Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Nicolas Bonis prend confiance à l'étranger

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Flux RSS 135 messages · 9.583 lectures · Premier message par biturbo · Dernier message par tomifan

  • Sérieux,on attend quoi?
  • Ah oui c'est vrai, on a besoin de lui, il est alsacien et "sympa et disponible". En plus il kiffe le Racing.
    (+)
  • sauf que là, on est full gardiens... c'était en début de saisons quand Cassard était out qu'il fallait lui proposer un CDD... on aura surement plus de points maintenant!
  • tibo a écrit, le 2009-10-06 21:30:46 :
    Nicolas Bonis qui n'a toujours pas rerouvé de club s'entraine actuellement avec les stagiaires du racing.


    Incroyable tout de même :O alors qu'on pouvait lire dans ce sujet qu'il faisait de bonnes saisons en Espagne... Quelqu'un a plus d'info?
  • Le Deportivo Alaves, son dernier club était en faillite à la fin de la saison dernière. Tous les contrats on été rompus à priori.
  • Ce message est une brève publiée par katzo68.
    Nicolas Bonis, sans club, s'entraîne actuellement avec la réserve du Racing.
    Source: L'Alsace
  • Il a retrouvé un club, il a signé à Ceuta à la mi janvier.
  • A noter qu'il joue depuis 1 an à l'Atlético Baleares, club de Segunda B en Espagne.
  • Apres le club des baleares il pourrait jouer a mallorca et a ibiza :D
  • Nicolas Bonis en avait plein le dos

    Opéré cet été de sa deuxième hernie discale, l'ancien gardien du Racing Strasbourg Nicolas Bonis, alors en fin de contrat à l'Atletico Baléares, a décidé de raccrocher les crampons à 32 ans à peine. Installé à Palma de Majorque, le Wissembourgeois de naissance, qui rentre très régulièrement dans le Bas-Rhin, s'affaire déjà à son après-carrière.


    Il partage son temps entre Palma de Majorque et Rott, près de Wissembourg, le village de ses parents. Depuis l'arrêt de sa carrière de footballeur professionnel en juin, à même pas 32 ans, Nicolas Bonis fait régulièrement le grand écart entre les îles Baléares, où il est installé avec sa petite famille, et l'Alsace. Un grand écart de température d'abord. « À Palma, il fait encore 21 degrés » , souriait-il lors de l'un de ses récents passages à Strasbourg où le thermomètre atteignait à peine les 2 ou 3 °C.

    Même s'il a eu le temps de se faire à l'idée de raccrocher les crampons, l'ancien gardien du Racing Strasbourg amorce sa reconversion sans se précipiter. Sans angoisse non plus. Officiellement libre depuis le 1er juillet, il a commencé à toucher à diverses expériences (voir ci-dessous), mais ignore encore ce que lui réserve le futur. Ces prémices de réorientation, bénévoles, lui permettent de mieux cerner ses envies, lui qui, après huit années en Espagne, est désormais plus qu'assimilé. Il a épousé une Espagnole, Sandra, et une petite Karla est arrivée le 16 septembre dans le foyer des Bonis. « Ça a totalement changé notre vie et mes priorités. À mes yeux, la vie de famille est bien plus importante que de forcer mon corps et risquer, en exagérant peut-être un peu, de finir en chaise roulante. »

    « Mon corps était au bout du rouleau »

    À 32 ans à peine, le Bas-Rhinois, formé au Racing où il a signé pro en 2001 et disputé 11 matches de Ligue 1, a compris en fin de saison passée que le moment était venu de refermer le livre de sa carrière. Depuis quelque temps déjà, son organisme ne cessait de lui envoyer des signaux d'alarme. « Ces dernières années, j'ai connu des problèmes de genou et de dos. J'ai été opéré à deux reprises du genou gauche, au ménisque et au cartilage, et deux fois aussi du dos, pour des hernies discales aux vertèbres L5 - S1. Après ma rééducation au genou, j'ai repris en janvier et disputé 14 matches de Segunda B. Mais deux mois et demi avant la fin de saison, j'ai de nouveau ressenti des douleurs dorsales et encore dû me faire opérer en juin. Le chirurgien m'a dit que je pourrais, si je le voulais, jouer encore deux ou trois ans comme pro, mais dans ma tête, c'était fini. Je n'avais pas envie de trop tirer sur la machine et risquer des séquelles plus graves. J'étais en fin de contrat à l'Atletico Baléares. Le président est parti, le staff aussi. D'autres sont arrivés. Et de nouvelles orientations ont été prises. »

    Il n'en faisait pas partie, mais ne le souhaitait pas non plus. « Lorsque mes douleurs dorsales sont réapparues, j'ai su que j'allais devoir mettre un terme à ma carrière pro. Je m'étais donc préparé mentalement. Mon corps était au bout du rouleau. Il a clairement dit stop. J'ai donné de mon intégrité physique au football, mais je n'ai aucun regret. »

    « Heureux d'avoir été pro pendant 12 ans »

    Il est juste « heureux d'avoir été pro pendant douze ans, entre mon premier contrat au Racing en 2001 et l'arrêt de ma carrière en juin 2013. J'ai eu le bonheur de jouer 11 rencontres de L1 avec mon club formateur, le club de ma région. Ensuite, j'ai découvert un autre football en Espagne, en Segunda B et Segunda A (Ndlr : respectivement l'équivalent du National et de la Ligue 2). J'y ai vécu de riches expériences personnelles et professionnelles. Mais mon meilleur souvenir reste incontestablement mon premier match de Ligue 1 à la Meinau contre Lille le 31 août 2002 (2-2). Je me souviens parfaitement de la date, parce que c'était le lendemain de mon 21e anniversaire. Après, j'ai eu la chance de jouer au Vélodrome, mais dans un autre contexte. Jamais l'émotion n'a été aussi forte que lors de ce baptême à la Meinau. »

