Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Avec les honneurs

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Après-match
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Par strohteam
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© kibitz

Courageux mais victimes de leurs travers habituels, les Strasbourgeois quittent l'épreuve au stade des 32è. Le favori s'est imposé (3-1), sans trop forcer.

On considère généralement qu'un mauvais terrain tend à niveler les écarts de niveau et donc à favoriser l'équipe inférieure sur le plan technique. Si c'est bien le cas, les jardiniers du Racing ont joué un mauvais tour à leurs joueurs hier soir. La pelouse était en effet très correcte compte tenu des circonstances et du climat polaire. En dépit du froid, les travées sont assez bien garnies pour voir évoluer un OL qui, au vu de la composition alignée par Claude Puel, n'a absolument pas l'intention de prendre la compétition à la légère. En face, le Racing est disposé en 4-2-3-1, David Ledy et Guillaume Lacour occupant les couloirs tandis que Magaye Gueye se trouve positionné en soutien de Nicolas Fauvergue.

Le match débute avec des Strasbourgeois volontaires qui, comme au Havre, se procurent une série de corners sans vraiment réussir à créer le danger sur la cage d'Hugo Lloris. Sans être dominateurs, les Bleus donnent l'impression d'avoir pris le match par le bon bout. Pourtant, leur jeu se délite très rapidement, comme trop souvent cette saison, et le moindre coup de boutoir lyonnais provoque de nombreux frissons chez des spectateurs déjà grelotants. Très rapidement c'est la qualité individuelle qui va créer la différence pour les Gones. C'est d'abord Bafétimbi Gomis qui profite d'un renvoi approximatif de Milovan Sikimic et de la passivité de l'arrière garde strasbourgeoise pour loger un tir rapide sous la barre d'un Régis Gurtner immobile. Quelques minutes plus tard, Michel Bastos fausse compagnie à ses adversaire et profite d'une sortie un peu tardive de Gurtner pour doubler la marque de façon imparable.

Déjà deux buts en moins de vingt minutes de jeu, on se dit alors que la soirée va être longue et qu'on pourrait bien se diriger vers une nouvelle déroute face aux hommes de Jean-Michel Aulas. Pourtant, les joueurs du Racing ne se découragent pas et refont surface. Devenus maîtres du milieu de terrain ils font preuve d'une belle activité et sont récompensés quand Nicolas Fauvergue, oublié par la défense centrale de l'OL, transforme en but une longue ouverture de Magaye Gueye. Remobilisé, le Racing revient dans le match et ce sont désormais les Lyonnais qui s'énervent et sont poussés à la faute.

Ces bonnes intentions sont confirmées au retour des vestiaires. Pascal Janin a modifié son dispositif en faisant reculer Magaye Gueye au milieu de terrain, David Ledy reprenant une position, plus familière pour lui, d'attaquant axial. Les Strasbourgeois imposent un bon pressing dans l'entre-jeu et se créent de nombreuses situations dangereuses. On sent qu'il ne manque pas grand chose pour revenir à la marque mais les occasions franches demeurent cependant rares.

Au temps fort succède invariablement un temps faible. Ce Racing là est définitivement incapable de produire autre chose que des séquences de 10-15 minutes suivies de trous noirs. C'est donc au tour des Lyonnais de se procurer des situations chaudes devant la cage du Racing, mais Gurtner et ses défenseurs écopent comme des beaux diables. Toujours un but d'écart, le public y croit de plus en plus à mesure que les attaquants lyonnais gâchent des occasions franches. Le Racing ressort petit à petit la tête de l'eau et semble à nouveau amorcer des contre-attaque. C'est le cas quand Mamadou Bah hérite d'un ballon a priori pas très difficile à négocier alors que ses attaquants font de bons appels. Hélas, le Guinéen s'emmêle les pinceaux, se fait subtiliser le cuir et Michel Bastos en profite pour tuer le match.

La marque ne changera pas, malgré les efforts continus des Racingmen, qui n'ont pas renoncé. Simon Zenke et Loïc Damour font de bonnes entrées mais le terrain devient difficile à jouer. Frigorifié, le public espère secrètement une issue rapide. Il sera exaucé. Les Strasbourgeois sont logiquement éliminés mais ont montré quelques belles choses du point de vue de l'engagement et sur certaines combinaisons. Au final, ce sont comme très souvent les erreurs individuelles qui ont coûté le gain du match au Strasbourgeois et des éclairs tout aussi individuels qui ont apporté la qualification aux Lyonnais. C'est là toute la différence entre un effectif constitué à coup de millions d'euros et un autre fabriqué de bric et de broc.

strohteam

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