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- Par zottel, jpdarky, iuliu68
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« Rentre chez toi, casque à pointe ». Pour le devoir de mémoire, pour que le mot kapointe soit banni à jamais de la Constitution ; petite revue de presse du match aller. Plus jamais ça !
« Rentre chez toi, casque à pointe », à ces mots le sang et le fond germanique de l'auteur ne firent qu'un tour. Celui de jpdarky fit aussi un demi-tour, mais là c'est épais c'est du strasbourgeois, du coup un demi-tour c'est déjà pas si mal (il y a sûrement aussi des morceaux dedans)(comme les champignons dans le fond de veau).
Du reste, toute la presse mondiale en avait parlé :
(L'Alsace, 03/09/2012)
De la tribune où siégeaient comme partout quelques abrutis, on a entendu voler, à intervalles réguliers et à l'intention de François Keller, des « rentre chez toi, casque à pointe » à bannir de n'importe quelle enceinte sportive. Au championnat de la connerie, certains ont assurément fait le plein de (mauvais) points.
Cependant, on peut se demander si François Keller est en partie responsable du drame en ne titularisant pas Perrin. Etait-ce une provocation du Colmarien ?
S.G.
(Alsace d'abord, 07/11/2012)
A ces tribuns siégeant partout comme des abrutis, et qui s'entendent à voler en tout régularité derrière des institutions qui n'ont de franc que l'air, disons : «Rentre chez toi, on ne casque point, banni !«. De n'importe quelle enseigne politique. A nos concordat, codes et rites certains ont assurément fait plein de mauvais soins.
PS : Jo mais pourquoi il fait pas rentrer Perin, c'est vrai ça, Colmarien va.
(Site officiel Moulins, 07/11/2012)
La charge décisive à la baïonnette a permis d'emporter une victoire héroïque (1-1) contre des positions prussiennes pourtant solidement défendues. La vaillance du soldat français, la juste cause qui l'anime ont eu raison de l'hydre casquée (à pointe) qui ne rentrera plus chez elle.
La Garde n'a pas donné, Perrin n'est pas rentré.
(Le Point, 10/01/2013)
Selon une certaine gauche de sensibilité collectiviste le modèle allemand se résume à des clichés éculés : rigidité, casque à pointe, on en passe et des plus nauséabonds. Mais il est temps d'être enfin courageux. Du courage ! Moi même, ce matin j'ai trouvé un pli dans mon caleçon, mais je sais d'où vient le coup, et ce n'est qu'un début, je ferais face. Redire et répéter. Au risque de faire râler cette bureaucratie pléthorique qui englue ce pays dans les lourdeurs administratives, que ce fameux modèle allemand c'est d'abord des produits de haute qualité, de la flexibilité des contrats de travail, des dialogue constructif des partenaires sociaux et des grosses voitures qui font vroum vroum. Vroum vroum vraaaOOOUM gniiiiii gnaoum vroum. Vroum.
Pardon, vous disiez ? Je pense que vous faites une fausse analyse. C'est d'abord un gros effort de pédagogie qu'il faut pour sortir d'un carcan étouffant imposé par les éducateurs trotskistes. La France, vieux pays de râleurs à béret (je le sais j'ai un chauffeur) doit retrouver d'urgence cette tradition philosophique qui va de Pascal à Gérard Depardieu. « Quand un assisté gagne un euro, moi j'en perds un » lit-on dans Décryptons avec des couilles, ce livre collectif écrit à l'initiative d'un think tank américain totalement indépendant de bien des banques. On ne saurait mieux le dire ! C'est très courageux, j'espère que ces gens sont encore vivants - on s'appelle ?
F.-O. G.
(Le monde diplomatique, 01/12/2012)
Dans une tribune qui a fait grand bruit au siège du TPI, il est dit qu'on aurait jeté un voile pudique sur les crises identitaires récurrentes que traversent les spectateurs les moins instruits de la mosaïque sociale du football. Non sans exagération. C'est «une rente chez moi«, nous explique François (*) en langage des signes. Il mime un coup de « casque ». Son voisin pointe une (mauvaise) coupure et plusieurs points de suture.
« On ne céderait pas au risque de déresponsabilisation en dénonçant la précarité des masses ployant sous le joug de la pieuvre financière impudente », ajoute d'ailleurs Pierre (*) avec un coup de couteau.
