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- Avant-match
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- Par strohteam
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Bien lancé dans sa saison, sur le terrain comme en dehors, le Racing doit confirmer alors que l'euphorie des débuts s'estompe quelque peu.
Il n'y aura cette fois pas d'internationales, d'aréopage de grands anciens et de Jean-Michel Aulas pour donner du cachet à l'affiche. D'une certaine manière, le match de ce soir constitue la vraie première à domicile du Racing, et en tout cas une bonne occasion de se compter dans des circonstances qui s'approchent de ce qu'est l'ordinaire du championnat de CFA2. Le test sera donc d'abord aux guichets, et en tribunes. Prudente, la communication du club s'est contentée d'une formule d'objectif assez vague (« Des milliers ») qui sera de toute façon vérifiée, puisqu'avec 1.200 abonnés jeudi soir on voit mal comment l'affluence ne parviendrait pas à dépasser la barre justifiant l'usage du pluriel. Il est tout aussi probable qu'elle n'atteindra pas les irréels sommets observés face à l'ASIM, aussi bien ce qui a été annoncé (9.813) que ce qui a véritablement été réalisé (entre 7.000 et 8.000 personnes). En coupant la poire en deux, on peut dire qu'un score de 4.000 ou 5.000 spectateurs constituerait un beau succès, et placerait le Racing à un niveau somme toute guère inférieur à celui connu l'an dernier en National - époque où l'on gonflait les chiffres aussi surement que dans un kolkhoze ukrainien sous Léonid Brejnev.
Sur le plan sportif, le Racing n'a guère le loisir de musarder en chemin. Il faut en effet gagner pour rester au contact du grand rival pour la montée, le Vesoul HSF, qui reçoit le promu Belfort-Sud. De son côté, Strasbourg accueille l'autre pensionnaire franc-comtois du groupe, le Club athlétique de Pontarlier. Lesdits Pontissaliens ont l'an dernier terminé douzièmes du groupe Centre-est de CFA2, un niveau auquel ils se sont stabilisé depuis sept ans. Jamais vraiment en course pour la montée, mais toujours un cran au-dessus de la zone de relégation, l'escouade du Haut-Doubs entend poursuivre ce train de sénateur alors que cette saison 2011-2012 marque le début d'une phase de recomposition des championnats qui verra quelques dizaines de clubs nationaux passer l'arme à gauche. L'adversaire du soir est pour l'instant en avance sur son tableau de marche grâce à une victoire à l'extérieur d'entrée (0-1 à l'ASIM) confirmée par le combo victoire à domicile-nul à l'extérieur : 1-0 contre Saint-Dié et 0-0 à Thaon les Vosges. Seule une défaite (0-2) face aux Vésuliens susnommés noircit quelque peu le bilan d'une équipe qui a déjà gardé par trois fois ses cages inviolées. On aurait aimé vous en dire plus sur Pontarlier, mais l'Est-Républicain n'est hélas pas très prolixe sur le cas du CAP.
L'oeil des suiveurs est bien plus aiguisé sur les bords du Krimmeri, où presque aucune péripétie de la vie de la troupe de François Keller n'échappe à la chronique. Le moindre bobo, la plus petite absence ou la présence d'un quidam à l'entraînement est notée, reportée et souvent amplifiée. Sur ce plan aussi, le club continue à vivre comme au temps du professionnalisme, puisque katzo68 peut continuer à dégainer dès potron-minet les brèves médicales nous révélant le mercredi que Kévin Glützenbaum est « incertain » pour le match de samedi, parce qu'il a ressenti une pointe à l'aine ou une douleur à la cheville (la gauche, celle qui avait déjà souffert d'un tacle plus que rugueux l'an dernier contre Obermorschwihr en coupe). Merveilleuse ressource que cette incertitude qui permet d'abreuver le lecteur, avide jusqu'à l'excès, d'informations partielles. On sait que, dans un style similaire, d'aucuns se permettent de trousser abusivement le conditionnel et son cousin le point d'interrogation pour vendre de la rumeur de transfert. Mais il est des cas où l'incertitude se fait plus affirmative, reportée par un journaliste rigoureux qui l'a puisée de la bouche même du principal intéressé, l'entraîneur. C'est le cas présentement puisque Kevin Glützenbaum s'appelle Vincent Guignery ou Adel Benchenane et qu'il est carrément « très incertain » selon François Keller. Ce qui ne fait guère nos affaires puisque Benchenane menait jusqu'ici avec talent le jeu du Racing tandis que Guignery faisait le boulot sur le flanc gauche de la défense, où il n'a pas de remplaçant logique. L'entraîneur strasbourgeois devra donc probablement une nouvelle fois recomposer, bricoler même, une défense tour en retravaillant une animation offensive où Anthony Sichi devrait avoir une belle carte à jouer à son poste naturel. Le onze de départ du Racing pourrait ainsi ressembler à cela :
Il pourrait tout aussi bien n'y pas ressembler d'ailleurs, puisque l'auteur de ces lignes n'a jamais réussi un bon pronostic en une dizaine d'articles d'avant-match. On se contentera donc d'un souhait pour ce qui est de l'issue de la rencontre : une victoire et du spectacle, ce serait presque aussi chouette qu'une saucisse de Morteau et des lentilles mijotées après une grosse randonnée automnale. C'est dire.
