Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Paris FC - RCS, côté tribunes

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Côté tribunes
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Par fatari
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© rachmaninov

Retour sur une soirée au cours de laquelle le kop strasbourgeois a fait résonner les tribunes fantômes de Charléty.

Aux abords du Stade Charléty ce mardi soir vers 19 heures rien n'indique qu'un match de championnat National va se jouer, tant tout est calme et désert. Cependant, un détail ne peut échapper au supporter strasbourgeois venu à Paris : la présence de Jean-Claude Plessis dans un bar à quelques dizaines de mètres du stade. On est donc rassurés, c'est bien ici que le Racing va jouer.

A l'heure d'entrer dans le stade, c'est une belle enceinte de 20.000 places que l'on découvre, mais avec une bémol toutefois : c'est vide, totalement vide. D'ailleurs, il suffit de regarder autour de soi pour constater que le véritable club qui fait vibrer ce stade n'est autre que le Stade français en rugby. Les affiches promotionnelles géantes pour les rugbymen occultent les maigres feuilles de papier A4 annonçant le calendrier du Paris FC.

Au coup d'envoi, après l'installation de tout le monde dans le parcage visiteurs, difficile de compter plus de 500 âmes dans le stade (stadiers, vendeurs de boissons et joueurs inclus), dont presque 200 strasbourgeois. En National, aucun club ne peut se targuer d'une telle statistique en déplacement ! En face de nous, le (très) maigre kop « Paris Est » tente bien de mettre un semblant d'ambiance mais rien n'y fait, ce seront bien les Strasbourgeois qui vont se faire entendre.

Dans le parcage, une bonne quarantaine de supporters sont debout pour chanter, le reste se contentant - pour l'instant - de rester assis et de suivre la rencontre. Le début de match n'est pas forcément à l'avantage du RCS, mais les chants ne s'arrêtent pas, l'enthousiasme est bel et bien présent. Et quand Alexi Peuget a la bonne idée d'ouvrir le score sur la première véritable incursion du Racing, le parcage exulte et les chants reprennent de plus belle.

Tout va bien pour le Racing, on se dirige tranquillement vers la mi-temps après un début de partie qui ne restera pas dans les annales du football, lorsque M'Bongo délivre les Bleus et Blancs sur la deuxième occasion du Racing. Le kop n'en demandait pas tant, et les joueurs rentrent aux vestiaires sous des ovations bien méritées.

L'ambiance en 2ème mi-temps sera encore plus belle. La victoire nous tendant les bras, le kop parvient à faire suivre tout le parcage et une bonne demi-heure d'euphorie collective va suivre. D'ailleurs, un chant va sortir du lot : « STRAS – BOUR – GEOIS » qui, repris par les 150 pensionnaires du parcage, va longtemps faire écho dans les tribunes vides. Frissons garantis !

La fin de match approche, les t-shirts tombent, les chants ne s'arrêtent plus, mais le Racing commence à inquiéter, incapable qu'il est de sortir de sa moitié de terrain. Et la réduction du score tant redoutée va largement calmer les ardeurs du parcage. La tension est palpable, les regards se tournent vers le chronomètre, le Racing n'aligne plus deux passes, et le pire scénario se dessine, une fois de plus.

Clap de fin, 2-2, tout le monde est abattu. Les joueurs viennent timidement nous saluer, un short est lancé, puis c'est le retour vers l'Alsace qui se profile, avec ce sentiment de gâchis que l'on commence à bien connaître au Racing.

fatari

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