Sergio Walibi
(*) les prénoms ont été modifiés
(Les Cahiers du Football, 03/10/2012)
Dans la tribune, lieu traditionnel d'une frange du public régulièrement pointée du doigt par les médias traditionnels compassés, un quidam crie « Casque à pointe » en apercevant de loin une gourmette dans le gazon (voir vignette Mickael Madar #125). On aurait certes entendu voler bas les commentaires de l'Equipe du Dimanche, odieux supplément du quotidien monopolistique ânonnant les mêmes lieux communs depuis toujours (voir nos articles de 1997, 1998, 1999, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013 et suivants).
Chaque journée de championnat étant en effet l'occasion pour les médias de l'establishment, vautrés dans le sensationnalisme auquel les condamne la chasse au profit, de singer des codes perçus comme prolétariens. Une attitude qui questionne la moralité de l'observateur - pour ne pas dire ses facultés intellectuelles - quand dans le même temps il considère ses collègues blondes avec cette supériorité paterne des machistes sous Louis XIV (la blonde avec les seins, voir vignette # footballeurs qui font la chenille en se mettant un doigt dans le cul).
RAPPEL : Pour nous aider à continuer à dispenser nos lumières et nos liens vers nos anciens articles éternellement d'actualité, cliquez sur la boutique et achetez notre nouveau t-shirt drôle « Rentre chez toi, casque à Rhinau », bras d'honneur appuyé au racisme ordinaire et clin d'oeil équitable à la versatilité du public marseillais biberonné à la médiocrité journaliste (voir notre saga Perrin-Bouchet). Un geste citoyen, responsable et rigolo à la fois - de toute façon personne ne comprendra. Cliquez aussi vers les ads Google pour du Viagra et des putes russes sur le côté à droite.
Lech Moilabite
(Blog de Jérome Latta sur lemonde.fr, 01/11/2012)
C'est dans une tribune populaire d'un «petit« club de CFA (Championnat de France Amateur, quatrième échelon du football) que l'on a entendu crier «Retourne chez toi Casque à Pointe« à l'adresse de François Keller. François Keller est l'entraîneur du Racing Club de Strasbourg (RCS, club fanion de la ville de Strasbourg, située dans le Bas-Rhin).
Cette violence verbale absurde, en apparence, doit se décoder au crible de la clairvoyance de l'auteur mais aussi à la lumière des années d'humiliation subies par ces clubs humbles, l'autre football qu'il est possible, de la part des immondes clubs riches à millions qui étalent leur argent sale chaque week-end quand je les regarde à la télé avec mon abonnement BeIn Sport. Il reste que l'on peut se demander ce qui motive un club bouffi de prétention comme le RCS à aller de manière indécente narguer les braves petits avec ses moyens démesurés que lui autorise l'argent des droits télé.
Alors oui, osons le dire - nous le disons - le club qui a humilié et presque assassiné Nelly Viennot mérite de se voir renvoyer l'image du passé sale de cette région lourdement compromise sous le maréchal Perrain, ayant accueilli - doit-on s'en étonner - la finance sans frontières qui tue le football vrai que représente Mougins. Il reste que la majorité de la médiocre presse sportive papier établie n'est pas capable de voir la situation sous cet angle génial... Nous nous ferons un plaisir de rectifier si un poste avec carte de presse se libère chez Amaury. S'il vous plaît.
(Blog de Pierre Ménès - Pierrot le foot, 22/09/2012)
Prout les amis ! Sinon, je voulais dire un truc parce que j'ai été choqué par l'attitude de pseudo-supporters Moulineaux qui ont insulté les strasbourgeois que j'adore en les traitant de 'casque a pointe'. Je trouve ça dégueulasse, c'est pas drôle, et je m'y connais en humour et dérision, la preuve, je me déguise parfois. Mais bon, faut quand même dire qu'avec la municipalité socialo et malgré tous les gens très riches en Alsace, on peut comprendre la déception des Moulinois par rapport à la trajectoire du Racing, et l'arbitre a été très mauvais, ce qui pourrait se régler tout simplement avec la vidéo d'ailleurs soit dit en passant. Au niveau du coaching, Perrin, Perrin, Perrin, les bras m'en tombent des nues. Ceci explique peut-être cela comme y dit mon copain Thierry Henry.
