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- Après-match
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- Par marc
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Après avoir fait chuter Auxerre le 3ème, le Racing a failli réaliser une nouvelle sensation en menant face à Lille, le 2ème, jusqu'à la 85ème minute de jeu. Le match nul reste un bon résultat pour des Strasbourgeois solides et rigoureux.
Les Lillois impressionnent depuis le début de saison, que ce soit en championnat où ils pointent à la 2ème place ou en Coupe d'Europe où ils se sont encore distingués cette semaine à Athènes en gagnant 2-1 face à l'AEK. Le Racing, quant à lui, a la forme. Il cherche toujours sa première victoire à l'extérieur et souhaite confirmer les bonnes dispositions entrevues lors des derniers matchs à domicile.
A l'entame de ce match, les enjeux sont clairement différents même si chaque club souhaite les 3 points. D'un côté le LOSC ne veut pas laisser le leader Lyon (vainqueur hier face à Auxerre) s'évader en tête du classement (avant le match de ce soir, les Lyonnais avaient 6 points d'avance), de l'autre côté le Racing ne veut pas rester à cette 19ème place temporaire synonyme de relégation.
Fidèle à son habitude, Claude Puel use du turn over et le LOSC aligné face au Racing n'a quasiment rien à voir avec le LOSC qui a affronté Athènes. Vitakic, Brunel et Makoun, pour ne citer qu'eux, prennent place sur le banc tandis que Moussilou et forfait de dernière minute et que Acimovic et Debuchy sont suspendus. Au final, c'est huit joueurs qui ont été remplacés par rapport au match de Coupe d'Europe. Côté Racing, pas de surprise. Yves Deroff tient finalement sa place en défense et Pascal Camadini remplace Pascal Johansen, suspendu. En attaque, Mamadou Niang épaule bien Pagis comme convenu malgré une petite alerte survenue lors de l'échauffement.
Au coup d'envoi de la rencontre, il pleut sur le Stadium de Villeneuve d'Ascq où les Dogues ont élu domicile en attendant la réfection de Grimonprez-Jooris. Le terrain est glissant et promet aux 22 acteurs un match physique. Le match ne démarre pas sur un rythme très élevé, bien au contraire. Les deux équipes sont timides et le Racing parvient à bien contenir les Lillois dans leur camp. Strasbourg rentre bien dans le match avec notamment une incursion de Yacine Abdessadki dans la surface lilloise dès la première minute. Le néo-sélectionné en équipe nationale du Maroc est contré et le ballon part en corner.
Les deux équipes se neutralisent et on ne peut que noter quelques offensives toujours timides de Pagis pour le Racing puis de Dernis dans le premier quart d'heure. Le jeune Cabaye est le premier a se montrer réellement dangereux en tirant au but de loin, sans danger pour Cassard (18ème).
Les Lillois ne sont pas transcendants mais même mauvais, on les sait capable de gagner. Les Strasbourgeois semblent le savoir et restent sérieux, ne se faisant jamais prendre à défaut. Le jeu est haché, l'arbitre étant souvent amené à siffler des fautes. Comme à Marseille, les Strasbourgeois multiplient les corners mais ceux-ci ne donnent rien.
A la 25ème, les Dogues mènent une bonne offensive coté droit : Dernis sert Bodmer mais Boka intervient. La première demi heure de jeu est plutôt mollassonne, les spectateurs n'ayant pas grand chose à se mettre sous la dent. Patience est mère de vertu ! Le dernier quart d'heure de la première période est complètement à l'avantage des Nordistes et Cassard doit s'employer notamment sur une frappe lointaine et puissante de la gauche d'Odemwingie.
Sur le premier corner lillois à la demi heure de jeu, les Nordistes sont à deux doigts de marquer : Dernis tire mais ne cadre pas, son tir flirte avec la lucarne. Les Lillois sont de plus en plus dangereux notamment grâce à ce jeune Geoffrey Dernis. Dans la foulée, Odemwngie, excellent lors de cette première période, passe Devaux sur le côté gauche de la surface strasbourgeoise et centre en puissance devant le but de Cassard qui manque de faire une bourde. Il se rattrape toutefois sur le corner qui suit en s'envolant pour sortir une tête puissante de Bodmer de sa lucarne gauche.
