Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Jacques Glassmann

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Flux RSS 19 messages · 4.392 lectures · Premier message par filipe · Dernier message par samh

  • Quand Jacques brisa la glace

    Il y a les sportifs qui rentrent dans l'histoire par la grande porte. Ceux qui s'y glissent par la petite. Et puis il y en a d'autres qu'on balance à travers la vitre d'une fenêtre, la tête la première.

    Cliquez ici pour lire la suite de cet article
  • =D
    Je crois que c'est Ungerer (ou Roger Siffert :'> ?) qui voyait chez Glassman le prototype de l'alsacien naïf mais honnête. C'est bien un article qui manquait au stub.
  • Article formidable !
    Bravo !
    =D
  • Glassmann, au final c'est lui qui a prit le plus cher, alors que c'est le moins coupable. Une belle leçon de vie (+) .

    On se rapellera du tube des tribunes après les révélations, ou il était accueilli dans les stades au chant de "Glassmann, téléphone!" Très classe aussi.
  • Bravo filipe, Jacques méritait cet article! (+)
  • En même temps, le Glassmann est revenu à peu près trois fois sur ses propres déclarations. On peut y voir ce qu'on veut.
  • Ah bon ? Tu peux développer ? :-/
    Dans cette affaire, s'il y en a un qui n'a jamais changé sa version du premier au dernier jour, il me semble pourtant que c'est bien lui.
  • captainflirt a écrit :
    En même temps, le Glassmann est revenu à peu près trois fois sur ses propres déclarations. On peut y voir ce qu'on veut.


    un peu comme Patrick Dils ?
  • Encore une fois superbement écrit, on dirait un court metrage ton article =P~ (+) :x
  • Bravo pour l'article, ça dépoussière parfaitement ce vieux dossier (+)
    J'avais suivi l'affaire du haut de mes 12 ans, et j'avoue qu'il me restait l'image de balance et d'enflure de Glassman.
    Bref une image fort négative pour celui qui avait osé dire la vérité.
  • J'ai toujours admiré ce mec, sa simplicité, son courage et sa détermination jusqu'au bout. Et j'ai toujours été profondément choqué de tout ce qu'il s'est pris dans la gueule, sans soutien (sauf Vernon et quelques autres).

    Et qu'en j'en entends encore aujourd'hui (supporters de l'OM mais pas seulement) cracher leur haine sur lui, ça m'écoeure et ne me dit rien de bon sur la nature humaine.
    Des mecs comme Tapie (à cause de son bagout, de sa capacité à séduire), s'en sortent souvent aux yeux de l'opinion alors que ce sont des escrocs qui respirent le mensonge et la manipulation.

    Bravo Jacques et merci.
  • Excellent article écrit avec beaucoup de talent. Il nous fait revivre les étapes les plus marquantes de cette lamentable histoire.
    On peut toujours se demander conmme certains l'ont fait si J. Glassmann n'a pas été à un moment tenté. Ou si ce n'était pas un complot anti-Tapie ou anti-OM.
    A y regarder de plus près, c'est bien J. Glassmann le seul à s'être comporté de manière exemplaire dans cette affaire.
    Pour paraphraser la chanson de G. Béart (pour ceux qui s'en souviennent) : Le joueur a dit la vérité... Il doit être exécuté. C'est exactement ce qui lui est arrivé, exécution médiatique et sportive pour avoir osé dire la vérité qui faisait tomber les héros victorieux de la coupe des champions de leur piédestal.
    Même si la fin ne justifie pas les moyens, toute vérité n'est pas bonne à dire. On peut déplorer que J. Glassmann n'ait pas été suffisamment soutenu par le monde du sport et par la presse.
    Les coupables ont été punis, ce n'est que justice, mais quinze ans plus tard, c'est souvent encore à J. Glassmann que l'on fait endosser le mauvais rôle alors que l'on parle de rendre à L'OM le titre qu'il n'a pas mérité.
  • D'autant que les révélations de Glassmann (au patronyme prédestiné) ne sont probablement que la partie emmergée de l'iceberg...
  • filipe a écrit :
    Ah bon ? Tu peux développer ? :-/
    Dans cette affaire, s'il y en a un qui n'a jamais changé sa version du premier au dernier jour, il me semble pourtant que c'est bien lui.


    Je ne remets pas ton point de vue en doute, il est d'ailleurs plutôt bien documenté, et je ne possède pas assez de connaissances sur le sujet. Cependant, je ne suis pas dupe, et dans cette affaire, je préfère n'encenser personne.
    Parti immergé de l'iceberg, complots multiples, pigeon de l'histoire, c'est possible. Il est probablement celui qui s'est fait le mieux baisé avec les supporters de l'OM. Mais de là à en faire un héros ou une victime, il reste un pas que je ne franchis pas.
  • Ce n'est pas mon point de vue, c'est juste les faits :)
    L'ensemble des acteurs se rejoignent finalement sur le déroulement de l'affaire (après de longs mois et après avoir donné différentes versions qui ne tenaient pas debout).
    Concernant Glassmann, sur quoi on risquerait d'être dupe ? Je comprends pas.
  • Page entière dédiée à Jacques Glassmann aujourd'hui dans l'Alsace !


