Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Jacky Paillard

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Flux RSS 19 messages · 11.049 lectures · Premier message par steinar67 · Dernier message par lepatron

  • jacky paillard, ancien joueur de football résidant à Toulouse, a été agressé par deux jeunes à qui il faisait remarquer qu'ils bloquaient la circulation.

    « Vers 17 h 30, je rentrais à la maison avec mon épouse sur mon scooter. Un gars était arrêté au milieu de la rue et discutait sur le trottoir. (...) J'ai réussi à me faufiler et j'ai gueulé que ce n'était pas normal de bloquer comme ça...

    Je me suis fait insulter comme jamais. Du délire. J'ai arrêté le scooter pour m'expliquer. Tout de suite, c'est parti... J'ai pris un coup-de-poing en pleine face. J'ai répondu en donnant des coups avec mon casque. Un autre est arrivé et m'a frappé avec une antenne de voiture. Cela a duré longtemps. Une femme a hurlé que les flics arrivaient. Les deux gars sont partis. (...)

    Des conneries, à 15 ans, à 20 ans, j'en ai fait. Jamais je n'aurais osé insulter quelqu'un de 20 ans de plus que moi comme cela s'est produit. Et cette violence, cette haine... Je n'aurais pas eu mon casque, ils me tuaient sur place. C'est ahurissant. Cela a duré bien 5 minutes et personnes, absolument personne, n'a bougé.

    Tout le monde me dit que je n'aurais pas dû répondre mais à force de ne jamais réagir, plus personne ne respecte les règles les plus élémentaires de savoir-vivre. Pour moi c'est insupportable, comme l'absence de réaction de tous les témoins. Comme je leur ai dit après, si la France c'est ça, il faut que l'on s'inquiète. Sérieusement.»

    la depeche du midi
  • Je n'oublierai jamais ce fameux match contre Rennes en 92,durant lequel il a envoyé en 2 ème division un club qui ne voulait plus de lui quelques mois avant..
    Dans la ferveur d'une soirée inoubliable c'était un clin d'oeil magnifique,venant d'un joueur qui avait pris sa revanche dans la folie d'un soir de mai à la Meinau..
    Sinon bon courage à lui dans cette affaire et bonne continuation.
  • Jacky Paillard sur la paille (désolé pour le jeu de mot foireux)

    En cherchant des infos sur les anciens du match de Rennes, je suis tombé sur cet article. Est-ce quelqu'un a des news plus fraîches?
    Un joueur de l'ombre qui a ,à mon sens, marqué l'histoire du Racing, avec son fameux doublé du barrage 92 notamment.
  • Eh ben, on peut pas dire qu'il ai bien réussi sa reconversion :O
  • L'article est un peu gênant quand même. Certes, c'est moche ce qui lui est arrivé (comme à bien d'autre), mais l'article fait un peu téléthon, ou "à votre bon coeur m'sieur dame".
    C'est sympa d'avoir des nouvelles des anciens (un peu comme la rubrique dédiée dans So Foot), mais là ça fait bizarre quand même, ça aurait clairement pu être tourné autrement...
  • Il ne demande pas de l'argent mais des choses concrètes sur lesquelles rebondir.
    Faut pas pleurer pour des personnes qui ont échoué, mais leur donner l'occasion de reprendre confiance en soi et de se relancer dans autre chose. On a tous droit à plusieurs chances dans la vie.
    Jacky, si tu nous lis, ne viens surtout pas au RCS en ce moment !!
  • J'avais vu une vidéo sur l'inauguration du restau en question et ce grand Toulousain de dudu nous avait déjà révélé sur la stamm' que ça avait fait un four. Mais, la vache, pour lourder 400 000 euros dans l'affaire, il a du mettre le paquet le père Paillard.

    Faut dire qu'il y a de la concurrence à Toulouse. Dans mon petit souvenir, il y avait presque à chaque coin de rue des adresses avec des cartes alléchantes à des prix raisonnables.

