Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

La Chute

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Après-match
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Olivier Laurent, impérial hier soir © denisub90

Le Racing, invaincu depuis plus d'un an et demi dans son antre, reçoit l'anonyme club de Pontarlier.

Le Racing continue son chemin de croix dans les méandres du football français et doit confirmer sa bonne lancée de trois victoires en trois matchs dans ce groupe C de la CFA 2. Mais c'est également un RCS devant justifier son statut de club à abattre après ses performances peu rassurantes qui reçoit Pontarlier.

Le deuxième match de la saison à domicile n'engrange « que » la moitié des entrées enregistrées face l'ASIM, et ce sont donc 4900 spectateurs qui se pressent aux grilles du stade. Pendant que certains supporters patientent pour récupérer leurs abonnements, une rétrospective des commentaires de Mathieu Dubrulle grésille dans le stade avant le match.

La composition d'équipe mise en place par François Keller est identique à l'habitude, avec un système à une seule pointe appuyé par un milieu dirigé par Abdel Benchanane.

Equipe


Un début encourageant

Le début de la rencontre est clairement en faveur des Ciel et Blancs, avec une entente entre David Ledy et Gauthier Pinaud déjà remarquable puisque la majorité des occasions arriveront du côté droit strasbourgeois. Le Racing bénéficie d'entrée de nombreuses phases de jeu arrêté, les coup-francs et les corners s'enchaînent et c'est de manière logique que David Ledy marque d'un très opportuniste contre du pied à bout portant, trompant Olivier Laurent, le gardien adverse, par la ruse. Nous sommes à la 18ème minute et l'avenir paraît plutôt clair pour le Racing qui domine parfaitement son sujet.

Le doute s'installe

La première occasion concrète de Pontarlier se fait dans la foulée, et c'est le poteau qui sauve Vauvenargues Kéhi d'une égalisation imméritée à ce moment-là du match. Un frisson parcourt le stade, comme à chaque dégagement incertain d'Eric Nyatchou Ndema, mais les Bleus conservent leur avantage et manquent d'égaliser sur une double tête Ledy-Modeste à bout portant sur Olivier Laurent qui repoussera d'un double arrêt réflexe une balle que les deux tireurs estimèrent avoir franchi la ligne.

Un naufrage

La deuxième mi-temps est celle du naufrage strasbourgeois, et de ce faux-rythme dont le Racing devient un malheureux habitué naît une absence presque totale d'occasion après une tête de Romain Sichi là encore à bout touchant d'un portier adverse dans un grand soir. Pontarlier se charge d'un kick'n rush que Pascal Janin n'aurait pas renié et trouve une ouverture sur le côté couvert par un Ndema à la peine et Journot trompe Kéhi lors d'un face à face à la 64ème minute d'un plat du pied imparable. Huit petites minutes après, Letelier double la mise et Pontarlier mène au tableau d'affichage face à un Racing apathique, mais malheureusement pas méconnaissable.

Un Pontarlier solide

Les jaunes et rouges, de manière logique, bétonnent derrière et les espaces se font faméliques pour Saïdou Sow qui, entré en cours de jeu, ravive quelques flammèches d'espoir en prenant l'ascendant systématiquement sur son opposant direct. Une frappe de Modeste sur un dégagement hasardeux de Pontarlier qui manque de peu le cadre et une possession de balle fortement en faveur des Strasbourgeois finissent d'achever les quelques cardiaques encore présents au stade. Strasbourg s'arrache, retrouve une mince once d'envie qui avait caractérisé l'entame de match mais lorsque l'arbitre, vivement critiqué, siffle la fin du mach le score est toujours en faveur de Franc-Comtois heureux comme des gosses.

Des leçons à tirer

Cette défaite est plus celle d'une équipe qui n'a pas su jouer de manière constante et qui possède plus dans ses rangs des joueurs fatigués d'être systématiquement alignés dans toutes les compétitions dans lesquelles nous sommes engagées, sans temps de repos réel, que la victoire de Pontarlier qui, poussif, a bénéficié d'erreurs d'arbitrage. C'est aussi la démonstration que la saison sera longue et frustrante pour celles et ceux qui pensaient que le Racing serait archi-dominateur dans son championnat.

Maintenant, place à la Coupe de France et le déplacement à Mutzig.

slade

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