène géologique très local. En effet, c'est à cet endroit que s'est agglutiné depuis des décennies tout le béton, et ses corps coulés accidentellement dedans, qui dérive depuis Nice, capitale du crime organisé comme l'atteste l'article de conan intitulé salades niçoises et les jets de pétard sur les pompiers. Qu'on ne nous rabâche pas qu'on a fait pareil avec Nelly Viennot, nous on l'avait ratée.

Du béton donc un peu partout, même sous la pelouse du stade qui repose sur une dalle qui est en fait le toit du parc de stationnement situé juste en dessous. On nous dit qu'à cause de ça le club de l'ASM a rencontré de nombreux problèmes avec sa pelouse et a dû s'équiper d'un outil révolutionnaire, le Mobile Lighting Rig (MLR). Cette machine « reproduit les rayons du soleil et permet d'optimiser les qualités de la pelouse ». Ah oui, je vous l'ai pas dit mais à Monaco l'argent c'est comme les joueurs de niveau Ligue 2 au Racing, on n'en manque pas.

De l'argent pas toujours très propre d'ailleurs mais on nous dit que les temps changent, et il est vrai on retrouve de moins en moins de balles dans les corps mais plus dans les filets. Hé oui, tout se perd à Monaco, surtout les matches.

Les Seniors des Années

Ce ton un peu nostalgique se marie d'ailleurs particulièrement bien avec la population du coin. Non, pas celle qui n'est jamais là, l'autre, celle des vrais money-gasques, oui les vieux quoi, ceux qui restent parce qu'ils sont trop âgés pour réussir à conduire leur Porsche et partir. Hé bien les anciens faut leur trouver des occupations, sinon ils s'ennuient, sortent et font caca partout. Alors comme attraction il y a le Grand Prix de Monaco dont l'attrait principal est quand même de voir une fois dans l'année du beau monde au balcon ; et pour les vendeurs de pacemakers de faire fortune en 24h. Parce que l'attrait sportif, comment dire, il ne saute pas vraiment aux yeux. Rappelons que le Grand Prix de Monaco c'est quand même une course où personne ne peut doubler et qui a réussi à consacrer Olivier Panis ! En gros, c'est un peu la Coupe de la Ligue de la F1, les erreurs d'arbitrage en moins.

Mais sinon côté divertissement il n'y a pas vraiment grand chose. Peu de cinémas par exemple. Il faut dire que la censure est de rigueur, des films comme Souviens toi l'été dernier ou 37°2, sont interdits de diffusion, trop de mauvais souvenirs... Alors, toute l'année, comment on occupe Pépé ? Hé bé il y a l'AS Monaco.

L'ASM ou la foire du trône

Si à Strasbourg on peut se vanter d'avoir un des clubs les plus punks du monde occidental, à Monaco, l'ASM relève plus du cirque : les joueurs les plus petits du monde y sont passés comme Giuly ou Rui Barros mais aussi les plus grands du monde avec les immenses Koller et Adébayor, le magicien Mickael Madar qui fait oublier ce qu'est le football, des habits un peu folklo comme le maillot dont les couleurs rappellent une guillotine rouge et blanche qui a été dessiné par la très tête en l'air Princesse Grace elle-même, un trapéziste qui fait des cabrioles sans protection avec Stéphanie (je ne suis pas abonné à Gala, je vais souvent chez le médecin, voilà tout). Jean-Luc Ettori qui vient au boulot en 2CV (dans un milieu où la voiture la moins chère est une Lamborghini, là-bas ça fait forcément sourire). Et plein de clowns. Mais à Monaco on élève du clown triste : on prend du label 2 de tension et 0 sourire comme Boloni et Ricardo... En même temps, on ne peut pas trop se moquer nous car on a bien eu comme entraîneurs Pierre Mankowski, René Girard et un Suisse, excusez du peu, enfin surtout Jean pour l'occasion (ce jeu de mot pitoyable qui demande des réflexes intellectuels d'avant guerre vous est offert par les magasins Phildar). Mais on a beau se moquer, l'ASM séduit, l'ASM plaît aux filles (sur un plan drague ne jamais dire de mal l'AS Monaco). Ça reste un club qui fait toujours rêver, un peu comme chez nous quand on fait jouer Alvaro Santos titulaire en attaque.

A Monaco : Marco c'est pas le plus beau

11 Mai 1995 : Martin Djetou est en pleurs. On pourrait croire que c'est à cause de la lourde défaite du Racing au Stade Louis II (5-1 quand même) mais en fait c'est parce que l'équipe du Rocher s'est accaparée ses services. Et son âme par la même occasion... Un joueur qui pleure parce qu'il quitte le Racing, c'était vraiment une autre époque... Dans tous les cas, faire pleurer un jambonneau pareil il faut vraiment être particulièrement vil et démoniaque. L'AS Monaco l'a fait et quand on vit dans un pays comme la France où Dieu est Amour et le pouvoir d'achat un mythe, c'est impardonnable. Voilà donc maintenant 13 ans que les plus grands généraux alsaciens du Sundgau au Kochersberg ont élaboré un plan machiavélique visant à affaiblir le bout de caillou. Les frappes chirurgicales ont commencé. Et ça paye enfin. Racingstub vous dévoile rapidement les 3 phases du plan menées par 3 grandes figures du Racing.

Mission n°1 :
Objectif : affaiblir sportivement l'adversaire
L'agent sélectionné pour l'opération : Marc Keller
Processus : faire infiltrer le milieu par quelqu'un qui peut faire du bon boulot quand il n'y a pas d'argent mais qui reste économe quand il en a. Une sorte de Picsou dans un monde de luxe, d'excès et d'opulence. Et depuis 2 ans on connaît ses prestations sur le Rocher.
Résultat : contrat rempli !

Mission n°2 :
Objectif : affaiblir moralement l'adversaire
L'agent sélectionné pour l'opération : Raymond Domenech
Processus : depuis des lustres les joueurs français de Monaco garnissaient les rangs de l'Equipe de France : même Mickael Madar y a eu droit ! Mais depuis Raymond Domenech, quasiment plus rien si bien que les meilleurs joueurs s'en vont, Giuly en est le meilleur exemple. Même cas pour les anciens éternels jeunes de l'ASM comme Trézeguet, la fontaine de Jouvence tousse (Phildar, deuxième réclame) et les vieux ont le moral dans les chaussettes ; même les derniers poilus décident de s'en aller.
Résultat : contrat rempli !

Mission n°3 :
Objectif : affaiblir physiquement l'adversaire
L'agent sélectionné pour l'opération : Egon Gindorf
Processus : on leur pique Gindorf, le plus grand cuistot de soupe aux choux du monde en même temps que tous les dentiers de la Principauté. Les vieux de Monaco n'ont plus rien à se mettre sous la dent et tombent comme des Fiorèse dans la surface. C'est l'hécatombe. Les appartements, villas et palaces se libèrent, le prix de l'immobilier baisse et Ginestet rachète tout Monaco pour en faire la banlieue de Strasbourg, financièrement et footballistiquement parlant.
Résultat : c'est en cours...

Parkinson le glas

Le Rocher est donc au bord du gouffre, il ne reste plus qu'à l'y pousser. Par qui sonne le glas ? Peut-être par le Racing samedi soir. Un Racing vigoureux, solide, séduisant, un Racing irrésistible presque orgasmique. Samedi il faudra de ce Racing-là pour que les Monégasques aient du mal à avaler la pilule, même si elle est bleue.

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