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Relancé pour de bon dans la course au podium par son impressionnante série printanière, le Racing au complet affronte ce soir une poussive équipe de Créteil. Victoire impérative.
Mine de rien, Laurent Fournier est en train de poser quelques jalons sportifs pas anodins dans l'histoire du Racing. Premier coach à passer le stade des seizièmes de finale de la coupe de France depuis Ivan Hasek, il est également bien parti pour boucler la saison sur une invincibilité à domicile. L'ancien Parisien a construit dans la difficulté une équipe fidèle dans son profil au joueur qu'il était : solide derrière avant tout, accrocheuse, peut-être pas flamboyante avec le ballon mais diablement efficace dans le money-time. C'est ainsi que l'outsider qu'on avait fini par oublier revient en force au printemps, au moment des grandes échéances.
Une folle remontée qui s'appuie sur une série statistique relativement inédite de six victoires d'affilée. Il faut fouiller dans les archives pour retrouver pareil enchaînement. On finit par tomber sur l'hiver 1976-1977, quand les hommes d'Elek Schwartz effacèrent leur début de saison mitigé en deuxième division par une série de sept victoires consécutives face à Caen, Brest, Rouen, Tours, Noeux-les-Mines, Besançon et Saint-Dié. La D2 d'alors, dite open, mêlait pros et amateurs de haut niveau en deux groupes, un championnat au fond pas si différent du National actuel.
En s'imposant face à Créteil ce soir, Fournier et ses hommes égaleraient donc ce record, également réalisé en 1971-1972 sous la houlette de Casimir Novotarski et avec, comme en 1976, Ivica Osim à la baguette. Ces deux équipes étaient évidemment remontées, en Division 1, à la fin de la saison. Les choses sont moins claires aujourd'hui car un finish sur le podium ne garantirait pas la promotion au vu des nuages noirs qui colorent la terre, les lacs, le Krimmeri aux abords de la Meinau, où l'on n'accepte pas la paix des roitelets d'Angleterre. L'exploit sportif n'en est cependant pas moindre, bien au contraire.
Pour cette rencontre, Laurent Fournier devrait pouvoir piocher dans l'intégralité de son groupe pro. David Ledy semble remis de son entorse d'après les derniers échos, et aucun suspendu n'est à déplorer. L'organisation défensive devrait sans surprise se faire autour du losange formé par Régis Gurtner, la défense centrale Outrebon-Sikimic et l'indispensable Jocelyn Ahoueya à la récupération. Sur les flancs, le coach pourrait bien persister dans son turn-over qui consiste à aligner Bill Tchato à domicile, Francisco Donzelot étant titularisé à l'extérieur.
Plus en avant, Loïc Damour part favori pour le poste de numéro 8 tandis que Stéphane Noro sera, sauf pépin physique, le meneur de jeu de l'équipe. Ali-Azouz Mathlouthi étant indiscutable en tant qu'avant-centre, il ne reste plus que deux postes d'ailier à attribuer pour lesquels Yannick Yenga, Farez Brahmia, Billy Ketkeophomphone et David Ledy seront en concurrence.
Les Cristoliens doivent en revanche se débattre avec un effectif bien moins fourni qui pourrait même être dépeuplé par l'exigence de maintien de la réserve en CFA2, objectif pour lequel il serait question de débaucher quelques pros. L'équipe banlieusarde devrait tout de même aligner son gardien d'expérience Richard Trivino et un duo d'attaque composé de l'expérimenté Jean-Michel Lesage et de cette vieille connaissance de Rudy Carlier.
Créteil n'ayant plus rien à jouer dans ce championnat, on peut supputer que l'équipe ne cherchera pas outre mesure à fermer ou pourrir le jeu comme on l'a souvent vu chez les visiteurs de la Meinau cette saison. Le Racing part évidemment favori pour cette rencontre et seul un excès de confiance semble pouvoir l'empêcher d'empocher le gain du match. Guingamp s'étant imposé hier soir, tout autre résultat constituerait un gros contre-coup.
Une folle remontée qui s'appuie sur une série statistique relativement inédite de six victoires d'affilée. Il faut fouiller dans les archives pour retrouver pareil enchaînement. On finit par tomber sur l'hiver 1976-1977, quand les hommes d'Elek Schwartz effacèrent leur début de saison mitigé en deuxième division par une série de sept victoires consécutives face à Caen, Brest, Rouen, Tours, Noeux-les-Mines, Besançon et Saint-Dié. La D2 d'alors, dite open, mêlait pros et amateurs de haut niveau en deux groupes, un championnat au fond pas si différent du National actuel.
En s'imposant face à Créteil ce soir, Fournier et ses hommes égaleraient donc ce record, également réalisé en 1971-1972 sous la houlette de Casimir Novotarski et avec, comme en 1976, Ivica Osim à la baguette. Ces deux équipes étaient évidemment remontées, en Division 1, à la fin de la saison. Les choses sont moins claires aujourd'hui car un finish sur le podium ne garantirait pas la promotion au vu des nuages noirs qui colorent la terre, les lacs, le Krimmeri aux abords de la Meinau, où l'on n'accepte pas la paix des roitelets d'Angleterre. L'exploit sportif n'en est cependant pas moindre, bien au contraire.
Pour cette rencontre, Laurent Fournier devrait pouvoir piocher dans l'intégralité de son groupe pro. David Ledy semble remis de son entorse d'après les derniers échos, et aucun suspendu n'est à déplorer. L'organisation défensive devrait sans surprise se faire autour du losange formé par Régis Gurtner, la défense centrale Outrebon-Sikimic et l'indispensable Jocelyn Ahoueya à la récupération. Sur les flancs, le coach pourrait bien persister dans son turn-over qui consiste à aligner Bill Tchato à domicile, Francisco Donzelot étant titularisé à l'extérieur.
Plus en avant, Loïc Damour part favori pour le poste de numéro 8 tandis que Stéphane Noro sera, sauf pépin physique, le meneur de jeu de l'équipe. Ali-Azouz Mathlouthi étant indiscutable en tant qu'avant-centre, il ne reste plus que deux postes d'ailier à attribuer pour lesquels Yannick Yenga, Farez Brahmia, Billy Ketkeophomphone et David Ledy seront en concurrence.
Les Cristoliens doivent en revanche se débattre avec un effectif bien moins fourni qui pourrait même être dépeuplé par l'exigence de maintien de la réserve en CFA2, objectif pour lequel il serait question de débaucher quelques pros. L'équipe banlieusarde devrait tout de même aligner son gardien d'expérience Richard Trivino et un duo d'attaque composé de l'expérimenté Jean-Michel Lesage et de cette vieille connaissance de Rudy Carlier.
Créteil n'ayant plus rien à jouer dans ce championnat, on peut supputer que l'équipe ne cherchera pas outre mesure à fermer ou pourrir le jeu comme on l'a souvent vu chez les visiteurs de la Meinau cette saison. Le Racing part évidemment favori pour cette rencontre et seul un excès de confiance semble pouvoir l'empêcher d'empocher le gain du match. Guingamp s'étant imposé hier soir, tout autre résultat constituerait un gros contre-coup.
