Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Clermont - RCS, côté tribunes

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Côté tribunes
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Par guigues
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Le foot le lundi pour des supporters en vie. Retour imagé et poétique sur l'affiche de cette 8ème journée de Ligue 2.

« Le lundi au soleil, c'est une chose qu'on n'aura jamais » : cette maxime poétique que l'on doit à Claude François, ne vaut visiblement pas pour les supporters du Racing. En effet la Ligue sur demande expresse d'Eurosport a décidé unilatéralement de reporter ce match au lundi soir.
Cette décision fait le bonheur des uns et le malheur des autres, surtout celui des valeureux inconscients qui décident de rallier Clermont... Ferrand (détail qui aura son importance par la suite). C'est donc à travers les vitres de leurs voitures ou d'un Renault Trafic que les joyeux supporters voyageurs verront le soleil qui illumine les routes de France, de Navarre et d'ailleurs.

Je vous passe les détails du coup d'envoi et des trente premières minutes du match, un malheureux problème technique (Il existe en fait plusieurs Clermont en France dont un situé... en Haute Savoie) a fait que la majorité des supporters du Racing se trouvent sur une route aux alentours de Saint Etienne lorsque le coup d'envoi est donné.

« Dit Papa c'est quoi un stade de D2 »

Alors tu vois cette bouteille de lait... les stades de D2 se suivent mais ne se ressemblent pas forcément. Le complexe sportif Gabriel-Montpied est plutôt flamboyant et désarticulé. En effet une grande tribune d'honneur moderne fait face à un gradin digne de la promotion d'honneur. Derrière les buts se sont des préfabriqués qui accueillent les supporters visiteurs et les Ultras Clermont.
Profitons-en donc pour faire un point sur les forces en présence :
A ma droite, les Alsaciens : 15 unités regroupées derrière un drapeau Alsacien et une petite bâche UB90. Ils ne sont pas trop à l'étroit dans le spacieux parcage, équipé d'une petite pelouse et d'un solide grillage qui sera pris d'assaut deux fois sur les buts.
A ma gauche, les Ultras Clermont : une bâche « ultras » flambant neuve (la dernière ayant été dérobée cet été par les supporters du Puy...), derrière trois ou quatre personnes voire plus accoudées la buvette. Ils agiteront pendant tout le match leur drapeau.
Situés en latérale, les « Bad Wizards » (mauvais magiciens en référence sûrement à Hokus Pokus) profitent des 600 jeunes invités par le club pour assurer l'ambiance. Tous les chants du répertoire français passent ainsi à la moulinette prépubère des voies aiguisées et surtout aigues de ces jeunes ultras motivés.
Pour le reste, c'est un public familial et amateur de football qui remplit le stade et apprécient le jeu sur le terrain.

« Le soleil vient de se lever »

C'est l'heure de la pause déjeuner de la mi-temps. Epuisés par le voyage, il est temps pour les visiteurs de se restaurer. Pour des raisons évidentes de sécurité, il n'est permis qu'à deux supporters d'aller à la buvette.
C'est donc sous bonne escorte (un stadier ayant fait son service militaire à Nancy) que nos deux vaillants éclaireurs rejoignent l'unique buvette située dans la tribune d'honneur. Notre ange gardien nous donne un coup de main pour passer devant tout le monde au stand ticket (sécurité oblige) et nous pouvons faire le plein de paninis, knacks (à la couleur plus que douteuse) et vin chaud. En effet, le fameux vin chaud clermontois est arrivé, comme le signalent les nombreuses affiches aux quatre coins du stade.

« Capri c'est fini »

Je consacre volontairement plusieurs lignes à la mi-temps car la seconde période ne verra aucun événement spécial se produire. Le match se finit sur l'égalisation clermontoise qui refroidit les supporters comme les joueurs alsaciens. Ces derniers viennent néanmoins saluer leurs courageux fans, même s'il est possible de lire la déception sur les visages. Ils regagnent rapidement les vestiaires à l'exception de Mamadou Bah qui visiblement a de la famille en Auvergne. Nous apprendrons que son frère et d'autres membres de sa famille habitent dans le coin et étaient présents dans le parcage visiteurs. Le stadier (son cousin il me semble) est heureux de nous faire part de sa grande connaissance de Strasbourg puisqu'il a habité à Hautpierre. Son collègue, lui, est plus intéressé par l'avenir d'Abdessaki.
Après ces conversations de comptoir dans le stade, nous regagnons notre véhicule pour rejoindre notre chère et tendre ville Strasbourg en Alsace.

Arrivés à 5H30 sur Strasbourg, au boulot à 8H pour les moins chanceux.
Aller au stade le lundi ça change tout.

guigues

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