Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Ecologie - Environnement (l'autre topic vert)

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Flux RSS 84 messages · 6.585 lectures · Premier message par mouloungoal · Dernier message par raukoras

  • Pascal Janin accepte ce bouleversement avec philosophie : « Parfois la nature est la plus forte (à propos du volcan islandais qui a paralysé plusieurs jours le trafic aérien en Europe) et c'est tant mieux... »
    DNA du jour :p
  • Je savais pas trop ou le mettre , mais je voulais vous faire partager de magnifiques photos de l'éruption de ce fameux volcan
    lien photos volcan
    (+) (+)
  • Merci ! (+) Ça calme !
  • Est-ce que les volcans sont sujets à la taxe carbone ? :-/
  • kibitz a écrit, le 2010-04-22 07:03:40 :
    Le volcan islandais, il ne va pas réchauffer la planète ? :-/


    Si je me souviens bien, le Pinatubo en 91 avait eu pour conséquence de diminuer un peu la température moyenne de la terre de 0.3 degrés au sol pendant 2-3 ans, ses cendres reflétant les rayons solaires dans la stratosphère (qui a vu sa température moyenne augmenter elle).
  • Chuis pas volcanologue, mais je ne pense pas qu'un volcan émette beaucoup de CO2.
    Du SO2, ça oui, mais c'est un gaz "juste" irritant pour les personnes sensibles, un polluant qui sort aussi des usines qui traitent du pétrole ou du charbon, mais qui ne contribue pas de manière significative à l'effet de serre.
    Et effectivement, l'effet "d'écran" dont parle takl, j'en avais aussi entendu parler Après, c'est pas forcément la même ampleur que le Pinatubo, ca reste finalement une petite éruption, c'est plus les conditions et l'endroit où elle se passe qui ont fait qu'on en parle tant!
  • beerman a écrit, le 2010-04-22 13:01:57 :
    Je savais pas trop ou le mettre , mais je voulais vous faire partager de magnifiques photos de l'éruption de ce fameux volcan
    lien photos volcan
    (+) (+)


    Mais y a aucune écharpe du Racing là dans ton world tour !
  • Ah mais c'est pas de moi ces photos....y aurais une écharpe dans un coin... :p
    Sinon sur mon site perso j'ai qqs infos sur cette éruption pour ceux qui veulent suivre un peu ce qui s'est passé en Islande.
    infos volcan
  • Les photos sont vraiment belles. Comme quoi certains évènements de la nature peuvent laisser sans voix. Est-ce qu'on a dénombré des morts ou des habitations sinistrées avec ça ? :-/
  • Je trouvais ce site là encore plus beau (et en plus plein d'infos pratique pour mon voyage en Islande de Juin ;) )

    http://www.photovoyage.org/islande/eruption-2010.php
  • rage a écrit, le 2010-04-22 18:24:01 :
    Chuis pas volcanologue, mais je ne pense pas qu'un volcan émette beaucoup de CO2.
    Du SO2, ça oui, mais c'est un gaz "juste" irritant pour les personnes sensibles, un polluant qui sort aussi des usines qui traitent du pétrole ou du charbon, mais qui ne contribue pas de manière significative à l'effet de serre.
    Et effectivement, l'effet "d'écran" dont parle takl, j'en avais aussi entendu parler Après, c'est pas forcément la même ampleur que le Pinatubo, ca reste finalement une petite éruption, c'est plus les conditions et l'endroit où elle se passe qui ont fait qu'on en parle tant!


    L'Eyjafjöll diffuserait entre 150.000 et 300.000 tonnes de CO2 par jour, une quantité, si elle se maintenait à ce niveau durant un an, qui placerait le volcan islandais au même rang que l'Autriche pour les émissions de gaz à effet de serre, ont indiqué aujourd'hui deux experts. [Source Le Figaro]

    On pourrait croire que la nature est écologique mais pas forcément ... Et oui c'est un comble ...
  • rage a écrit, le 2010-04-22 23:51:19 :
    Je trouvais ce site là encore plus beau (et en plus plein d'infos pratique pour mon voyage en Islande de Juin ;) )

    http://www.photovoyage.org/islande/eruption-2010.php


    Très bon site, très complet, merci (+)
    Comme ca tu va en Islande en juin??? trekking??? veinard, c'est un pays hallucinant, j'y était malheureusement que qqs jours en escale, mais c'est totalement dépaysant, on se croit sur une autre planète.....
  • Pas trekking (juste quelques randos sur une journée au programme - toute facon le fameux trek dans le Landmannalaugar est inaccessible sur toute une partie car il passe sur les lieux de l'éruption).

