René Hauss
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katzo68L'article que lui avait consacré Stéphane Godin le 12 septembre 2001
René Hauss, légende du Standard
René Hauss (en médaillon) avoue garder « des souvenirs impérissables » de ses trois titres en Belgique, record pour un entraîneur du Standard. Sur ce document d'époque, il est projeté en l'air par ses joueurs après l'un des sacres des Rouches.;Document Standard de Liège
L'ancien joueur et entraîneur du Racing, René Hauss, sera un témoin privilégié demain (20h) du 1er tour de Coupe de l'UEFA contre le Standard de Liège, dont il fut le coach triple champion de Belgique.
LE CHARISME de ce nouveau venu était tout à fait éclatant. Il entraîna ses troupes, qui se rangèrent derrière lui comme un seul homme (). Il n'avait pas encore 40 ans et se forgea vite un surnom fait de respect et d'amitié, d'admiration, parfois d'un zeste de crainte : le chef. » L'homme décrit dans les lignes ci-dessus s'appelle René Hauss. Ce portrait dithyrambique est extrait du livre « Standard, 100 ans de passion » édité en 1998 pour le centenaire des Rouches. Et forcément, celui qui a remporté, comme joueur, les deux premières Coupes de France du Racing (en 1951 et 1966, les deux seules avant le succès d'Yvon Pouliquen et ses joueurs le 26 mai dernier), puis est devenu, comme coach, triple champion de Belgique (en 1969, 1970 et 1971) avec Liège, sera un témoin privilégié du premier tour de Coupe de l'UEFA entre le RCS et le Standard. Ce jeudi à 20 h, au coup d'envoi du match aller, René Hauss sera d'ailleurs dans les tribunes de Sclessin, invité par le club strasbourgeois. Il y a quelques mois, l'ancien capitaine bas-rhinois a été élu entraîneur du siècle du Standard. « Ça prouve que dans l'esprit des gens, seul le palmarès compte. Mais je suis fier d'avoir été choisi devant des techniciens aussi réputés que Raymond Goethals ou Ernst Happel. »
Une enquête digne des RG
Il faut dire qu'avec trois titres d'affilée, René Hauss est le recordman absolu (comme coach) du Standard. En 1968, alors qu'il a mis un terme à sa carrière de joueur (de 1948 à 1967) et aussitôt accepté le poste d'entraîneur du club alsacien auquel il est fidèle depuis 20 ans, il choisit d'émigrer à Liège. « Un ami rencontré en vacances dans les Landes, Pierrot Reners, était un ancien coéquipier de l'homme fort du Standard, Roger Petit. Il lui a parlé de moi quand le club belge s'est mis en quête d'un entraîneur plus jeune que Michel Pavic. Roger Petit s'est renseigné et a appris que j'étais major de ma promotion d'entraîneurs. Il a aussi demandé une enquête à des parlementaires européens en poste à Strasbourg, lesquels ont interrogé toutes sortes de gens pour savoir comment j'étais perçu. » Un rendez-vous plus tard, son choix est arrêté. Reste à informer le président du Racing, Joseph Heintz, dont l'accueil est glacial. « Je me vois encore chez lui à Bischheim. Quand je lui ai annoncé mon intention de rejoindre le Standard, il m'a dit qu'il ne fallait pas que je compte remettre un jour les pieds au Racing. J'ai pourtant voulu être honnête avec lui. L'honnêteté ne paie pas toujours. » Du coup, Hauss est libéré dès février et s'engage avec Liège pour la saison suivante. Il remporte donc les trois titres d'affilée, puis se classe 3e et second. Lors de ses 4e et 5e années, il dispute aussi la finale de la Coupe de Belgique, battu à deux reprises par Anderlecht. Dans l'intervalle, il élimine le grand Real Madrid de la Coupe des Champions 1969-70 et dispute deux quarts de finale européens. « Il ne nous a pas manqué grand-chose à l'époque pour remporter une Coupe d'Europe. » Aujourd'hui, René Hauss a pratiquement perdu tout contact avec le Standard. Mais pas avec Liège où son fils est l'un des spécialistes les plus réputés de chirurgie osseuse. « Il est allé au bout de ses études là-bas, parce quand je suis parti, il n'y avait pas d'équivalence en France. Je vais régulièrement voir mes petits enfants, mais je n'ai plus vu jouer le Standard depuis quatre ans. » Il se tient néanmoins informé par des amis liégeois, journalistes ou anciens du football. « Le Racing va avoir affaire jeudi à cette ardeur wallonne tout à fait spécifique au Standard. Il lui faudra la calmer d'entrée. Michel Preud'homme a apporté un nouvel élan et relancé le club vers le haut. Le Standard va démarrer sur les chapeaux de roue et les Strasbourgeois vont devoir faire face. La qualification passe par là. »
René Hauss (en médaillon) avoue garder « des souvenirs impérissables » de ses trois titres en Belgique, record pour un entraîneur du Standard. Sur ce document d'époque, il est projeté en l'air par ses joueurs après l'un des sacres des Rouches.