    Jacques Glassmann, le probe épanoui

    http://www.alsapresse.com/jdj/do/imageThumb?name=20081106%2FIS%2F...

    Quinze ans après l'« affaire VA-OM », le monde du football n'a ni oublié, ni renié Jacques Glassmann. Sous le couvert de l'UNFP, le syndicat des joueurs, le Mulhousien émarge depuis le 2 janvier 2002 à ESR (Europe Sports Reconversion) et oeuvre, dans le nord et l'est du pays, à la reconversion des joueurs pros – jeunes et moins jeunes — qui en sont demandeurs. Le foot est toujours son gagne-pain.

    Son pré carré, son triangle à lui, c'est celui qui relie Lille à Lens, Lens à Valenciennes et Valenciennes à Lille. Un sacré terrain de foot, un sacré terrain de jeu. Au coeur ce plat pays qui est devenu le sien, le long des rives de l'Escaut, là où les briques dont on fait les maisons sont rouges, le Mulhousien Jacques Glassmann vit une nouvelle vie. Sa vie, et rien que sa vie.
    Serein et lucide, Jacques (46 ans) est d'abord profondément heureux. « Je suis dans cet état, insiste-t-il installé derrière une belle omelette dans une brasserie sympa du centre de Valenciennes, car je n'ai jamais été renié, honni et oublié par le milieu, comme on se plaît à le dire et à l'écrire depuis quinze ans ! » Conseiller en formation et reconversion auprès des joueurs qui en émettent le souhait, Jacques, de fait, travaille en étroite collaboration avec Joël Delpierre, le responsable d'ESR, ancien pro à Nancy, Metz et Angers, et papa de Mathieu, aujourd'hui à Stuttgart. « Par le biais de ce boulot que j'honore depuis le début de l'année 2002, je vois ou j'entends au téléphone au moins un joueur par jour. C'est dire si je reste dans le coup... »

    « Ce sera bac + 5, et j'étais à bac – 5 ! »

    Aujourd'hui, le Haut-Rhinois savoure et s'épanouit. Et ça se voit. « Ne vous méprenez pas, ça n'a pas toujours été ainsi rectifie-t-il prestement. Avant d'en arriver là, j'ai connu de sombres moments... » Têtu et décidé, l'Alsacien ne s'est pourtant jamais laissé désarçonner. « Quand je suis revenu des trois années qu'avec Audrey, ma compagne depuis seinze ans, nous voulions passer à l'Île de la Réunion, j'ai obliqué – à l'initiative de Joël Delpierre — vers une formation de responsable en développement des ressources humaines auprès de la Chambre de commerce de Valenciennes. Théoriquement, cette filière débouche sur un niveau bac plus cinq et ça m'effrayait, moi qui étais plutôt à bac moins cinq, pour avoir arrêté mes études au BEPC ! Malgré tout convaincu qu'avec de la volonté et un travail rigoureux, je pouvais progresser, j'ai été bien inspiré puisque, même si je n'ai pas eu le diplôme, ce cursus m'a permis de me réorienter et de découvrir des horizons tout à fait nouveaux. »
    « Au cours de cette formation, s'amuse-t-il a posteriori, je me suis entre autre aperçu qu'il est parfois plus facile de jouer au foot devant 20 000 spectateurs que de soutenir oralement une thèse qu'on ne maîtrise pas totalement devant un jury de trois professeurs ! »
    Ces obstacles franchis, l'étudiant de 36 ans n'a, dès lors, plus eu qu'à attendre que MM. Le Graet, Houiller (à la Fédération), Delpierre (à l'UNFP) bientôt rejoints par Marie-George Buffet et Serge Mesones au ministère des Sports ne trouvent ensemble une solution et des crédits. Depuis depuis ce 2 janvier 2002, date officielle de son embauche, Jacques se délecte : « Sans faire le moindre business – c'est la philosophie première d'ESR — je rencontre quotidiennement des jeunes et de moins jeunes joueurs que je tente de convaincre qu'il est plus sage d'envisager son avenir plutôt que de le subir ! »

    « J'ai vécu des périodes plus graves »

