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- Par meem
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Boulogne-sur-Mer, riante cité maritime, regorge d'atouts pour vous séduire : des bagarreurs balafrés, des attaquants spontanés et frisés et surtout des mômes qui sont un régal. Surtout si vous les avez bien fait mariner dans la bière et cuire à l
(article à prendre au second degré voire au quinzième, faut-il le préciser ?)
Quel est donc l'abruti qui a décidé qu'il fallait affronter le cirque de Bouglione-sur-Mer ? Quel est donc l'abruti qui veut nous faire croire que Boulogne-sur-Mer, Bologne et Boulogne-Billancourt, c'est pareil que Boulogne sur Mer en Argentine ? Quel est donc l'abruti qui s'est chargé d'écrire un article sur un sujet aussi insignifiant ? Hein ? Quel est donc l'abruti qui, en plus, ne met pas une photo ?
Disons-le tout net, de deux choses l'une : soit je vous parle de Boulogne-sur-Mer, qui n'est quand même pas un sujet très intéressant, soit je vous parle de la vie rêvée de Marc Keller, ce qui l'est quand même nettement plus.
Tout petit, Marc Keller montrait déjà une attirance irrépressible quoique suspecte envers le hareng, poisson béni d'entre tous les poissons à tel point que, et je le sais de source sûre, il se mange harmonieusement au petit déjeuner avec des oeufs brouillés. Je le fais tous les matins et depuis, mon style inimitable est envié par les plus grands écrivains vivants de la planète : Annie Ernaux, Guillaume Musso, Bernard-Henri-Marc Lévy, et surtout France Telecom, l'auteur du si précieux annuaire téléphonique du Bas-Rhin.
Mû par la force illimitée procurée par la consommation de ce divin poisson, Marc Keller fit alors preuve d'un esprit d'initiative sans égal, qui lui permit dès l'âge de huit ans d'expliquer à VGE que Chirac finirait par le dézinguer. Le lendemain, Chirac était remercié. Peu après, au cours d'un voyage à Rome, il glissa au pape Paul VI que son successeur sur le trône de Pierre serait un dénommé F.M.R.. Le pape ne comprit pas et mourut à force d'avoir voulu résoudre cette énigme. Jean-Paul Ier n'eut pas le temps de la comprendre quand Jean-Paul II demanda à Marc Keller une audience, au Vatican (tiens, ça fait nom de médicament, en français, Vatican ; ça doit soigner un tas de choses bizarres comme la cataracte, le cancer de la prostate et la dépression atmosphérique au-dessus des Îles Britanniques-ta-mère). Marc Keller lui dit de faire attention à cet Ali Agça, lors de son voyage à Beyrouth. Il évita la balle de peu ; comme José Luis Chilavert, catholique pratiquant, dont la saison strasbourgeoise fut un élégant hommage à cet incident : il évita également la balle de peu.
Parlant déjà quatorze langues (dont l'araméen, l'ourdou, l'alsacien médiéval de la vallée de la Doller, le lingala et le vieux norrois) Marc Keller se rendit sur le champ à Dantzig, pour révéler à Lech Walesa son destin. Et son destin se réalisa : Marc Keller lui promit qu'un jour, il porterait une moustache abondante.
De retour en France, Marc Keller annonça au JT de 20h le dimanche 10 mai 1981 que ça y est, c'est fait, le dégarni a gagné l'élection présidentielle. Yves Mourousi resta pantois devant une telle information et dut attendre de voir les infographies pour comprendre que le dégarni Mitterrand avait défait le dégarni Giscard-d'Estaing.
En 1982, à peine remis d'avoir appris que la Stella Artois était belge et non artésienne, Marc Keller inventa le puits. Toujours artésien. Il croisa par hasard au Bar des Sports la mère de Franck Ribéry, que la lumière du visage de Marc Keller féconda d'un simple regard. Mais le patrimoine génétique maternel était trop déficient, il en naquit un débile léger.