(Blog de Didier Roustan, 25/01/2013)
«...Ton moulin va trop vite, meuniiiiiiiier ! » ma fille elle aime bien quand je lui chante ça, elle dit « Maman Papa il est maboule! » alors que non, enfin si mais bon voilà tac tac... Alors Meunier tu dors, pourquoi ? Parce que le match Moulins - Strasbourg voilà, match de CFA, pas franc CFA ça c'est l'Euro des Antilles, non la quatrième division hé oui parce que voilà Strasbourg suite aux problèmes de tracasseries et tra la la la. Quand même dommage pour un club comme Strasbourg, où jouait notamment Djorkaeff à l'époque où il était au PSG avec Luis... Bon alors Moulins - Strasbourg déjà pfffffffffff les cris «Casque à pointe« là pour Marc Keller, grand attaquant hein qui a marqué en plus contre le Brésil lors de la Coupe du Monde au Maroc en 98 mais bon, c'est pas des choses à dire, casque à pointe là, les Allemands méchants.
(Il sort une feuille, dessus on voit une croix gammée barrée d'une grande croix)
Pas ceux de Papa Schultz là sur M6 qui font de la magie en bougeant le nez, non là je confonds avec Mr. Bean ou Derrick je sais plus, bon, mais quand même dis donc hein, Schumacher il a va fort sur Battiston hein! Je sais, ça reste un grand pilote mais quand même le tampon qui lui met, c'est pas un tampax, bon j'arrête ma femme veut pas que je parle de ça parce que en ce moment elle a ses règles et tout ça elle me dit « oui Didier, dis pas encore que j'ai mes règles » mais les femmes on les aime hein!
Alors déjà casque à pointe et là Franck Keller il fait rentrer Francis Perrin. Perrin, « portez une cicici-Citizen ! ». Citizen, parce c'est un citoyen de Besançon, un Bisontin, c'est costaud un Bisontin, comme le bison, fort comme un bœuf pas le manteau de fourrure en bison de Margarita de l'OM. Le bison donc, c'est le surnom de Bobo Vieiri, passé par l'Inter, la Juve et l'US Azzuri et qui est en fait australien. Alors je vous vois venir, oui il parlait italien avec la Mamma à la maison « la chatte te mit Khantariiiiiiiiiiii » mais il a grandi en Australie, alors vous l'imaginez Vieiri à jouer au rugby dans la poche de Flipper le kangourou ? On marche sur la tête les enfants, parce que l'Australie c'est en-bas sur la carte et que quand on change d'horaire d'été, chez eux il fait nuit !
(Blog 'Footballogie' de Geoffroy Garétier sur sport24.com, 25/11/1997)
En septembre 2012 le RCS fera un match nul 1-1 en Auvergne pour le compte de la 3ème journée du groupe B de CFA. D'aucuns y verront une surprise, mais pas moi, vous vous en doutez, et vous non plus si vous intéresser à la Footballogie. Ce résultat s'explique, ou pour mieux dire est déterminé dans le champ des expériences de ce qu'il est convenu d'appeler depuis Marcel Mauss, chercheur visionnaire, un « bar PMU ».
Cette prédiction fracassante (en apparence !) aurait époustouflé nos ancêtres, et de nos jours encore, ce serait un choc pour un de ces chasseurs-cueilleurs des plateaux de la haute-Loire. Pourtant non, il pas question ici de budget (les conséquences seraient les mêmes que précédemment en CFA2 ou en CFA), de palmarès (idem), de position favorable ou d'entraineur à succès, toutes choses dont le RCS sera largement pourvu, ni même de l'entrée éventuelle de Perrin qui ne peut modifier le score qu'à la marge (1/1,05+/-0,05).
Il faut plutôt y voir l'effet de la somme de tous ces paramètres multipliée par un facteur non maitrisable : le MOMENT. Dans ces cas-là les sciences dites dures parlent de «beau merdier, fouyaya ». Le Moment, dont on peut représenter la distribution par un nuage qui prend curieusement la forme d'un casque à pointe, ou même d'une clavicule de sanglier (dans la projection des dimensions 2 et 3). Bonjour Moment. Oui, je finis ma soupe Moment.