Strasbourg a nettement reculé en cette fin de première période et les Nordistes jouent les coups à fond. Tafforeau déborde et centre à l'entrée de la surface pour Bodmer qui reprend de volée. Son tir passe au ras du poteau. Ouf. C'est la mi-temps, le Racing n'a eu aucune occasion mais peut compter sur une excellente défense articulée autour de Devaux et de Kanté.
Le Racing tire son épingle du jeu
Le match reprend comme il s'est arrêté à la mi temps. Bodmer dans sa position de neuf et demi anime le jeu mais sans résultat. A la 55eme, le Racing obtient un corner grâce à arrache. Après un petit cafouillage, c'est Niang qui marque contre toute attente pour la première véritable occasion du match pour le Racing ! Strasbourg mène 1-0 contre le cours du jeu à la stupeur de tous les Nordistes. A ce moment de la partie, Strasbourg pointe à la 16ème place du classement.
Suite à ce but « chanceux » du Racing, les Lillois se révoltent ou du moins tentent de se révolter. Dernis, après une tentative en solo, centre et le ballon se balade dangereusement dans la surface. Dans la foulée, Cabaye et Peter Odemwingie tentent leur chance à leur tour mais ça ne donne rien, le Racing fait bloc. C'est l'heure de jeu et comme pressentant un mauvais coup se profiler, Jacky Duguépéroux remplace Arthur Boka, peu en vue sur son couloir gauche, par Jacques Momha.
A la 65ème minute, le Racing mène un bon contre sous l'impulsion de Mamadou Niang. Le Sénégalais lance Yacine Badessadki qui manque un peu son contrôle avant d'échouer en un contre un face à Tony Sylva. Le Racing tenait là une grosse occasion d'aggraver la marque mais le Franco-Marocain inhabitué à ce genre de situations échoue de peu.
Les Lillois continuent de pousser mais ils se heurtent à un Cassard en très grande forme. Cabaye tire un nouvelle fois de loin et à ras de terre mais le portier strasbourgeois veille au grain (72ème). Le match est complètement débridé et c'est au tour des entraîneurs d'entrer dans la danse. Claude Puel procède à un changement offensif avec la sortie de Christophe Landrin au profit de Johan Audel. Jacky Duguépéroux de son côté remplace Salim Arrache, pas avare d'efforts ce soir, et fait entrer Guillaume Lacour pour renforcer son compartiment défensif.
Strasbourg tient mais craque
A dix minutes de la fin du match, Johan Audel, fraîchement entré en jeu, décoche une frappe puissante depuis son côté gauche. Odemwingie est à deux doigts de couper le tir mais le ballon finit par sortir du terrain en frôlant le poteau. 5 minutes plus tard, Dernis adresse un long centre au deuxième poteau, Brunel remet de la tête au centre et Odemwingie, encore lui, marque d'une tête plongeante à bout portant et égalise pour les Nordistes. Cassard, excellentissime jusque là, ne peut rien. Les Dogues sont récompensés au terme d'un très beau mouvement collectif, les Strasbourgeois peuvent se prendre la tête à deux mains.
Les Lillois continuent de pousser dans les derniers instants, Chalmé tente sa chance de loin mais c'est sans danger. C'est finalement le Racing qui se montre le plus dangereux en cette fin de match avec ce coup franc d'Abdessadki repris de la tête par Pagis au deuxième poteau. Le ballon part au dessus du but. Puis c'est finalement Guillaume Lacour qui profite d'un travail de Niang et qui manque de redonner l'avantage au Racing dans les arrêts de jeu. Sa frappe lointaine échoue malheureusement au ras du poteau et l'arbitre siffle la fin du match.
Au final, la déception est énorme le Racing étant passé à deux doigts de créer la grosse sensation de cette 16ème journée. Toutefois, le résultat (un match nul chez le 2ème) reste excellent. Nul doute que si le RCS continue sur cette voie, en gagnant à domicile et en faisant des matchs nuls à l'extérieur, il trouvera tôt ou tard le chemin de la rédemption. Maintenant, c'est un double derby qui attend Strasbourg avec le réception de Sochaux puis un déplacement à Metz. Après avoir affronté Auxerre, 3ème au classement, puis Lille, 2ème, les Alsaciens auront de nouveau fort à faire face à Sochaux, 3ème ce soir... toutefois, qui sera le plus à craindre ? Pas sûr que les Sochaliens soient très confiants avant de venir visiter la région...
