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- Par rachmaninov
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C'est fait, Strasbourg est en finale ! Au terme d'un match maîtrisé, les hommes de Duguépéroux éliminent l'AS St Etienne et donnent rendez-vous à tous leurs supporters le 30 avril au Stade de France. Retour sur cette belle soirée...
Les absents ont toujours tort
Mardi 1er février 2005, Racing-St Etienne pour le compte des demi-finales de la coupe de la Ligue. Toute une région est en ébullition ! Les billets pour ce match se sont arrachés en quelques heures. Dès l'ouverture des grilles du stade, c'est la ruée dans le kop, comme lors des plus belles années. A une heure du coup d'envoi, la Meinau, déjà pleine comme un oeuf résonne des chants de près de 30 000 supporters.
Voilà le scénario qu'on aurait souhaité aujourd'hui. Un peu comme cela avait été le cas à St Etienne l'an dernier lors du match mythique face à Sochaux dans la même compétition. Hélas, le public strasbourgeois a une fois de plus démontré qu'il était rudement capricieux. Peu avant le coup d'envoi, le stade sonne encore creux. On va assister à un vulgaire Racing-Istres dirait-on (sans faire injure à Istres)... Bref, affluence plus que décevante à la Meinau, mais qu'importe, les 12 000 spectateurs présents savent que ce match n'est pas un match comme les autres. Le déroulement de la soirée va montrer que les absents avaient tort...
Une première mi-temps tranquille
L'entrée des joueurs est saluée par un nuage de confettis par les kop strasbourgeois, pendant que les 800 courageux stéphanois qui ont fait le déplacement agitent une multitude de drapeaux et de torches vertes. Le match peut commencer sur une pelouse finalement tout à fait praticable. Le match est assez fermé, mais c'est le Racing qui se procure les premières occasions par Johansen dont la frappe du gauche passe de peu au dessus de la cage de Janot, et surtout par Mamadou Niang qui met le feu à la défense verte en combinant avec Farnerud et dont le centre tir ne peut être repris par Pagis au 2ème poteau. A part quelques incursions dans la surface alsacienne, les attaquants foréziens peinent à se montrer à leur avantage. Le match continue cahin-caha sur un rythme plus calme, jusqu'à la mi-temps sur un score vierge.
Et monsieur Coupe surgit...
Au retour des vestiaires, le Racing se montre d'entrée plus conquérant que son adversaire. A la 49ème minute, Farnerud est lancé seul en profondeur face à Janot dont il trompe la vigilance. Mais le but est refusé pour un hors-jeu imaginaire. La défense verte commence à se montrer fébrile sous les coups de butoirs furieux du « taureau » Niang. A la 56ème minute, un mouvement venu de la droite permet à Pagis, à une touche de balle, de délivrer un caviar à Farnerud. 2ème duel de la soirée avec Janot pour le Suédois qui cette fois-ci n'est pas signalé hors-jeu. Farnerud ouvre son pied gauche et d'une frappe croisée fait trembler les filets. Racing-ASSE : 1-0. Le kop, qui jusque là s'époumonait seul pour mettre de l'ambiance est rejoint par tout un stade dans son entreprise. On attend une réaction des hommes d'Elie Baup, il n'en est rien. Les Alsaciens exercent un pressing de tous les instants sur le porteur du ballon et les attaques vertes manquent singulièrement d'imagination. C'est même le Racing qui se procure la meilleure occasion sur un coup de tête de Pagis qui passe au dessus, à la 69ème.
La réaction stéphanoise
A 20 minutes du terme du match, le Racing commence à reculer, les Verts semblant se réveiller et comprendre l'enjeu de la rencontre. A la 73ème, un ballon adressé dans le dos de la défense centrale strasbourgeoise trouve Hognon, seul face à Vercoutre. Au lieu de contrôler calmement, le joueur forézien tente une reprise de volée peu évidente, avec peu de bonheur puisque son ballon roule tranquillement en sortie de but. 3 minutes plus tard, c'est Lilian Compan qui s'offre un face à face avec Vercoutre. Son tir n'est pas cadré, mais le Racing a senti le souffle du boulet... Le match se crispe, le public commence à s'impatienter. Le ballon ne veut pas quitter le camp alsacien et semble comme aimanté par la surface de réparation de Vercoutre.
La solidarité strasbourgeoise
Les dix dernières minutes du match s'annoncent stressantes. C'est alors que les joueurs de Jacky Duguépéroux se serrent les coudes et passent le bleu de travail. On voit des garçons s'arracher sur le terrain, faire le pressing comme des morts de faim, mettre le pied, dégager en catastrophe, etc... Le public comprend que son équipe a besoin d'aide et se lève d'un seul homme pour les dernières minutes dans un vacarme assourdissant. Quel spectacle que de voir la tribune Ouest et Nord debout, chantant à gorge déployée ! Lorsque enfin Monsieur Viléo siffle la fin du match, c'est l'explosion de joie. Sur le terrain, c'est un concert d'embrassades et d'étreintes. Intenses moments de communion avec le public qui se voit déjà au Stade de France. 4 ans après la Coupe de France, les portes du Temple du football français s'ouvre à nouveau pour le Racing. Avant l'Europe ?!