    Par contre, on a prévu de louer un 4x4 et de faire le tour du pays http://sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-ash1/hs480.ash1/26286_3821...

    Bon, il va sans doute falloir un peu adapter l'itinéraire, je pense que l'escale à Þórsmörk et la rando qui était prévue sur l'Eyjafjällajökull devront être remplacées par autre chose O:)
  • Ca donne envie......tu va en prendre plein les yeux =P~
    N'oublie pas de ramener des photos ;)
  • OGM: l'étude russe qui pourrait «déraciner» une industrie

    En 2009, près de 3% des terres agricoles étaient couvertes d'OGM avec 134 millions d'hectares, selon l'ISAAA qui chaque année fait état des cultures des plantes transgéniques dans le monde. Et le dossier des OGM alimentaires - dont de très nombreuses pages restent encore floues à ce jour - pourrait bien s'alourdir prochainement alors qu'une nouvelle pièce en provenance de Russie est sur le point d'y être ajoutée.

    Celle-ci prend la forme d'une étude, dont les résultats les plus frappants viennent d'être présentés à la presse en Russie dans le cadre de l'ouverture dans ce pays des Journées de Défense contre les Risques Environnementaux. Elle est même évoquée par Jeffrey Smith, fondateur de l'Institute for Responsible Technology aux Etats-Unis et auteur de référence dans le monde des OGM avec notamment son ouvrage Seeds of Deception (littéralement « les semences de la tromperie ») publié en 2003. Menée conjointement par l'Association Nationale pour la Sécurité Génétique et l'Institut de l'Ecologie et de l'Evolution, cette étude russe a duré deux ans avec pour cobaye des hamsters de race Campbell, une race qui possède un taux de reproduction élevé. Ainsi, le Dr Alexey Surov et son équipe ont nourri pendant deux ans et d'une manière classique les petits mammifères, à l'exception près que certains d'entre eux ont été plus ou moins nourris avec du soja OGM (importé régulièrement en Europe) tolérant à un herbicide .

    Au départ, quatre groupes de cinq paires (mâles / femelles) ont été constitués : le premier a été nourri avec des aliments qui ne contenaient pas de soja, le second a quant à lui suivi un régime alimentaire qui comportait du soja conventionnel, le troisième a été alimenté avec en complément du soja OGM et enfin le quatrième groupe a eu des plateaux repas dans lesquels la part de soja transgénique était encore plus élevée que dans ceux du troisième. A la fin de cette première phase, l'ensemble des quatre groupes a eu en tout 140 petits. L'étude s'est poursuivie dans une deuxième phase par la sélection de nouvelles paires issues de chacun de ces premiers groupes. Et dans la logique du déroulement, les nouvelles paires de la deuxième génération ont elles aussi eux des petits, créant de fait la troisième et dernière génération de cobayes. Ainsi, il y a eu au final 52 naissances parmi les spécimens de troisième génération qui n'ont pas consommé du tout de soja, 78 parmi ceux qui ont consommé du soja conventionnel. Mais le troisième groupe, celui qui a été nourri avec du soja OGM, n'a eu que 40 petits, dont 25% sont morts. Et pire, dans le groupe qui a mangé le plus de soja génétiquement modifié, une seule femelle a réussi à donner naissance, soit 16 petits au total dont 20% sont finalement morts. Ainsi, à la troisième génération, les hamsters qui, pour les besoins de l'étude ont eu dans leur menu une part importante de soja OGM, n'étaient plus capables de se reproduire... Mais une autre surprise de taille a été observée : certains de ces hamsters issus de la troisième génération se sont retrouvés avec des poils... dans la bouche, un phénomène d'une extrême rareté.