A l'entame de ce match, les enjeux sont clairement différents même si chaque club souhaite les 3 points. D'un côté le LOSC ne veut pas laisser le leader Lyon (vainqueur hier face à Auxerre) s'évader en tête du classement (avant le match de ce soir, les Lyonnais avaient 6 points d'avance), de l'autre côté le Racing ne veut pas rester à cette 19ème place temporaire synonyme de relégation.
Fidèle à son habitude, Claude Puel use du turn over et le LOSC aligné face au Racing n'a quasiment rien à voir avec le LOSC qui a affronté Athènes. Vitakic, Brunel et Makoun, pour ne citer qu'eux, prennent place sur le banc tandis que Moussilou et forfait de dernière minute et que Acimovic et Debuchy sont suspendus. Au final, c'est huit joueurs qui ont été remplacés par rapport au match de Coupe d'Europe. Côté Racing, pas de surprise. Yves Deroff tient finalement sa place en défense et Pascal Camadini remplace Pascal Johansen, suspendu. En attaque, Mamadou Niang épaule bien Pagis comme convenu malgré une petite alerte survenue lors de l'échauffement.
Au coup d'envoi de la rencontre, il pleut sur le Stadium de Villeneuve d'Ascq où les Dogues ont élu domicile en attendant la réfection de Grimonprez-Jooris. Le terrain est glissant et promet aux 22 acteurs un match physique. Le match ne démarre pas sur un rythme très élevé, bien au contraire. Les deux équipes sont timides et le Racing parvient à bien contenir les Lillois dans leur camp. Strasbourg rentre bien dans le match avec notamment une incursion de Yacine Abdessadki dans la surface lilloise dès la première minute. Le néo-sélectionné en équipe nationale du Maroc est contré et le ballon part en corner.
Les deux équipes se neutralisent et on ne peut que noter quelques offensives toujours timides de Pagis pour le Racing puis de Dernis dans le premier quart d'heure. Le jeune Cabaye est le premier a se montrer réellement dangereux en tirant au but de loin, sans danger pour Cassard (18ème).
Les Lillois ne sont pas transcendants mais même mauvais, on les sait capable de gagner. Les Strasbourgeois semblent le savoir et restent sérieux, ne se faisant jamais prendre à défaut. Le jeu est haché, l'arbitre étant souvent amené à siffler des fautes. Comme à Marseille, les Strasbourgeois multiplient les corners mais ceux-ci ne donnent rien.
A la 25ème, les Dogues mènent une bonne offensive coté droit : Dernis sert Bodmer mais Boka intervient. La première demi heure de jeu est plutôt mollassonne, les spectateurs n'ayant pas grand chose à se mettre sous la dent. Patience est mère de vertu ! Le dernier quart d'heure de la première période est complètement à l'avantage des Nordistes et Cassard doit s'employer notamment sur une frappe lointaine et puissante de la gauche d'Odemwingie.
Sur le premier corner lillois à la demi heure de jeu, les Nordistes sont à deux doigts de marquer : Dernis tire mais ne cadre pas, son tir flirte avec la lucarne. Les Lillois sont de plus en plus dangereux notamment grâce à ce jeune Geoffrey Dernis. Dans la foulée, Odemwngie, excellent lors de cette première période, passe Devaux sur le côté gauche de la surface strasbourgeoise et centre en puissance devant le but de Cassard qui manque de faire une bourde. Il se rattrape toutefois sur le corner qui suit en s'envolant pour sortir une tête puissante de Bodmer de sa lucarne gauche.
Strasbourg a nettement reculé en cette fin de première période et les Nordistes jouent les coups à fond. Tafforeau déborde et centre à l'entrée de la surface pour Bodmer qui reprend de volée. Son tir passe au ras du poteau. Ouf. C'est la mi-temps, le Racing n'a eu aucune occasion mais peut compter sur une excellente défense articulée autour de Devaux et de Kanté.