Le Moment... mais qui a-t-il derrière ? Le 01/09/2012... hé oui. L'analyse se fonde sur un triple constat ; je prends 2012, j'ajoute le nombre de cheveux de Sikimic (je vous expliquerai une autre fois comment le second transfert de Milovan à Strasbourg peut être prédit à partir des affluences cumulées de la Meinau pondérée par le poids moyen des merguez, cuites, mi-cuites et crues servies entre 1980, date de naissance du serbe, et 1988, l'année où il perdit son pucelage lors de la célébration de la 8ème place de Rok Petrovic au Slalom Géant des olympiades d'hiver de Calgari), on coupe le résultat au milieu, ça donne 20 et 12, 20, c'est 2, rapport au 0, et paf ! 12 - 2 = 10, soit 1, pour les mêmes raisons, et donc 1/1.
(Procès Verbal de l'audition de FKeller rédigé par l'Adjoint Dattel, 02/09/2012)
Regardez bien autour de vous : quand les entraineurs sont comme celui-ci, le regard baissé, oublieux de leurs joueurs, Perrin par exemple, c'est qu'ils vivent dans la loi de la peur, qu'ils chassent des images, que toutes leurs forces, ils s'en servent pour ne pas voir, survivre.
Aucun supporter au monde ne peut savoir ce qu'il en est pour un entraîneur d'être insulté par un groupe d'abrutis qu'il ne peut pas voir. Le poids cadavérique de l'éructation grégaire au-dessus de son corps a le poids du meurtre qu'il n'a pas la force de rendre : celui de la folie.
Du coup le monsieur il a dit à l'audition « Casque à pointe ? Chaipas, j'ai rien entendu, y'avait Perrin qui faisait rien qu'à ronger ses ongles, ça me rend dingue ce bruit.»
Une sale affaire en tout cas patron, les indices sont maigres.
(Paolo Bartolucci-Rue89, également sur RBS, Judaïca, le wap et 3615 Paolo, 12/12/2012)
Ce jour-là je me lève, il fait beau, un bel après-midi pour un match de football. Non je ne suis pas allé à Moulins, car je ne cautionne pas ce qui a été fait à Monsieur Sitterlé et en plus y avait l'Union Berlin qui jouait en même temps. Je n'ai donc pas vu le match, et je vais vous en livrer mon analyse.
Tout ça est juste minable ! François Keller, même si je respecte son dévouement, n'a clairement pas les épaules assez larges pour nous faire remonter en Bundesliga, il l'a déjà prouvé amplement ! Il est tout simplement honteux d'ignorer un joueur comme Perrin sous des prétextes manifestement mensongers ! Il faut maintenant passer à l'action, on verra ceux qui aiment le Racing dans leur coeur !
Ce monsieur n'a rien d'un Zeidler ou d'un Gilbert Gress !!!! Imaginez donc, si Frédéric Sitterlé était resté on aurait pu jouer devant 40.000 spectateurs allemands avec un Biergarten et des vrais saucisses, pas les mi-cuites de la Meinau ! Aux armes !
Les « casque à pointe » criés par le public moulinois le confirment : Strasbourg doit jouer en Bundesliga, j'en parlais d'ailleurs à mon pote qui est d'accord avec moi, cela prouve bien qu'il y a une volonté massive dans les tribunes de notre Meinau de notre Racing à nous. Nous ne nous laisserons pas manipuler par l'Alsace et la Mairie, les gens qui savent savent de quoi je veux parler, et savent qui sont ces gens qui savent. Je ne dirais qu'une chose : si Monsieur Spielmann n'a rien à se reprocher, pourquoi n'est-il pas venu au quiz organisé par la FSRCS ? Cela prouve bien qu'il y a anguille sous roche ! Hasta siempre bamboleo, e pericoloso spogersi ! ~o)
(L'Iliade, vers -800)
Le casque et le bouclier de Diomède brillent d'une flamme incessante, comme l'astre de Sirius pendant une nuit d'automne lorsqu'il se lève éclatant de lumière après s'être baigné dans les eaux de l'océan : ainsi le feu jaillit de la tête et des épaules de Diomède. (...)
Cependant Ménélas, semblable à une bête fauve, se précipite au milieu de la foule pour y découvrir le beau Pâris : mais ni les Troyens ni leurs illustres alliés ne peuvent l'offrir au belliqueux Atride.
H.