Stéphane Godin -
Un grand Homme s'en est allé...
Sincères condoléances à tous ses proches... -
A l'heure où le racing est attaqué et détruit de l'intérieur, le peu qui nous reste est entrain de nous quitter. Sale année pour les gardiens de l'histoire du club.
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C'était un copain à ma mere, ils étaient voisins à Lingolsheim.
Sinceres condoleances à sa famille. -
Hauss, un demi-siècle de football
L'ancien joueur et entraîneur René Hauss s'est éteint à l'âge de 82 ans. Son record de 515 matches sous le maillot du Racing Club de Strasbourg tient depuis plus de quarante ans.
«En 1948, j'étais militaire en Allemagne. J'ai reçu une lettre du Racing Club de Strasbourg. Le club souhaitait me voir participer à un match amical avec l'équipe réserve. J'étais aux anges ! » En hommage à René Hauss, décédé lundi soir à l'âge de 82 ans, le site Internet du RC Strasbourg publie une interview, réalisée en 2006, de celui qui demeure le joueur à avoir disputé le plus de matches (515, entre 1949 et 1967) sous le maillot du club alsacien. Cet excellent latéral droit remporta notamment les deux premières Coupes de France du Racing, en 1951 et en 1966.
Sa longue carrière de joueur terminée, René Hauss devint aussitôt entraîneur du Standard de Liège. Ses trois titres consécutifs de champion de Belgique (1969, 70 et 71) lui vaudront d'ailleurs d'être désigné «entraîneur du siècle du Standard».
Entraîneur de l'année 1980
Mais c'est de nouveau dans l'Est de la France qu'il allait écrire le troisième grand chapitre de sa carrière sportive, en tant que manager général du FC Sochaux, de 1973 à 1985. En 1980, il était désigné entraîneur français de l'année, en pleine épopée européenne du club franc-comtois qui allait atteindre, au printemps 1981, la demi-finale de la Coupe de l'UEFA. Ce titre lui valait une place au sein du jury de France Football qui désigne chaque fin d'automne «l'entraîneur français de l'année». Notre magazine publiera d'ailleurs mardi prochain, 14 décembre, les résultats 2010 avec le vote du «Numéro 1 de 1980» René Hauss, reçu par mail, il y a quelques jours.
Après Sochaux, c'est au Matra Racing de Paris que René Hauss avait clos sa carrière, comme manager général, remplaçant même le Portugais Artur Jorge sur le banc, à l'automne 1988. Lui qui aurait eu 83 ans le jour de Noël a choisi le jour de la Saint-Nicolas pour s'en aller. A son épouse Jeanne, à toute sa famille et à ses proches, France Football présente ses très sincères condoléances
FF -
katzo68 a écrit, le 2010-12-07 17:31:33 : Hauss, un demi-siècle de football
L'ancien joueur et entraîneur René Hauss s'est éteint à l'âge de 82 ans. Son record de 515 matches sous le maillot du Racing Club de Strasbourg tient depuis plus de quarante ans.
«En 1948, j'étais militaire en Allemagne. J'ai reçu une lettre du Racing Club de Strasbourg. Le club souhaitait me voir participer à un match amical avec l'équipe réserve. J'étais aux anges ! » En hommage à René Hauss, décédé lundi soir à l'âge de 82 ans, le site Internet du RC Strasbourg publie une interview, réalisée en 2006, de celui qui demeure le joueur à avoir disputé le plus de matches (515, entre 1949 et 1967) sous le maillot du club alsacien. Cet excellent latéral droit remporta notamment les deux premières Coupes de France du Racing, en 1951 et en 1966.
Sa longue carrière de joueur terminée, René Hauss devint aussitôt entraîneur du Standard de Liège. Ses trois titres consécutifs de champion de Belgique (1969, 70 et 71) lui vaudront d'ailleurs d'être désigné «entraîneur du siècle du Standard».