    http://www.responsibletechnology.org/images/database/600.jpg

    Quelles conclusions peut-on tirer de cette expérience ? A ce stade, aucune, comme le reconnaissent eux-mêmes les scientifiques qui ont fait ces observations. D'ailleurs, leur étude qui doit être rendue public dans ses détails en juillet prochain, ne pourra être reconnue comme valide uniquement dans la mesure où elle sera publiée dans une revue scientifique internationale avec un comité de relecture par des pairs. Cependant, même si cette récente étude ne permet pas de tirer de conclusions définitives, elle pourrait avoir un impact non-négligeable dans l'approche globale des OGM agricoles qui sont aujourd'hui consommés dans le monde par des millions d'animaux d'élevage et d'être humains depuis leur avènement en 1996. Car en effet, pouvoir effectuer une étude d'une durée aussi longue (deux ans) est tout à fait rare tant les semenciers qui en font la promotion veillent au grain, de peur que l'étude en question ne soit pas en leur faveur : « Des scientifiques qui découvrent que des OGM provoquent des effets inattendues sont régulièrement attaqués, tournés en ridicule, voient leurs crédits de recherches stoppés, et sont mêmes renvoyés », explique Jeffrey Smith dans son billet repris notamment par The Huffington Post et qui évoque l'étude du Dr Surov et de son équipe en Russie. Et pouvoir effectuer des tests pendant deux ans est d'importance capitale selon les associations écologistes. Celles-ci estiment que deux ans représentent une durée suffisante pour mesurer les effets chroniques d'un produit ou d'une molécule, et donc d'un pesticide. Or, jusqu'à présent, les plantes OGM qui sont consommés dans le monde sont dans une très large majorité des plantes qui accumulent dans leurs cellules un ou plusieurs pesticides (soit par absorption extérieure soit par une production permanente). De plus, les études de plus de trois mois sur des mammifères (généralement des rats) nourris à ces OGM-pesticides (de première génération) sont toutes aussi rares. C'est pourquoi des « lanceurs d'alerte » (l'équivalent français du terme « whistle blowers », littéralement ceux qui soufflent dans le sifflet) dénoncent régulièrement cette situation et demandent à ce que les OGM agricoles soient évalués comme des pesticides à part entière. Autre grand problème : les organismes d'évaluation se basent toujours sur des études faites par ou pour les semenciers et ne possèdent pas de moyens financiers suffisants pour effectuer eux-mêmes des expertises ou contre-expertises. A ce jour, les évaluations d'OGM conduites et financées grâce à des fonds publics se comptent sur les doigts d'une seule main.

    Selon Jeffrey Smith, l'étude du Dr Surov et de son équipe pourrait bien « déraciner » une industrie qui vaut plusieurs milliards de dollars. L'affaire est donc à suivre, mais quoi qu'il en soit, depuis l'introduction en 1996 dans l'environnement et dans la chaîne alimentaire de produits agricoles transgéniques (issus de semences dans lesquelles y sont ajoutées un ou plusieurs gênes étrangers afin de conférer à la plante une propriété spécifique), les risques qui y sont liés restent encore très largement inconnus car très peu observés faute d'études suffisamment longues et indépendantes, mais aussi à cause du refus des semenciers de publier leurs propres études (sauf sous la contrainte juridique) pour des raisons de stratégies industrielles et commerciales. Aussi surprenant que cela puisse paraître, le principe de précaution dans ce domaine semble effectivement illusoire alors que les incertitudes scientifiques qui demeurent devraient justement le mettre au coeur du processus d'évaluation. Et d'ailleurs, on peut même supposer que cette absence de précaution large et de manque de transparence vis-à-vis du public nuisent par la même occasion aux OGM agricoles expérimentaux (de seconde génération) qui ne peuvent pas être évalués dans les meilleures conditions puisque ceux qui sont actuellement sur le marché ne l'ont été que partiellement (le proverbe de la « charrue avant les boeufs»...). Car l'ennui au fond c'est que nous tous, les consommateurs, sommes au bout de cette chaîne alimentaire: alors finalement dans l'histoire, qui sont réellement les cobayes?

    Mediapart

    Rien de scientifiquement acquis pour le moment, mais des résultats à rebrousse-poil des études financées par l'industrie des OGM :-$
  • C'est assez spectaculaire comme mortalité. Très difficile à imaginer par quels mécanismes la conso de maïs conduit à ces résultats.

    Sinon, la raison du déterrage est la foire éco-bio, dans la ville de Gilbert (pas le con ; l'autre, l'imbécile). Jusqu'à demain. Un évènement sans doute unique en France, en tout cas avec cette ancienneté.
  • Plus personne n'en parle mais la marée noire "BP" serait un truc inimaginable selon certaines sources. L'apocalypse total qui ruinerait l'humanité. On envisagerait le recours à l'arme nucléaire pour boucher le trou et sauver le monde, ou l'agrandir et le détruire.

    Bref, c'est énorme, ça fait peur, et la suite c'est http://www.michelledastier.org/index.php/2010/06/20/1834-catastrophe-abyssale-par-jean-pierre-traschel" target="_blank" class="st-target-blank">ici.