    À nouveau immergé dans tout ce qui ce qui tourne autour du ballon rond, Jacques Glassmann apprécie autant qu'il le peut sa situation d'aujourd'hui : « Avec Audrey et Laetitia, ma fille de 25 ans, nous privilégions tout ce qui mérite de l'être. La vie de famille, les balades en forêt, un bon film. Le foot, les matches ? Si je suis allé quatre fois à Nungesser depuis que je suis revenu à Valenciennes en 98, c'est beaucoup... »
    Confiant s'être « très vite détaché de l'affaire » qui a, malgré tout, bouleversé sa vie et certain de ne pas avoir besoin d'être réhabilité car « je n'ai dit que la vérité », Jacques Glassmann n'en veut aujourd'hui à personne. Ni aux protagonistes de l'affaire « qui n'ont pas les mêmes valeurs que moi », ni aux supporteurs « qui ne me connaissent pas et qui ne réfléchissent pas toujours autant qu'ils le devraient ». Tout juste consent-il « avoir vécu des périodes plus graves dans sa vie. »
    Honoré du Prix du fair-play de la FIFA en 1995 à Milan et sollicité pour donner son nom à un gymnase de Phalsbourg en 2002, Jacques, depuis quinze ans, est un homme apaisé et en harmonie avec lui-même : « Si je m'étais tu, je me serais rongé toute ma vie. J'aurais été comme un gars qui trompe sa femme et qui, de retour au logis, ne peut plus lui dire qu'il l'aime tout à fait de la même manière. Mais, au-delà de tout cela, mon plus grand bonheur vient peut-être du fait que depuis quinze ans personne, jamais personne, ne m'a dit de façon cohérente que j'aurais dû garder le silence et pourquoi j'aurais dû le faire. Et ça, franchement, ça vaut tous les millions du monde... »
  • L'affaire : 600 000 francs pour laisser « filer »

    Avant d'affronter le Milan AC en finale de la Ligue des Champions (le 26 mai), l'OM a besoin d'un succès à Valenciennes (le 20) pour être assuré d'être champion de France 92-93. La veille du match à Nungesser (le 19), contacté par Jean-Jacques Eydelie puis Jean-Pierre Bernès, les joueur et directeur général marseillais, Christophe Robert avise ses coéquipiers nordistes Jacques Glassmann et Jorge Burruchaga (champion du monde avec l'Argentine en 1986) que 600 000 francs leur seront collectivement offerts s'ils laissent « filer » et, surtout, si leur équipe ménage les Phocéens avant le grand rendez-vous européen de Munich.
    Avant (auprès de Boro Primorac, son entraîneur) et après le match (dans le vestiaire des arbitres puis face à la presse), Glassmann dénonce la corruption. Après moult rebondissements médiatico-judiciaires, Eydelie, Burruchaga et Robert sont mis en examen, menottés et, bien sûr, suspendus tandis que Jean-Pierre Bernès et Bernard Tapie (le fameux président) découvrent la détention, la suspension sportive et le rejet des mondes du football et de la classe politique. Du moins... pour un certain temps !




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    « Si j'ai recroisé Bernard Tapie depuis l'affaire ? Oui, je l'ai vu, un jour, sur l'autoroute à la hauteur d'Orly. Je l'ai doublé. Il était derrière dans sa voiture avec ses millions. Et moi, j'étais devant, la tête haute et la conscience tranquille. Je ne me suis pas arrêté car, de toute manière, si j'avais eu à lui parler, je n'aurais rien eu à lui dire... »


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    Les yeux et les oreilles de Gilles Geudin

    « Comme tout le monde, nous avons des yeux pour voir et des oreilles pour entendre. Après quoi, nous recevons des gens et devons tout entreprendre pour qu'ils soient satisfaits. C'est toute la subtilité de notre métier. »
    En poste à la direction du Novotel Valenciennes quand a éclaté l'« affaire OM-VA », Gilles Geudin muté depuis au Novotel Sausheim et, maintenant, au Mercure Gare à Mulhouse, analyse les faits avec beaucoup de recul : « Il est évident que, dans notre établissement, il s'est passé des choses que nous n'aurions certainement pas dû voir. Mais cela, je ne l'ai dit et répété qu'après coup. Pendant le séjour des Marseillais et jusqu'aux révélations de Glassmann, nous ne savions rien. Et quand je dis rien, c'était rien. Plus tard seulement, on a pu se demander pourquoi un gars comme Robert est venu. Sur le moment, sa visite n'avait rien d'anormal... »
    Pas choqué de ne plus revoir les Marseillais après le match («Le plus souvent, les équipes repartent en avion le soir même »), le directeur se souvient bien, en revanche, de la suite : « Très vite après le match, j'ai vu débarquer le juge Beffy, le Procureur de Montgolfier et son greffe pour les premières investigations. C'était un vendredi soir. »
    Pas vraiment inquiet « car je n'avais rien fait », Gilles, sous le couvert du groupe et pour le respect de l'image, avait alors invité son personnel « à ne pas parler ». C'est donc lui, en qualité de patron, qui fut sollicité par la Justice : « J'ai été le premier ou le second à être convoqué dans le bureau du juge pour dire ce que j'avais vu. Même si j'avais la conscience tranquille, ce ne sont pas des choses qui rassurent. Aujourd'hui encore, ces jours sont ancrés dans ma tête. Et dire qu'à cette époque, j'étais le directeur de l'hôtel le plus médiatisé du monde ! Tous les jours, télés, radios et journaux voulaient en savoir plus. Quelle époque ! »
  • Je ne sais pas vraiment où poster cette info, mais France 2 diffuse un Faites entrez l'accusé consacré à l'affaire VA-OM ce soir à 22h35.
  • Belle interview dans la PQR dans le cadre de la rencontre de coupe de France entre deux de ses anciens clubs, Mulhouse et Valenciennes.
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