Sur le plan sportif, le Racing n'a guère le loisir de musarder en chemin. Il faut en effet gagner pour rester au contact du grand rival pour la montée, le Vesoul HSF, qui reçoit le promu Belfort-Sud. De son côté, Strasbourg accueille l'autre pensionnaire franc-comtois du groupe, le Club athlétique de Pontarlier. Lesdits Pontissaliens ont l'an dernier terminé douzièmes du groupe Centre-est de CFA2, un niveau auquel ils se sont stabilisé depuis sept ans. Jamais vraiment en course pour la montée, mais toujours un cran au-dessus de la zone de relégation, l'escouade du Haut-Doubs entend poursuivre ce train de sénateur alors que cette saison 2011-2012 marque le début d'une phase de recomposition des championnats qui verra quelques dizaines de clubs nationaux passer l'arme à gauche. L'adversaire du soir est pour l'instant en avance sur son tableau de marche grâce à une victoire à l'extérieur d'entrée (0-1 à l'ASIM) confirmée par le combo victoire à domicile-nul à l'extérieur : 1-0 contre Saint-Dié et 0-0 à Thaon les Vosges. Seule une défaite (0-2) face aux Vésuliens susnommés noircit quelque peu le bilan d'une équipe qui a déjà gardé par trois fois ses cages inviolées. On aurait aimé vous en dire plus sur Pontarlier, mais l'Est-Républicain n'est hélas pas très prolixe sur le cas du CAP.
L'oeil des suiveurs est bien plus aiguisé sur les bords du Krimmeri, où presque aucune péripétie de la vie de la troupe de François Keller n'échappe à la chronique. Le moindre bobo, la plus petite absence ou la présence d'un quidam à l'entraînement est notée, reportée et souvent amplifiée. Sur ce plan aussi, le club continue à vivre comme au temps du professionnalisme, puisque katzo68 peut continuer à dégainer dès potron-minet les brèves médicales nous révélant le mercredi que Kévin Glützenbaum est « incertain » pour le match de samedi, parce qu'il a ressenti une pointe à l'aine ou une douleur à la cheville (la gauche, celle qui avait déjà souffert d'un tacle plus que rugueux l'an dernier contre Obermorschwihr en coupe). Merveilleuse ressource que cette incertitude qui permet d'abreuver le lecteur, avide jusqu'à l'excès, d'informations partielles. On sait que, dans un style similaire, d'aucuns se permettent de trousser abusivement le conditionnel et son cousin le point d'interrogation pour vendre de la rumeur de transfert. Mais il est des cas où l'incertitude se fait plus affirmative, reportée par un journaliste rigoureux qui l'a puisée de la bouche même du principal intéressé, l'entraîneur. C'est le cas présentement puisque Kevin Glützenbaum s'appelle Vincent Guignery ou Adel Benchenane et qu'il est carrément « très incertain » selon François Keller. Ce qui ne fait guère nos affaires puisque Benchenane menait jusqu'ici avec talent le jeu du Racing tandis que Guignery faisait le boulot sur le flanc gauche de la défense, où il n'a pas de remplaçant logique. L'entraîneur strasbourgeois devra donc probablement une nouvelle fois recomposer, bricoler même, une défense tour en retravaillant une animation offensive où Anthony Sichi devrait avoir une belle carte à jouer à son poste naturel. Le onze de départ du Racing pourrait ainsi ressembler à cela :
Il pourrait tout aussi bien n'y pas ressembler d'ailleurs, puisque l'auteur de ces lignes n'a jamais réussi un bon pronostic en une dizaine d'articles d'avant-match. On se contentera donc d'un souhait pour ce qui est de l'issue de la rencontre : une victoire et du spectacle, ce serait presque aussi chouette qu'une saucisse de Morteau et des lentilles mijotées après une grosse randonnée automnale. C'est dire.