    Edit : ou ici.

    Faut bien comprendre que ça repose sur l'idée d'un pétrole "différent" de celui qu'on nous vend, qui ne serait pas d'origine biologique (abiotique), mais qui serait alors en quantité bien plus grande que ce qu'on nous dit actuellement.
  • Fin du monde pour causes écologiques et fin du monde par apocalypse, ça se mélange mal...
    Ca fait peur pour l'histoire, mais pour les sources aussi... :|s
  • La presse internationales parle sans arrêt de cette marée noire je te rassure et surtout les médias américaine qui rendent compte tous les jours de ce tchernobyl sous-marin.

    Je suis allé voir le lien que tu propose et comment dire... on est à la limite du prosélytisme religieux, je sais pas si tu en a bien conscience.

    Ce pétrole qui serait différent, c'est le "pétrole abiotique", une théorie jamais vérifiée et développée par les académie de sciences russes et ukrainiennes sous Staline. Un temps ou la science était bien tenue en main, pas comme maintenant! Le théorie voudrait que le pétrole ne sois pas le résidu de la décomposition de matière organique mais existe comme un élément naturel de base. Autant dire qu'à part quelques conspirationnistes qui n'arrivent pas à comprendre que des molécules longues de ce type ne peuvent pas exister de manière stable à l'état "naturel" et des mystiques qui voient l'apocalypse partout et maintenant dans cette nappe de pétrole, personne ne prend cette théorie au sérieux. Pour être plus précis, on sais qu'il existe du méthane et des hydrocarbures abiotiques sous forme de gazs, on sais même les identifiés par des marqueurs radioactifs et ceux-ci représentent en moyenne 0,2% des hydrocarbures extraites. La science connait donc ces molécules "naturelles" simples mais n'a jamais retrouvé la moindre trace de pétrole abiotique.

    Loin de moi l'idée de nier la gravité de la catastrophe qui a eu lieu mais je ne saurais que t'encourager à vérifier les dires de ce que tu peux trouver sur le net car tout y prolifère et surtout le plus invraissemblable.

    Cordialement.
  • nikolko a écrit, le 2010-07-05 12:03:02 :
    On envisagerait le recours à l'arme nucléaire pour boucher le trou et sauver le monde, ou l'agrandir et le détruire.

    J'ai lu une "blague" là-dessus : Qu'est-ce qui est pire qu'une marée noire ?
    -> Une marée noire radioactive... :-s
  • Bien entendu, les sources sont ce qu'elles sont et je l'ai jamais pris pour argent comptant. Mais j'avoue que l'idée de voir l'océan remplacé par du pétrole est assez "rigolote".

    En tout cas, je pense que l'interdiction de survol est avéré et que les conséquences vont être énormes.
  • Je suppose que si un avion se crashe sur la marée, ça va prendre feu sur une surface inégalée. Le Guiness des records serait déjà sur le coup...
  • Le survol est interdit parce que des bateaux spéciaux mettent le feu à la grande majorité du pétrole qui arrive en surface. Les 2 tiers du pétrole qui s'échappe ainsi du puits sont éliminé par combustion ce qui pollue l'air mais c'est toujours moins pire que de voir le pétrole dériver. Le principal risque en ce moment compte tenu des courants est pour la côte est des Etats-Unis et la grande chance qu'on a c'est que tout ça ne dérive pas vers le sud et la mers des caraibes ou se trouvent des iles qui vivent essentiellement du tourisme et d'importants barrières de corail qui ne s'en remettraient pas.
  • Vol de nuit pour Solar Impulse, pionnier de l'aviation solaire

    http://d.yimg.com/i/ng/ne/rtrs/20100708/14/2648354264-l-avion-de-...

    Un avion aux faux airs de planeur a achevé jeudi matin en Suisse le premier vol de nuit à l'aide de la seule énergie solaire.

    "Solar Impulse", d'une envergure de 63,4 mètres, équivalente à celle d'un Airbus A340, a volé 26 heures et neuf minutes en utilisant uniquement l'énergie solaire emmagasinée dans la journée.

    Il s'agit en outre du vol le plus long et le plus haut de l'histoire de l'aviation solaire, selon les responsables du projet.

    "Nous sommes tout près du vol perpétuel", s'est félicité Bertrand Piccard, aventurier suisse rendu célèbre en 1999 par son tour du monde en ballon sans escale, et président de Solar Impulse. Le succès du vol, a-t-il ajouté, a montré le potentiel des énergies renouvelables et des technologies propres.