Mardi 1er février 2005, Racing-St Etienne pour le compte des demi-finales de la coupe de la Ligue. Toute une région est en ébullition ! Les billets pour ce match se sont arrachés en quelques heures. Dès l'ouverture des grilles du stade, c'est la ruée dans le kop, comme lors des plus belles années. A une heure du coup d'envoi, la Meinau, déjà pleine comme un oeuf résonne des chants de près de 30 000 supporters.
Voilà le scénario qu'on aurait souhaité aujourd'hui. Un peu comme cela avait été le cas à St Etienne l'an dernier lors du match mythique face à Sochaux dans la même compétition. Hélas, le public strasbourgeois a une fois de plus démontré qu'il était rudement capricieux. Peu avant le coup d'envoi, le stade sonne encore creux. On va assister à un vulgaire Racing-Istres dirait-on (sans faire injure à Istres)... Bref, affluence plus que décevante à la Meinau, mais qu'importe, les 12 000 spectateurs présents savent que ce match n'est pas un match comme les autres. Le déroulement de la soirée va montrer que les absents avaient tort...
Une première mi-temps tranquille
L'entrée des joueurs est saluée par un nuage de confettis par les kop strasbourgeois, pendant que les 800 courageux stéphanois qui ont fait le déplacement agitent une multitude de drapeaux et de torches vertes. Le match peut commencer sur une pelouse finalement tout à fait praticable. Le match est assez fermé, mais c'est le Racing qui se procure les premières occasions par Johansen dont la frappe du gauche passe de peu au dessus de la cage de Janot, et surtout par Mamadou Niang qui met le feu à la défense verte en combinant avec Farnerud et dont le centre tir ne peut être repris par Pagis au 2ème poteau. A part quelques incursions dans la surface alsacienne, les attaquants foréziens peinent à se montrer à leur avantage. Le match continue cahin-caha sur un rythme plus calme, jusqu'à la mi-temps sur un score vierge.
Et monsieur Coupe surgit...
Au retour des vestiaires, le Racing se montre d'entrée plus conquérant que son adversaire. A la 49ème minute, Farnerud est lancé seul en profondeur face à Janot dont il trompe la vigilance. Mais le but est refusé pour un hors-jeu imaginaire. La défense verte commence à se montrer fébrile sous les coups de butoirs furieux du « taureau » Niang. A la 56ème minute, un mouvement venu de la droite permet à Pagis, à une touche de balle, de délivrer un caviar à Farnerud. 2ème duel de la soirée avec Janot pour le Suédois qui cette fois-ci n'est pas signalé hors-jeu. Farnerud ouvre son pied gauche et d'une frappe croisée fait trembler les filets. Racing-ASSE : 1-0. Le kop, qui jusque là s'époumonait seul pour mettre de l'ambiance est rejoint par tout un stade dans son entreprise. On attend une réaction des hommes d'Elie Baup, il n'en est rien. Les Alsaciens exercent un pressing de tous les instants sur le porteur du ballon et les attaques vertes manquent singulièrement d'imagination. C'est même le Racing qui se procure la meilleure occasion sur un coup de tête de Pagis qui passe au dessus, à la 69ème.
La réaction stéphanoise
A 20 minutes du terme du match, le Racing commence à reculer, les Verts semblant se réveiller et comprendre l'enjeu de la rencontre. A la 73ème, un ballon adressé dans le dos de la défense centrale strasbourgeoise trouve Hognon, seul face à Vercoutre. Au lieu de contrôler calmement, le joueur forézien tente une reprise de volée peu évidente, avec peu de bonheur puisque son ballon roule tranquillement en sortie de but. 3 minutes plus tard, c'est Lilian Compan qui s'offre un face à face avec Vercoutre. Son tir n'est pas cadré, mais le Racing a senti le souffle du boulet... Le match se crispe, le public commence à s'impatienter. Le ballon ne veut pas quitter le camp alsacien et semble comme aimanté par la surface de réparation de Vercoutre.
La solidarité strasbourgeoise
Les dix dernières minutes du match s'annoncent stressantes. C'est alors que les joueurs de Jacky Duguépéroux se serrent les coudes et passent le bleu de travail. On voit des garçons s'arracher sur le terrain, faire le pressing comme des morts de faim, mettre le pied, dégager en catastrophe, etc... Le public comprend que son équipe a besoin d'aide et se lève d'un seul homme pour les dernières minutes dans un vacarme assourdissant. Quel spectacle que de voir la tribune Ouest et Nord debout, chantant à gorge déployée ! Lorsque enfin Monsieur Viléo siffle la fin du match, c'est l'explosion de joie. Sur le terrain, c'est un concert d'embrassades et d'étreintes. Intenses moments de communion avec le public qui se voit déjà au Stade de France. 4 ans après la Coupe de France, les portes du Temple du football français s'ouvre à nouveau pour le Racing. Avant l'Europe ?!