Extraits rassemblés dans le sovkhoze de la Stub par Zottel, Iuliu68 et JPDarky
Du reste, toute la presse mondiale en avait parlé :
Un défi physique
(L'Alsace, 03/09/2012)De la tribune où siégeaient comme partout quelques abrutis, on a entendu voler, à intervalles réguliers et à l'intention de François Keller, des « rentre chez toi, casque à pointe » à bannir de n'importe quelle enceinte sportive. Au championnat de la connerie, certains ont assurément fait le plein de (mauvais) points.
Cependant, on peut se demander si François Keller est en partie responsable du drame en ne titularisant pas Perrin. Etait-ce une provocation du Colmarien ?
S.G.
Indéfinis hics
(Alsace d'abord, 07/11/2012)A ces tribuns siégeant partout comme des abrutis, et qui s'entendent à voler en tout régularité derrière des institutions qui n'ont de franc que l'air, disons : «Rentre chez toi, on ne casque point, banni !«. De n'importe quelle enseigne politique. A nos concordat, codes et rites certains ont assurément fait plein de mauvais soins.
PS : Jo mais pourquoi il fait pas rentrer Perin, c'est vrai ça, Colmarien va.
Bulletin de victoire
(Site officiel Moulins, 07/11/2012)La charge décisive à la baïonnette a permis d'emporter une victoire héroïque (1-1) contre des positions prussiennes pourtant solidement défendues. La vaillance du soldat français, la juste cause qui l'anime ont eu raison de l'hydre casquée (à pointe) qui ne rentrera plus chez elle.
La Garde n'a pas donné, Perrin n'est pas rentré.
Sortir de la pensée unique
(Le Point, 10/01/2013)Selon une certaine gauche de sensibilité collectiviste le modèle allemand se résume à des clichés éculés : rigidité, casque à pointe, on en passe et des plus nauséabonds. Mais il est temps d'être enfin courageux. Du courage ! Moi même, ce matin j'ai trouvé un pli dans mon caleçon, mais je sais d'où vient le coup, et ce n'est qu'un début, je ferais face. Redire et répéter. Au risque de faire râler cette bureaucratie pléthorique qui englue ce pays dans les lourdeurs administratives, que ce fameux modèle allemand c'est d'abord des produits de haute qualité, de la flexibilité des contrats de travail, des dialogue constructif des partenaires sociaux et des grosses voitures qui font vroum vroum. Vroum vroum vraaaOOOUM gniiiiii gnaoum vroum. Vroum.
Pardon, vous disiez ? Je pense que vous faites une fausse analyse. C'est d'abord un gros effort de pédagogie qu'il faut pour sortir d'un carcan étouffant imposé par les éducateurs trotskistes. La France, vieux pays de râleurs à béret (je le sais j'ai un chauffeur) doit retrouver d'urgence cette tradition philosophique qui va de Pascal à Gérard Depardieu. « Quand un assisté gagne un euro, moi j'en perds un » lit-on dans Décryptons avec des couilles, ce livre collectif écrit à l'initiative d'un think tank américain totalement indépendant de bien des banques. On ne saurait mieux le dire ! C'est très courageux, j'espère que ces gens sont encore vivants - on s'appelle ?
F.-O. G.
Le puzzle socio-économique fractal des favelas
(Le monde diplomatique, 01/12/2012)Dans une tribune qui a fait grand bruit au siège du TPI, il est dit qu'on aurait jeté un voile pudique sur les crises identitaires récurrentes que traversent les spectateurs les moins instruits de la mosaïque sociale du football. Non sans exagération. C'est «une rente chez moi«, nous explique François (*) en langage des signes. Il mime un coup de « casque ». Son voisin pointe une (mauvaise) coupure et plusieurs points de suture.
« On ne céderait pas au risque de déresponsabilisation en dénonçant la précarité des masses ployant sous le joug de la pieuvre financière impudente », ajoute d'ailleurs Pierre (*) avec un coup de couteau.
Sergio Walibi
(*) les prénoms ont été modifiés
Strasbourg-rage de crânes rasés ?
(Les Cahiers du Football, 03/10/2012)Dans la tribune, lieu traditionnel d'une frange du public régulièrement pointée du doigt par les médias traditionnels compassés, un quidam crie « Casque à pointe » en apercevant de loin une gourmette dans le gazon (voir vignette Mickael Madar #125). On aurait certes entendu voler bas les commentaires de l'Equipe du Dimanche, odieux supplément du quotidien monopolistique ânonnant les mêmes lieux communs depuis toujours (voir nos articles de 1997, 1998, 1999, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013 et suivants).