    "C'est incroyable. Le succès est plus grand encore que nous l'espérions", a renchéri André Borschberg, pilote et directeur général du projet.

    "On a presque songé à le prolonger, mais (...) nous avons démontré ce que nous voulions démontrer, alors ils m'ont fait rentrer et me voilà", a-t-il ajouté.

    L'ancien pilote de l'armée de l'air suisse a été acclamé en héros à son retour sur la base de Payerne, dans le canton de Vaud.

    L'appareil s'est posé à 07h00 GMT sous les yeux de plusieurs centaines de personnes à l'issue d'un vol réalisé en moyenne à la vitesse de 23 noeuds (50 km/h) et à l'altitude de 8.564 mètres.

    "Le succès de ce premier vol de nuit d'un avion propulsé à l'énergie solaire est crucial pour la poursuite du projet Solar Impulse", soulignent les organisateurs, qui envisagent de réaliser le premier tour du monde en 2012.

    La prochaine étape sera la traversée de l'Atlantique à l'aide d'un autre prototype, dont la construction doit débuter prochainement.

    Parmi les sponsors du projet, dont le budget s'élève à 100 millions de francs suisses (75 millions d'euros), figurent le chimiste belge Solvay, l'horloger suisse Omega, la Deutsche Bank et le français Altran, conseiller en technologie.

    (+)
    Bon certes pour traverser l'Atlantique à cette vitesse il faut une centaine d'heures... mais quand même ça ouvre de belles perspectives !

    Impossible d'afficher la vidéo YouTube dLfDajR_mq0 via l'API [Client error: `GET https://www.youtube.com/oembed?url=https://www.youtube.com/watch?v=dLfDajR_mq0&format=json` resulted in a `403 Forbidden` response:
    Forbidden
    ]

  • La Chine accueille une centrale géante qui transforme les bouses de vache en électricité

    http://cache.20minutes.fr/img/photos/20mn/2010-08/2010-08-02/arti...


    PLANETE De quoi satisfaire les besoins de plusieurs milliers de foyers...

    Le bétail est responsable de 18% des émissions de gaz à effet de serre, selon un rapport de l'ONU de 2006. C'est plus que les émissions de tous les moyens de transport réunis. Des pays comme l'Irlande et le Danemark songent même à taxer les flatulences bovines. Mais que faire des tonnes de bouses produites? De l'électricité, pardi.

    Selon la Technology Review du MIT, l'exploitation agricole Huishan Dairy, située dans le nord-est de la Chine, va accueillir la plus grande centrale électrique du monde alimentée par les excréments bovins. L'usine produira 5.6 mégawatts d'électricité, soit presque trois fois plus que le précédent record. De quoi produire assez d'énergie pour satisfaire les besoins de 3.500 foyers américains (20.000 foyers chinois)

    Une pratique en plein boom

    Une vache laitière produit en moyenne 50 kg de bouses par jour. Soit 18 tonnes par an. Pour un troupeau de 250.000 têtes, comme celui de Huishan Dairy, cela représente plus de 4 millions de tonnes.

    Aux Etats-Unis, de plus en plus de petits fermiers investissent dans de telles installations. Il leur faut souvent plusieurs années avant un retour sur investissement positif. Mais avec sa taille, Huishan Dairy bénéficie d'un facteur d'échelle important.

    Electricité (relativement) verte

    Technology Review explique que le processus est bien plus vert que de ne rien faire. Les excréments sont chauffés, et, via des bactéries, libèrent un biogaz essentiellement composé de méthane (un gaz 20 fois plus polluant que le dioxyde de carbone). Ensuite, ce mélange alimente un générateur qui fonctionne sur le même principe qu'un moteur de voiture.

    La combustion produit des émissions moins polluantes que le carburant classique. Les excréments, devenus presque inodores, sont ensuite séparés. La partie liquide peut toujours faire office d'engrais. La partie sèche remplace la sciure de bois dans l'étable.

    En 2007, l'ONU avait tiré la sonnette d'alarme. Depuis les années 70, la consommation de viande dans les pays en voie de développement a triplé. Pareil pour celle de lait en Chine ou en Inde, en moins de 10 ans. Si rien n'est fait, les émissions du bétail pourraient encore doubler d'ici 2050. La vache, protagoniste du prochain film catastrophe de Roland Emmerich?

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