    « Au début, je me sentais coupable d'aller boire un verre »

    Aujourd'hui, même si les contours de son avenir restent à affiner, le papa de Karla avoue s'être adapté à son nouveau rythme de vie, entre l'académie de gardiens qu'il a ouverte à Santa Ponsa, ses interventions ponctuelles auprès d'un groupe d'agents argentins de joueurs, sa vie de famille et ses allers et retours en Alsace. « Les premiers temps ont tout de même été un peu compliqués » , admet-il cependant. « J'avais beau être prêt dans ma tête, je me suis pendant un mois demandé tous les week-ends ce que j'allais faire. Durant ma carrière, ils étaient rythmés par les matches et les mises au vert. Alors, au début, je me sentais presque coupable d'aller boire un verre avec des amis. Je n'avais plus non plus besoin de retourner à l'entraînement le lundi. Mais très vite, je suis passé à autre chose. D'ailleurs, à l'exception des entraînements que je prépare pour mes gardiens, je ne touche plus jamais à un ballon. Je suis vraiment passé de l'autre côté de la barrière. »

    En la franchissant, il n'a pas encore trouvé ce qu'il cherchait. Mais ses premiers pas semblent lui indiquer une direction qui ne devrait pas trop l'éloigner du ballon rond.

    Source : lalsace.fr



    Reconversion
    Entre deux eaux

    S'il n'a pas encore trouvé sa voie, le Bas-Rhinois en explore déjà quelques-unes, entre la création d'une académie de gardiens aux Baléares et un premier contact avec le métier d'agent. Deux approches bénévoles dont il espère qu'elles lui mettront le pied à l'étrier.

    L'arrêt de sa carrière est encore tout frais et Nicolas Bonis n'a pas encore rebondi professionnellement. Mais l'Alsacien ne reste pas les bras croisés. Depuis mi-septembre, il a choisi d'occuper un créneau jusque-là inexploité aux Baléares. Ou du moins très partiellement desservi. « Avec mon ancien entraîneur des gardiens, Plamen Nikolov (1) , qui a lui aussi quitté l'Atletico, nous avons ouvert mi-septembre, en partenariat avec le club de Santa Ponsa, à dix kilomètres de Majorque, une académie destinée aux jeunes gardiens jusqu'à 18 ans. Aux Baléares, hormis les trois ou quatre gros, dont le Real Majorque qui vient de descendre en Segunda A, les clubs n'ont pas d'entraîneurs de gardiens et n'organisent pas de séances spécifiques. Dans notre académie, baptisée ''Academia de Porteros de Santa Ponsa CF'', nous nous proposons de combler ce manque. Santa Ponsa met gracieusement à notre disposition son terrain et ses installations. En échange, nous entraînons les trois gardiens de son équipe 1 et les deux gardiennes de son équipe féminine. Nous nous rendons mutuellement service. Pour cette première expérience, nous avons neuf enfants inscrits sur la saison 2013-2014, plus les cinq gardiens de Santa Ponsa. C'est un début. À terme, nous voudrions aussi nous occuper de tous les gardiens de l'Atletico. »

    Parallèlement, l'ancien portier a dépanné de manière ponctuelle un groupe d'agents argentins de joueurs installés à Palma. « Je les connaissais quand j'étais joueur. Au début, je n'avais aucune intention de devenir agent. Mais comme ils savaient que j'arrêtais ma carrière, ils m'ont sollicité pour me demander de m'occuper du territoire français, où ils n'avaient personne. Pour l'instant, nous n'en sommes qu'aux prémices. Je leur donne un coup de main bénévole, car en deux mois, je me suis aperçu combien le contexte économique était difficile pour tout le monde, y compris les agents. C'est surtout pour moi une occasion de découvrir un autre aspect du milieu du foot. Les Argentins m'ont sollicité pendant la période estivale et le feront probablement à nouveau durant le mercato hivernal. Pour le moment, c'est plus calme. Mais entre l'académie que je viens de lancer et cette activité naissante d'agent, je jette doucement les bases de ma reconversion. J'espère qu'à terme, les choses vont décoller. »

    (1) Plamen Nikolov, surnommé Paco, était gardien remplaçant au Parc des Princes le 17 novembre 1993 lorsque, lors du dernier match de qualification pour le Mondial 1994 aux États-Unis, la Bulgarie était venue en barrer la route à l'équipe de France (2-1). Lors de cette Coupe du monde US, il a disputé la petite finale pour la 3e place perdue 4-0 par les Bulgares contre la Suède.

    Source : lalsace.fr


    Une vie au soleil

    Grâce aux multiples liaisons aériennes entre les Baléares et les aéroports de Bâle-Mulhouse ou Baden-Baden, Nicolas Bonis revient environ tous les mois et demi à Rott, le village de ses parents. Parfois seul, parfois en famille. La durée de ses séjours dépend de ses impératifs.

    S'il n'écarte pas totalement l'hypothèse d'un retour en France, il la juge toutefois improbable, du moins en l'état actuel des choses. « Si ma femme n'avait pas été espagnole, je serais sans doute revenu en Alsace. Mais là, sauf opportunité professionnelle, ce qui n'est évidemment pas exclu, je ne me vois pas rentrer. Ne serait-ce que parce qu'au niveau climat, il n'y a pas photo (il rit). Je préfère le soleil au froid. Plus sérieusement, je commence à me construire un avenir là-bas. Et encore une fois, sauf si une occasion se présente en France, je suis parti pour faire ma vie à Palma de Majorque. »

    Source : lalsace.fr
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