Le Racing tire son épingle du jeu
Le match reprend comme il s'est arrêté à la mi temps. Bodmer dans sa position de neuf et demi anime le jeu mais sans résultat. A la 55eme, le Racing obtient un corner grâce à arrache. Après un petit cafouillage, c'est Niang qui marque contre toute attente pour la première véritable occasion du match pour le Racing ! Strasbourg mène 1-0 contre le cours du jeu à la stupeur de tous les Nordistes. A ce moment de la partie, Strasbourg pointe à la 16ème place du classement.
Suite à ce but « chanceux » du Racing, les Lillois se révoltent ou du moins tentent de se révolter. Dernis, après une tentative en solo, centre et le ballon se balade dangereusement dans la surface. Dans la foulée, Cabaye et Peter Odemwingie tentent leur chance à leur tour mais ça ne donne rien, le Racing fait bloc. C'est l'heure de jeu et comme pressentant un mauvais coup se profiler, Jacky Duguépéroux remplace Arthur Boka, peu en vue sur son couloir gauche, par Jacques Momha.
A la 65ème minute, le Racing mène un bon contre sous l'impulsion de Mamadou Niang. Le Sénégalais lance Yacine Badessadki qui manque un peu son contrôle avant d'échouer en un contre un face à Tony Sylva. Le Racing tenait là une grosse occasion d'aggraver la marque mais le Franco-Marocain inhabitué à ce genre de situations échoue de peu.
Les Lillois continuent de pousser mais ils se heurtent à un Cassard en très grande forme. Cabaye tire un nouvelle fois de loin et à ras de terre mais le portier strasbourgeois veille au grain (72ème). Le match est complètement débridé et c'est au tour des entraîneurs d'entrer dans la danse. Claude Puel procède à un changement offensif avec la sortie de Christophe Landrin au profit de Johan Audel. Jacky Duguépéroux de son côté remplace Salim Arrache, pas avare d'efforts ce soir, et fait entrer Guillaume Lacour pour renforcer son compartiment défensif.
Strasbourg tient mais craque
A dix minutes de la fin du match, Johan Audel, fraîchement entré en jeu, décoche une frappe puissante depuis son côté gauche. Odemwingie est à deux doigts de couper le tir mais le ballon finit par sortir du terrain en frôlant le poteau. 5 minutes plus tard, Dernis adresse un long centre au deuxième poteau, Brunel remet de la tête au centre et Odemwingie, encore lui, marque d'une tête plongeante à bout portant et égalise pour les Nordistes. Cassard, excellentissime jusque là, ne peut rien. Les Dogues sont récompensés au terme d'un très beau mouvement collectif, les Strasbourgeois peuvent se prendre la tête à deux mains.
Les Lillois continuent de pousser dans les derniers instants, Chalmé tente sa chance de loin mais c'est sans danger. C'est finalement le Racing qui se montre le plus dangereux en cette fin de match avec ce coup franc d'Abdessadki repris de la tête par Pagis au deuxième poteau. Le ballon part au dessus du but. Puis c'est finalement Guillaume Lacour qui profite d'un travail de Niang et qui manque de redonner l'avantage au Racing dans les arrêts de jeu. Sa frappe lointaine échoue malheureusement au ras du poteau et l'arbitre siffle la fin du match.
Au final, la déception est énorme le Racing étant passé à deux doigts de créer la grosse sensation de cette 16ème journée. Toutefois, le résultat (un match nul chez le 2ème) reste excellent. Nul doute que si le RCS continue sur cette voie, en gagnant à domicile et en faisant des matchs nuls à l'extérieur, il trouvera tôt ou tard le chemin de la rédemption. Maintenant, c'est un double derby qui attend Strasbourg avec le réception de Sochaux puis un déplacement à Metz. Après avoir affronté Auxerre, 3ème au classement, puis Lille, 2ème, les Alsaciens auront de nouveau fort à faire face à Sochaux, 3ème ce soir... toutefois, qui sera le plus à craindre ? Pas sûr que les Sochaliens soient très confiants avant de venir visiter la région...