Chaque journée de championnat étant en effet l'occasion pour les médias de l'establishment, vautrés dans le sensationnalisme auquel les condamne la chasse au profit, de singer des codes perçus comme prolétariens. Une attitude qui questionne la moralité de l'observateur - pour ne pas dire ses facultés intellectuelles - quand dans le même temps il considère ses collègues blondes avec cette supériorité paterne des machistes sous Louis XIV (la blonde avec les seins, voir vignette # footballeurs qui font la chenille en se mettant un doigt dans le cul).
RAPPEL : Pour nous aider à continuer à dispenser nos lumières et nos liens vers nos anciens articles éternellement d'actualité, cliquez sur la boutique et achetez notre nouveau t-shirt drôle « Rentre chez toi, casque à Rhinau », bras d'honneur appuyé au racisme ordinaire et clin d'oeil équitable à la versatilité du public marseillais biberonné à la médiocrité journaliste (voir notre saga Perrin-Bouchet). Un geste citoyen, responsable et rigolo à la fois - de toute façon personne ne comprendra. Cliquez aussi vers les ads Google pour du Viagra et des putes russes sur le côté à droite.
Lech Moilabite
Strasbourg, ou la catharsis de l'ontogenèse du racisme ordinaire
(Blog de Jérome Latta sur lemonde.fr, 01/11/2012)C'est dans une tribune populaire d'un «petit« club de CFA (Championnat de France Amateur, quatrième échelon du football) que l'on a entendu crier «Retourne chez toi Casque à Pointe« à l'adresse de François Keller. François Keller est l'entraîneur du Racing Club de Strasbourg (RCS, club fanion de la ville de Strasbourg, située dans le Bas-Rhin).
Cette violence verbale absurde, en apparence, doit se décoder au crible de la clairvoyance de l'auteur mais aussi à la lumière des années d'humiliation subies par ces clubs humbles, l'autre football qu'il est possible, de la part des immondes clubs riches à millions qui étalent leur argent sale chaque week-end quand je les regarde à la télé avec mon abonnement BeIn Sport. Il reste que l'on peut se demander ce qui motive un club bouffi de prétention comme le RCS à aller de manière indécente narguer les braves petits avec ses moyens démesurés que lui autorise l'argent des droits télé.
Alors oui, osons le dire - nous le disons - le club qui a humilié et presque assassiné Nelly Viennot mérite de se voir renvoyer l'image du passé sale de cette région lourdement compromise sous le maréchal Perrain, ayant accueilli - doit-on s'en étonner - la finance sans frontières qui tue le football vrai que représente Mougins. Il reste que la majorité de la médiocre presse sportive papier établie n'est pas capable de voir la situation sous cet angle génial... Nous nous ferons un plaisir de rectifier si un poste avec carte de presse se libère chez Amaury. S'il vous plaît.
Le petit bonhomme fait tourner les serviettes en mousse. Lol.
(Blog de Pierre Ménès - Pierrot le foot, 22/09/2012)Prout les amis ! Sinon, je voulais dire un truc parce que j'ai été choqué par l'attitude de pseudo-supporters Moulineaux qui ont insulté les strasbourgeois que j'adore en les traitant de 'casque a pointe'. Je trouve ça dégueulasse, c'est pas drôle, et je m'y connais en humour et dérision, la preuve, je me déguise parfois. Mais bon, faut quand même dire qu'avec la municipalité socialo et malgré tous les gens très riches en Alsace, on peut comprendre la déception des Moulinois par rapport à la trajectoire du Racing, et l'arbitre a été très mauvais, ce qui pourrait se régler tout simplement avec la vidéo d'ailleurs soit dit en passant. Au niveau du coaching, Perrin, Perrin, Perrin, les bras m'en tombent des nues. Ceci explique peut-être cela comme y dit mon copain Thierry Henry.