    Edit : Apparemment, ça va mieux
  • Strasbourg-Rennes 1992 vu par Jacky Paillard

    http://lafa.fff.fr/common/ligue/bib_img/thumbs/pages/435x239/2015...

    Troisième volet de notre série sur le barrage Racing-Rennes (4-1) du 13 mai 1992 avec Jacky Paillard (photo), double buteur ce soir-là face à son ancien club. Le Stade Rennais qui, dix mois plus tôt, n'avait pas voulu le reprendre après un départ avorté au PSG.

    Ce Strasbourg-Rennes, c'était son match à lui. Jacky Paillard avait connu tellement de galères au cours de l'année écoulée qu'il fallait bien que la roue tourne un jour. Ce 13 mai 1992, la magie a opéré. Ce soir-là, alors qu'il n'avait pas marqué le moindre but de la saison, le milieu défensif en inscrit deux face à son ancien club, qui n'avait pas voulu le reprendre dix mois plus tôt et qu'il avait attaqué aux Prud'hommes. « Ce n'était pas une revanche, mais un rappel, souligne Paillard. C'est incroyable. C'est le match référence. Je ne sais pas si c'est de la chance, si les dieux étaient avec moi. Mais quand on revoit l'histoire, le contexte, c'est un des meilleurs souvenirs de ma carrière. »

    Le contexte de ce match, effectivement, n'était pas des plus banals pour le Lavallois. Il y a d'abord eu ce départ en eau de boudin de Rennes, l'adversaire du soir, quasiment un an plus tôt, après une saison en Division 1. « Je m'étais engagé pour quatre ans avec Rennes, mais au bout d'un an, on est descendu sportivement. Je devais aller au PSG, j'avais signé un contrat moral au téléphone avec Michel Denisot. Mais le PSG ne voulait pas payer l'indemnité, alors Denisot m'avait demandé de négocier mon départ. J'ai donc résilié à l'amiable mon contrat avec Rennes. Le président était d'accord. Sauf qu'entre-temps, Bernard Tapie (président de l'OM) a proposé un échange à Denisot : Angloma contre Pardo, Fournier, Germain. Au lieu d'avoir Paillard, il avait trois joueurs. Denisot n'a pas tenu sa parole. Je l'ai appelé plusieurs fois, lui ai laissé plein de messages. Il ne m'a plus jamais répondu. Et puis Rennes, entre-temps, a été repêché. Je suis donc revenu vers Rennes, mais le club voulait diviser mon salaire par deux. J'ai engagé un procès contre le club. »

    Contacté par Max Hild, alors directeur sportif du Racing, il arrive début septembre à Strasbourg après un mois et demi sans club. Mais là aussi, l'aventure ne démarre pas sous les meilleurs auspices. « Je viens signer à Strasbourg en basket-jean sans affaires. Le samedi il y avait un match à St-Seurin, Gress voulait absolument que je joue, raconte Jacky Paillard. On m'a prêté des fringues. On gagne 3-0, je joue tout le match alors que je n'avais pas fait de préparation. Puis la semaine d'après, j'étais remplaçant. Je ne comprenais pas. Une semaine plus tôt, alors que je venais à peine d'arriver, il voulait absolument que je joue. Et là, maintenant que j'étais installé, et alors qu'on avait gagné, il me faisait même pas jouer. Ça a été comme ça toute la saison. Mes huit premiers mois ont été très difficiles. Je marquais au moins 2-3 buts chaque saison, et là je n'en mets pas un. J'ai pris le challenge de partir en D2, alors que j'aurais dû évoluer au PSG. Je ne connaissais pas le club et la région mais je ne regrette pas du tout. Ça a été sportivement une rétrogradation au départ, mais j'ai tout de suite vu qu'on avait une superbe équipe. »