Hélas pour Marc Keller, dans ce bar se trouvait également Myriam Badaoui, alors à peine adolescente. Elle comprit rapidement que le puits pouvait avoir une utilité insoupçonnée par son inventeur et entreprit de descendre les nouveaux-nés surnuméraires des maternités de cette ville sinistre, peuplée de pédophiles consanguins au chômage. Et légèrement avinés. Car, ne l'oubliez pas, Boulogne-sur-Mer, qui n'est pas jumelée avec Aubenas, est tout de même située dans la banlieue d'Outreau.
Effrayé par ce que son don de prescience lui laissait entrevoir, Marc Keller voulut prévenir quelqu'un, mais il ne savait plus qui prévenir dans ce lieu de débauche qu'était le port de Boulogne-sur-Mer, qui ne ressemble pas par hasard à Amsterdam, Hambourg ou ailleurs, ou, enfin, les marins boivent aussi aux dames.
Désemparé, Marc Keller rentra dans une ville plus saine, sur les bords de l'Ill et du Vilain, s'absorba dans l'étude de la chimie moléculaire et plus précisément dans la harengine, cette substance produite par le divin poisson lors de sa pêche, afin de démontrer que son effet euphorisant était la preuve de l'existence de Dieu. Il y parvint et décrocha le prix Akzo Nobel de chimie ignoble. Ou le prix igNobel de chimie Akzo. Ou quelque chose d'avoisinant, je confonds toujours ces choses-là.
Marc Keller mena une existence heureuse jusqu'à cet été, lorsqu'il apprit que ses footballeurs préférés (hormis, bien entendu, Sylvain Sansone) devraient affronter le terrible stade de la Libération. Il savait bien que le Racing ne marquerait pas sur les bords de la Manche, et sa prophétie se réalisa. Encore. Toujours. Mais un poids l'empêchait de redevenir un tant soit peu serein, comme l'oiseau.
Mais dans son for intérieur, l'admirable, l'inestimable, que dis-je, le génialissime (ou le généralissime, peut-être) Marc Keller savait aussi une chose : au retour, Grimm et Bergen permettront à Cronenbourg de battre Ch'ti, deux buts à zéro. Et pourtant, quelque chose persiste à obscurcir les pensées de Marc Keller : contrairement à Orléans, au Poiré-sur-Vie et à Fréjus, Boulogne-sur-Mer existe bel et bien.
Ecrit au coin d'une table devant une bière Valstar par meem, inspiré par la vie de jpdarky et oxydo-réduit par les idées de zottel.
Quel est donc l'abruti qui a décidé qu'il fallait affronter le cirque de Bouglione-sur-Mer ? Quel est donc l'abruti qui veut nous faire croire que Boulogne-sur-Mer, Bologne et Boulogne-Billancourt, c'est pareil que Boulogne sur Mer en Argentine ? Quel est donc l'abruti qui s'est chargé d'écrire un article sur un sujet aussi insignifiant ? Hein ? Quel est donc l'abruti qui, en plus, ne met pas une photo ?
Disons-le tout net, de deux choses l'une : soit je vous parle de Boulogne-sur-Mer, qui n'est quand même pas un sujet très intéressant, soit je vous parle de la vie rêvée de Marc Keller, ce qui l'est quand même nettement plus.
Tout petit, Marc Keller montrait déjà une attirance irrépressible quoique suspecte envers le hareng, poisson béni d'entre tous les poissons à tel point que, et je le sais de source sûre, il se mange harmonieusement au petit déjeuner avec des oeufs brouillés. Je le fais tous les matins et depuis, mon style inimitable est envié par les plus grands écrivains vivants de la planète : Annie Ernaux, Guillaume Musso, Bernard-Henri-Marc Lévy, et surtout France Telecom, l'auteur du si précieux annuaire téléphonique du Bas-Rhin.
Mû par la force illimitée procurée par la consommation de ce divin poisson, Marc Keller fit alors preuve d'un esprit d'initiative sans égal, qui lui permit dès l'âge de huit ans d'expliquer à VGE que Chirac finirait par le dézinguer. Le lendemain, Chirac était remercié. Peu après, au cours d'un voyage à Rome, il glissa au pape Paul VI que son successeur sur le trône de Pierre serait un dénommé F.M.R.. Le pape ne comprit pas et mourut à force d'avoir voulu résoudre cette énigme. Jean-Paul Ier n'eut pas le temps de la comprendre quand Jean-Paul II demanda à Marc Keller une audience, au Vatican (tiens, ça fait nom de médicament, en français, Vatican ; ça doit soigner un tas de choses bizarres comme la cataracte, le cancer de la prostate et la dépression atmosphérique au-dessus des Îles Britanniques-ta-mère). Marc Keller lui dit de faire attention à cet Ali Agça, lors de son voyage à Beyrouth. Il évita la balle de peu ; comme José Luis Chilavert, catholique pratiquant, dont la saison strasbourgeoise fut un élégant hommage à cet incident : il évita également la balle de peu.