Meunieeeeeeeeeeer tu dors
(Blog de Didier Roustan, 25/01/2013)«...Ton moulin va trop vite, meuniiiiiiiier ! » ma fille elle aime bien quand je lui chante ça, elle dit « Maman Papa il est maboule! » alors que non, enfin si mais bon voilà tac tac... Alors Meunier tu dors, pourquoi ? Parce que le match Moulins - Strasbourg voilà, match de CFA, pas franc CFA ça c'est l'Euro des Antilles, non la quatrième division hé oui parce que voilà Strasbourg suite aux problèmes de tracasseries et tra la la la. Quand même dommage pour un club comme Strasbourg, où jouait notamment Djorkaeff à l'époque où il était au PSG avec Luis... Bon alors Moulins - Strasbourg déjà pfffffffffff les cris «Casque à pointe« là pour Marc Keller, grand attaquant hein qui a marqué en plus contre le Brésil lors de la Coupe du Monde au Maroc en 98 mais bon, c'est pas des choses à dire, casque à pointe là, les Allemands méchants.
(Il sort une feuille, dessus on voit une croix gammée barrée d'une grande croix)
Pas ceux de Papa Schultz là sur M6 qui font de la magie en bougeant le nez, non là je confonds avec Mr. Bean ou Derrick je sais plus, bon, mais quand même dis donc hein, Schumacher il a va fort sur Battiston hein! Je sais, ça reste un grand pilote mais quand même le tampon qui lui met, c'est pas un tampax, bon j'arrête ma femme veut pas que je parle de ça parce que en ce moment elle a ses règles et tout ça elle me dit « oui Didier, dis pas encore que j'ai mes règles » mais les femmes on les aime hein!
Alors déjà casque à pointe et là Franck Keller il fait rentrer Francis Perrin. Perrin, « portez une cicici-Citizen ! ». Citizen, parce c'est un citoyen de Besançon, un Bisontin, c'est costaud un Bisontin, comme le bison, fort comme un bœuf pas le manteau de fourrure en bison de Margarita de l'OM. Le bison donc, c'est le surnom de Bobo Vieiri, passé par l'Inter, la Juve et l'US Azzuri et qui est en fait australien. Alors je vous vois venir, oui il parlait italien avec la Mamma à la maison « la chatte te mit Khantariiiiiiiiiiii » mais il a grandi en Australie, alors vous l'imaginez Vieiri à jouer au rugby dans la poche de Flipper le kangourou ? On marche sur la tête les enfants, parce que l'Australie c'est en-bas sur la carte et que quand on change d'horaire d'été, chez eux il fait nuit !
Nul à Moulins : rien de nouveau sous le soleil de la Footballogie
(Blog 'Footballogie' de Geoffroy Garétier sur sport24.com, 25/11/1997)En septembre 2012 le RCS fera un match nul 1-1 en Auvergne pour le compte de la 3ème journée du groupe B de CFA. D'aucuns y verront une surprise, mais pas moi, vous vous en doutez, et vous non plus si vous intéresser à la Footballogie. Ce résultat s'explique, ou pour mieux dire est déterminé dans le champ des expériences de ce qu'il est convenu d'appeler depuis Marcel Mauss, chercheur visionnaire, un « bar PMU ».
Cette prédiction fracassante (en apparence !) aurait époustouflé nos ancêtres, et de nos jours encore, ce serait un choc pour un de ces chasseurs-cueilleurs des plateaux de la haute-Loire. Pourtant non, il pas question ici de budget (les conséquences seraient les mêmes que précédemment en CFA2 ou en CFA), de palmarès (idem), de position favorable ou d'entraineur à succès, toutes choses dont le RCS sera largement pourvu, ni même de l'entrée éventuelle de Perrin qui ne peut modifier le score qu'à la marge (1/1,05+/-0,05).
Il faut plutôt y voir l'effet de la somme de tous ces paramètres multipliée par un facteur non maitrisable : le MOMENT. Dans ces cas-là les sciences dites dures parlent de «beau merdier, fouyaya ». Le Moment, dont on peut représenter la distribution par un nuage qui prend curieusement la forme d'un casque à pointe, ou même d'une clavicule de sanglier (dans la projection des dimensions 2 et 3). Bonjour Moment. Oui, je finis ma soupe Moment.