Entraîneur de l'année 1980
Mais c'est de nouveau dans l'Est de la France qu'il allait écrire le troisième grand chapitre de sa carrière sportive, en tant que manager général du FC Sochaux, de 1973 à 1985. En 1980, il était désigné entraîneur français de l'année, en pleine épopée européenne du club franc-comtois qui allait atteindre, au printemps 1981, la demi-finale de la Coupe de l'UEFA. Ce titre lui valait une place au sein du jury de France Football qui désigne chaque fin d'automne «l'entraîneur français de l'année». Notre magazine publiera d'ailleurs mardi prochain, 14 décembre, les résultats 2010 avec le vote du «Numéro 1 de 1980» René Hauss, reçu par mail, il y a quelques jours.
Après Sochaux, c'est au Matra Racing de Paris que René Hauss avait clos sa carrière, comme manager général, remplaçant même le Portugais Artur Jorge sur le banc, à l'automne 1988. Lui qui aurait eu 83 ans le jour de Noël a choisi le jour de la Saint-Nicolas pour s'en aller. A son épouse Jeanne, à toute sa famille et à ses proches, France Football présente ses très sincères condoléances
FF
Hum le site du RC Strasbourg, non pas tout à fait... :D
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En tout cas, très bonne initiative et très bel hommage que de se limiter d'exposer avec simplicité l'édifiant entretien de 2006. Tour est dit. (+)
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Le Racing perd un grand homme. Sincères condoléances à sa famille et amis. :(
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C'est avec beaucoup de tristesse , mais aussi avec émotion pour la qualité de l'homme, sa fidélité au Racing , mais aussi aux merveilleux moments qu'il a apporté à notre club et à ses supporters , dont moi-même que je rends hommage aujourd'hui.
Sincères condoléances à la famille , et qu'il repose en paix. -
Tout le monde lui rend homage,tout le monde sauf le racing.
Aujourd'hui j'ai honte d'etre supporter de ce club
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Au Racing, on a perdu toute notion de bon sens, dirigé par les incompétents en place. Effectivement, ce club fait pitié, en quelque sorte
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Wait and see
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Une légende nous quitte, un de ces rares hommes qui avaient le Racing dans le sang.
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Mes sincères condoléances à tous ses proches.
En une semaine KOZA et René HAUSS. Le RCS perd beaucoup. Une année noire pour le RCS...
Il est parti rejoindre Bob Jonquet et KOZA pour reformer une équipe compétitive là haut... -
Encore une icone du RCS qui nous quitte.
Je suis très triste.
Je garde le souvenir, gamin, de l'avoir vu soulever la coupe de France.
Mais, en grand technicien qu'il était, sans doute verra-t'il mieux, de là-haut, les défauts de l'équipe.
Mes plus sincères condoléances à sa famille. -
515 fois "Merci" Monsieur Hauss.
C'est aussi pour des hommes comme lui qui ont toujours respecté et aimé le Racing que ce dernier se doit de rester debout à l'avenir,pour que la carrière et l'oeuvre de ceux qui ont permis à une époque à notre club de grandir,ne tombent jamais dans l'oubli.
Le Racing ne vient pas seulement de perdre un des plus beaux représentants de son histoire,mais également un de ses plus grands supporters.
Sincères condoléances à sa famille.
Salut René.. -
Comme se fait il que René Hauss ne soit plus revenu au RCS après son expérience d'entraineur ?
Le club n'a t'il pas raté là une marche, à la vue du boulot accompli en tant que coach et surtout directeur sportif à Sochaux ?
Un Alsacien, compétent, amoureux du club, qui fait du bon taf. Quelqu'un peut m'éclairer parmi les historiens du stub. -
Je m'étais éloigné de l'actualité toujours aussi ridiculement mouvementée de l'histoire de ce reste de club. Je découvre avec effroi la mort d'un des plus grand noms du RACING. J'en ai versé une larme peut être la dernière pour mon club de coeur.
Reposez en paix MONSIEUR HAUSS :(
Et honte aux dirigeants actuels qui ne lui ont rendu aucun hommage. Preuve s'il en était de leur profonde incompétence. -
Un grand Monsieur du Racing est parti, paix à son âme et condoléances à sa famille..
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L'éditorial du France Football de mardi consacrant le meilleur entraîneur français de l'année lui est dédié. Il avait voté Wenger.
Par ailleurs, il y a aussi un bon papier signé Pierre Bilic dans Sport Foot Magazine, pour ceux qui vivent en Belgique, ou pas loin. -
Un entraîneur dans le siècle
Joueur emblématique du Racing, René Hauss a aussi connu le succès en tant qu'éducateur et dirigeant. Retour sur sa carrière de technicien.
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Superbe article, un grand bravo !
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Beau travail en effet. (+)
Et comme dirait l'autre,ça c'est une vie..
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