    Au-delà du contexte et de son histoire, celui qui est aujourd'hui commercial dans l'éclairage à Toulouse garde de ce match de nombreuses images fortes. « J'étais dans la chambre avec Marc Keller. On est venu ensemble en voiture au match. Il n'y avait pas un bruit dans la voiture, on ne s'est pas parlé, juste un regard. Il voulait tout dire : ''C'est le soir ou jamais''. » Et une anecdote personnelle : « Quand je jouais à Toulouse, il y avait un supporter fan de moi. Il est venu plusieurs fois à Strasbourg me voir jouer, notamment pour le match retour contre Rennes. On a fait la fête avec lui après le match. Quand vous voyez des gens comme ça, un ouvrier qui dépense tout ce qu'il gagne pour faire Toulouse-Strasbourg et venir vous voir jouer, vous ne pouvez que vous défoncer sur le terrain. »

    LAFA
  • Je trouve que tu as une excellente idée de poster les souvenirs des acteurs de ce match inoubliable.
    C'est vraiment bon de se replonger dans ces souvenirs avec eux !
  • je crois avoir compris à la fin de l'equipe du dimanche (quand il remercie l'equipe qui a conconcté l'emission ) de hier soir le nom de jacky paillard
    c'est possible qu'il ai integré l'quipe technique ou c moi qui ai revé ou trop bu?
  • Je crois qu'il fait ça à chaque émission en citant d'anciens joueurs.
  • 1 nouvelle(s) photo(s) et/ou vidéo(s) sur racingstub.com :
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  • Des nouvelles de Jacky Paillard, Directeur technique du FC Escalquens dans la banlieue de Toulouse.

    http://www.footpy.fr/Midi-Toulousain-Jacky-PAILLARD-Escalquens--un-projet-ambitieux-pour-une-bouffee-d-oxygene_a4862.html
  • Reportage sur ses galères dans l'émission J+1.
  • Jacky Paillard rêve encore de ballon et de football pro

    Ses cheveux bouclés et son mental de fer ne passaient pas inaperçus quand il foulait la pelouse du Stadium à la fin des années 80 sous le maillot du TFC. Depuis, «beaucoup d'eau à couler sous les ponts», comme il le dit lui-même. Pas toujours dans le bon sens. Mais à 53 ans, Jacky Paillard, espère toujours refaire sa vie dans le football.

    Ce sont les lettres qui l'ont finalement sauvé. Pour un footballeur professionnel, la «reconversion», comme on dit, n'est pas toujours de tout repos. Celle de Jacky Paillard a été moins linéaire que la trajectoire de ses passes sur le terrain. 20 ans après avoir raccroché les crampons, c'est au Comptoir du Livre, à Portet-sur-Garonne que l'ancien milieu de terrain défensif du TFC vient, aujourd'hui, de retrouver un peu de sérénité dans la vente en gros.

    Deux ans au RSA

    «Si je suis là, c'est grâce à Hervé Poulain, le président du club d'Escalquens où je suis conseiller technique pour la formation des petits jusqu'aux seniors. Je tiens d'ailleurs à le remercier». Une planche de salut que Jacky Paillard a saisie après avoir tenté 36 métiers et bossé dans l'électricité ou la manutention. Au bout d'un cauchemar qui a commencé en 2010 avec un passage de deux ans au RSA.

    «Même si j'avais bien gagné ma vie au foot, ce n'étaient pas les salaires d'aujourd'hui. Mais j'avais mis de l'argent de côté. Avec mon ex-femme, on a acheté le bar Le Matin, place des Carmes, en 2000. ça a duré six ans, jusqu'à mon divorce. Après j'ai ouvert le Bo Bar, place Victor-Hugo. Puis, on m'a proposé le restaurant le Baronie, rue des Tourneurs, pour prendre la suite du Café des Couleurs, un restaurant d'inspiration libanaise qui tournait bien. Ma grosse erreur a été de vouloir tout changer, le style, la décoration, la cuisine. Comme ma formule de cuisine française marchait bien au Bo Bar, j'ai voulu faire pareil. J'ai tout refait à neuf, c'est ce qui m'a fait plonger. ça m'a coûté 400 000 €. Je l'ai revendu pour l'euro symbolique. J'ai tout perdu, escroqué par celui qui m'avait vendu et qui avait gonflé le chiffre d'affaires et produit un faux bilan».