Parlant déjà quatorze langues (dont l'araméen, l'ourdou, l'alsacien médiéval de la vallée de la Doller, le lingala et le vieux norrois) Marc Keller se rendit sur le champ à Dantzig, pour révéler à Lech Walesa son destin. Et son destin se réalisa : Marc Keller lui promit qu'un jour, il porterait une moustache abondante.
De retour en France, Marc Keller annonça au JT de 20h le dimanche 10 mai 1981 que ça y est, c'est fait, le dégarni a gagné l'élection présidentielle. Yves Mourousi resta pantois devant une telle information et dut attendre de voir les infographies pour comprendre que le dégarni Mitterrand avait défait le dégarni Giscard-d'Estaing.
En 1982, à peine remis d'avoir appris que la Stella Artois était belge et non artésienne, Marc Keller inventa le puits. Toujours artésien. Il croisa par hasard au Bar des Sports la mère de Franck Ribéry, que la lumière du visage de Marc Keller féconda d'un simple regard. Mais le patrimoine génétique maternel était trop déficient, il en naquit un débile léger.
Hélas pour Marc Keller, dans ce bar se trouvait également Myriam Badaoui, alors à peine adolescente. Elle comprit rapidement que le puits pouvait avoir une utilité insoupçonnée par son inventeur et entreprit de descendre les nouveaux-nés surnuméraires des maternités de cette ville sinistre, peuplée de pédophiles consanguins au chômage. Et légèrement avinés. Car, ne l'oubliez pas, Boulogne-sur-Mer, qui n'est pas jumelée avec Aubenas, est tout de même située dans la banlieue d'Outreau.
Effrayé par ce que son don de prescience lui laissait entrevoir, Marc Keller voulut prévenir quelqu'un, mais il ne savait plus qui prévenir dans ce lieu de débauche qu'était le port de Boulogne-sur-Mer, qui ne ressemble pas par hasard à Amsterdam, Hambourg ou ailleurs, ou, enfin, les marins boivent aussi aux dames.
Désemparé, Marc Keller rentra dans une ville plus saine, sur les bords de l'Ill et du Vilain, s'absorba dans l'étude de la chimie moléculaire et plus précisément dans la harengine, cette substance produite par le divin poisson lors de sa pêche, afin de démontrer que son effet euphorisant était la preuve de l'existence de Dieu. Il y parvint et décrocha le prix Akzo Nobel de chimie ignoble. Ou le prix igNobel de chimie Akzo. Ou quelque chose d'avoisinant, je confonds toujours ces choses-là.
Marc Keller mena une existence heureuse jusqu'à cet été, lorsqu'il apprit que ses footballeurs préférés (hormis, bien entendu, Sylvain Sansone) devraient affronter le terrible stade de la Libération. Il savait bien que le Racing ne marquerait pas sur les bords de la Manche, et sa prophétie se réalisa. Encore. Toujours. Mais un poids l'empêchait de redevenir un tant soit peu serein, comme l'oiseau.
Mais dans son for intérieur, l'admirable, l'inestimable, que dis-je, le génialissime (ou le généralissime, peut-être) Marc Keller savait aussi une chose : au retour, Grimm et Bergen permettront à Cronenbourg de battre Ch'ti, deux buts à zéro. Et pourtant, quelque chose persiste à obscurcir les pensées de Marc Keller : contrairement à Orléans, au Poiré-sur-Vie et à Fréjus, Boulogne-sur-Mer existe bel et bien.
Ecrit au coin d'une table devant une bière Valstar par meem, inspiré par la vie de jpdarky et oxydo-réduit par les idées de zottel.
