Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Ves-houleux

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Après-match
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Par athor
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© rachmaninov

Réduit à 10 en première période, le Racing aurait mérité la victoire à Vesoul, mais doit se contenter d'un match nul frustrant.

Candidat déclaré à la montée en CFA depuis la saison dernière, Vesoul était le favori désigné avant l'intégration du Racing dans ce championnat de CFA2. La lutte entre les deux plus gros budgets du groupe promet donc d'être explosive cette saison. Si les Vésuliens caracolent en tête après 10 journées, après un début d'exercice relativement clément (Saint-Dié, Chaumont, Neuves-Maisons, Jarville notamment), le Racing a dû batailler pour rester au contact. La confrontation entre les deux équipes promettait donc beaucoup, et l'effervescence était de mise côté alsacien durant la semaine, que ce soit chez les joueurs à l'entraînement ou chez les supporters. Ces derniers sont d'ailleurs venus en nombre, comme à leur habitude désormais.

Dans le froid, le vent et le crachin de Haute-Saône, François Keller a à nouveau été privé de certains éléments cadres. Cette fois-ci, c'est l'absence de Francisco Donzelot qu'il s'agira de combler. Pour occuper ce poste de latéral droit, c'est l'habituel milieu défensif Steven Keller qui a été désigné, sans doute pour ne pas désorganiser une défense centrale Modeste-Golliard bien rodée désormais.

Equipe


Le match démarre sur un rythme assez soutenu, que les Strasbourgeois parviennent à suivre et même à imposer. L'écart au classement ne se remarque absolument pas. Mieux, les locaux semblent clairement en dessous d'un point de vue technique. Ce sont tout de même eux qui obtiennent la première occasion de la rencontre sur un coup franc, que Thomas Martin sort en corner. L'essentiel des débats a surtout lieu au milieu de terrain, où les transmissions de balle fusent sur le synthétique bien humide de René Hologne. A ce petit jeu, le trio Martin-Sichi-Benchenane fait merveille, sans pour autant que cela se concrétise sur le but de Charpentier.

Même sans occasions notables, le match reste plaisant et dans un bon esprit malgré l'enjeu. Jusqu'à la 40ème minute de jeu: Vincent Guignery, retenu par le maillot par Julien Lux, tente de se dégager du coude. L'arbitre interprète l'action comme une agression délibérée. Vu de la partie de tribune strasbourgeoise, cela semble très sévère.

Sans réelle solution sur le banc, François Keller confie à Adel Benchenane le côté gauche de la défense, un poste auquel il va faire bonne impression au cours du reste de la rencontre.

En seconde période, Vesoul, fort de sa supériorité numérique se lance à l'attaque du but de Kéhi, mais le gardien s'impose avec autorité, notamment sur cette tête de Pelletey à la 54ème minute. Le Racing parvient à sortir la tête de l'eau et fait preuve d'une combativité à toute épreuve. Mieux, sur un service de David Ledy, Anthony Sichi est tout proche de l'ouverture du score, mais il ne parvient pas à dribbler le gardien alors qu'un bon vieux plat du pied des familles aurait sans doute suffi. Quelques minutes plus tard, c'est Vesoul qui est tout proche de l'ouverture du score, mais l'attaquant ne parvient pas à tirer profit de l'erreur de Billy Modeste.

Le Racing tient bon la barre, porté par la ferveur de ses supporters. Et comme récompensés de leurs efforts, les Strasbourgeois vont prendre l'avantage, grâce à Anthony Sichi, plus malin que son défenseur, qui part seul au but et ne manque pas l'opportunité. Le joueur à l'accent chantant est submergé par sa joie, et vient fêter son but sous la tribune visiteuse. On se dirige vers un beau succès, mais les locaux ne comptent pas baisser les bras. Pris dans la tempête, la défense du Racing plie mais parvient à repousser les assauts des Bleus. On joue la toute fin du temps additionnel, et, sur une action bien confuse côté gauche, Diego José (a priori) parvient à égaliser, alors qu'il se trouvait en position litigieuse. Preuve d'une grande intelligence, le buteur, suivi par ses coéquipiers, vient chambrer et provoquer les supporters strasbourgeois, lesquels répliquent par l'envoi de quelques sièges. La fin de match est assez houleuse, et l'arbitre clôt rapidement la rencontre.

Même si le résultat, et la manière dont celui-ci s'est joué, sont frustrants pour le Racing, il convient de souligner la très belle combativité des joueurs, ainsi que leur évidente supériorité technique. A 11 contre 11, nul doute que la victoire aurait été au rendez-vous. Toujours au contact de Vesoul au classement, Strasbourg va maintenant bénéficier d'un calendrier bien plus favorable que son rival. Une bien belle occasion de gravir le sommet du podium, avant un match retour à la Meinau qui aura des airs de finale avant l'heure.

athor

Commentaires (2)

Flux RSS 2 messages · Premier message par mostovoi · Dernier message par chris

  • "A 11 contre 11, nul doute que la victoire aurait été au rendez-vous." Pas vraiment d'accord avec ce court passage. On peut difficilement deviner ce qu'il serait advenu de ce match si Guignery n'avait pas quitté précipitamment ses coéquipiers. A 11 contre 11, le RCS n'avait rien montré sur le terrain et je pense , au contraire, que cette expulsion fut presque bénéfique au Racing (comme c'est souvent le cas lorsque l'expulsion se produit au-delà de la 30ième minute). D'ailleurs, le but de Sichi arrive "grâce" à cette expulsion et une équipe vésulienne haute sur le terrain (due à leur supériorité numérique). A 11 contre 11, je ne pense pas qu'on aurait marqué un tel but (le joueur adverse aurait peut-être été plus vigilant et moins dilettante...) et j'aurais bien vu le match se finir sur un score nul et vierge ;)
  • Une fois de plus : le titre (+)

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