    Nul n'est prophète en son pays

    De vieux et mauvais souvenirs que Jacky Paillard veut oublier en caressant toujours le rêve de revenir dans le milieu du football pro.

    «J'ai mon brevet d'état d'entraîneur, le BEA, et je suis passé par plusieurs clubs amateurs comme Solomiac ou l'AS Hersoise avant d'arriver à Escalquens. J'ai jamais perdu le contact avec le foot. Imaginez, j'ai joué pendant 18 ans, je n'ai fait que ça toute ma vie, c'est mon truc». Aujourd'hui, il se sait particulièrement attiré par la formation des jeunes et le recrutement.

    Jacky a tapé à la porte du TFC «C'est mon club, mes plus belles années, si je peux y revenir», dit-il. Mais il n'a pas eu de réponse. «Il doit y avoir un obstacle, je ne sais pas. Le président Olivier Sadran n'a même pas cherché à me rencontrer». Nul n'est prophète en son pays.

    L'ex-téféciste ne baisse pas pour autant les bras. «Je ne désespère pas, tout peut arriver, que ce soit à Toulouse ou dans un autre club pro». Revenu de loin, il cultive désormais une certaine sagesse. «Aujourd'hui, ça va mieux, mais je sais que je ne retrouverais jamais ce que j'ai été. En août 2010, j'ai tout perdu. Tout s'est arrêté. Rien ne sera plus jamais comme avant». À part, bien sûr, sa passion du football.

    Une carrière honorable
    Formé au Stade lavallois sous la houlette du rigoureux Michel Le Milinaire, Jacky Paillard débute en première division le 25 octobre 1982 dans un match entre Laval et Brest. En 1987, Jacky relève le challenge du TFC. Aux côtés des talentueux joueurs argentins Alberto Marcico et Alberto Tarantini. Il sera international A une fois et aura une dizaine de sélections dans l'équipe de France Olympique. En 1990, il part à Rennes où il joue une saison avant de s'expatrier à Strasbourg, pendant trois ans. À l'été 1994, il tente un dernier pari au TFC, fraîchement relégué en division 2. Sous les ordres de Rolland Courbis, il participe à une vingtaine de matchs de championnat. Le club rate la remontée d'un cheveu. La seconde saison (1995-96) de Jacky est plus modeste. Elle se solde par un nouvel échec du TFC et il n'effectue qu'une petite dizaine d'apparitions sous le maillot violet. Il décide de se retirer de la vie de footballeur professionnel en fin de saison.

    Gilles-R. Souillés
  • "En 1990, il part à Rennes où il joue une saison avant de s'expatrier à Strasbourg, pendant trois ans."
    Il faut le prendre comment ? :-w
  • "Il sera international A une fois et aura une dizaine de sélections dans l'équipe de France Olympique."

    En Olympiques, c'est incontestable, il faisait partie de l'équipe qui échoua à se qualifier pour les JO de Séoul. On était encore sur le modèle des JO de Los Angeles auxquels pouvaient participer tout joueur n'ayant pas accompli de match officiel (les amicaux étaient "permis"). Je crois qu'on est passé au truc des - de 23 ans pour 1992.
    http://1.bp.blogspot.com/-rh71MfXCYhs/UCJPuKP8XhI/AAAAAAAAa00/buu...

    Mais Paillard n'a jamais joué en Equipe de France A, sans doute a-t-il été sélectionné sans entrer en jeu :-/
  • matteo a écrit, le 24/12/2015 11:23 :
    "En 1990, il part à Rennes où il joue une saison avant de s'expatrier à Strasbourg, pendant trois ans."
    Il faut le prendre comment ? :-w


    Que l'Alsace a enfin eu son indépendance.
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