Le Moment... mais qui a-t-il derrière ? Le 01/09/2012... hé oui. L'analyse se fonde sur un triple constat ; je prends 2012, j'ajoute le nombre de cheveux de Sikimic (je vous expliquerai une autre fois comment le second transfert de Milovan à Strasbourg peut être prédit à partir des affluences cumulées de la Meinau pondérée par le poids moyen des merguez, cuites, mi-cuites et crues servies entre 1980, date de naissance du serbe, et 1988, l'année où il perdit son pucelage lors de la célébration de la 8ème place de Rok Petrovic au Slalom Géant des olympiades d'hiver de Calgari), on coupe le résultat au milieu, ça donne 20 et 12, 20, c'est 2, rapport au 0, et paf ! 12 - 2 = 10, soit 1, pour les mêmes raisons, et donc 1/1.
Casque à pointe, forcément casque à pointe
(Procès Verbal de l'audition de FKeller rédigé par l'Adjoint Dattel, 02/09/2012)Regardez bien autour de vous : quand les entraineurs sont comme celui-ci, le regard baissé, oublieux de leurs joueurs, Perrin par exemple, c'est qu'ils vivent dans la loi de la peur, qu'ils chassent des images, que toutes leurs forces, ils s'en servent pour ne pas voir, survivre.
Aucun supporter au monde ne peut savoir ce qu'il en est pour un entraîneur d'être insulté par un groupe d'abrutis qu'il ne peut pas voir. Le poids cadavérique de l'éructation grégaire au-dessus de son corps a le poids du meurtre qu'il n'a pas la force de rendre : celui de la folie.
Du coup le monsieur il a dit à l'audition « Casque à pointe ? Chaipas, j'ai rien entendu, y'avait Perrin qui faisait rien qu'à ronger ses ongles, ça me rend dingue ce bruit.»
Une sale affaire en tout cas patron, les indices sont maigres.
Coup de gueule d'un fidèle supporter en colère
(Paolo Bartolucci-Rue89, également sur RBS, Judaïca, le wap et 3615 Paolo, 12/12/2012)Ce jour-là je me lève, il fait beau, un bel après-midi pour un match de football. Non je ne suis pas allé à Moulins, car je ne cautionne pas ce qui a été fait à Monsieur Sitterlé et en plus y avait l'Union Berlin qui jouait en même temps. Je n'ai donc pas vu le match, et je vais vous en livrer mon analyse.
Tout ça est juste minable ! François Keller, même si je respecte son dévouement, n'a clairement pas les épaules assez larges pour nous faire remonter en Bundesliga, il l'a déjà prouvé amplement ! Il est tout simplement honteux d'ignorer un joueur comme Perrin sous des prétextes manifestement mensongers ! Il faut maintenant passer à l'action, on verra ceux qui aiment le Racing dans leur coeur !
Ce monsieur n'a rien d'un Zeidler ou d'un Gilbert Gress !!!! Imaginez donc, si Frédéric Sitterlé était resté on aurait pu jouer devant 40.000 spectateurs allemands avec un Biergarten et des vrais saucisses, pas les mi-cuites de la Meinau ! Aux armes !
Les « casque à pointe » criés par le public moulinois le confirment : Strasbourg doit jouer en Bundesliga, j'en parlais d'ailleurs à mon pote qui est d'accord avec moi, cela prouve bien qu'il y a une volonté massive dans les tribunes de notre Meinau de notre Racing à nous. Nous ne nous laisserons pas manipuler par l'Alsace et la Mairie, les gens qui savent savent de quoi je veux parler, et savent qui sont ces gens qui savent. Je ne dirais qu'une chose : si Monsieur Spielmann n'a rien à se reprocher, pourquoi n'est-il pas venu au quiz organisé par la FSRCS ? Cela prouve bien qu'il y a anguille sous roche ! Hasta siempre bamboleo, e pericoloso spogersi ! ~o)
Livres 1-5
(L'Iliade, vers -800)Le casque et le bouclier de Diomède brillent d'une flamme incessante, comme l'astre de Sirius pendant une nuit d'automne lorsqu'il se lève éclatant de lumière après s'être baigné dans les eaux de l'océan : ainsi le feu jaillit de la tête et des épaules de Diomède. (...)
Cependant Ménélas, semblable à une bête fauve, se précipite au milieu de la foule pour y découvrir le beau Pâris : mais ni les Troyens ni leurs illustres alliés ne peuvent l'offrir au belliqueux Atride.
H.
Extraits rassemblés dans le sovkhoze de la Stub par Zottel, Iuliu68 et JPDarky
