[2011-2012] RCS II - Illkirch-Graffenstaden 0-1 (Division d'Honneur)
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Bleus pâles
IL Y A EU UN BUT D'ÉCART AU FINAL mais, par une après-midi à ne pas sortir son enfant à carnaval, le Racing aurait pu prendre un bouillon autrement plus amer. Les protégés de Jean-Marc Kuentz n'ont pas vu le jour ni devant, ni au milieu et à peine derrière. Dominés de la tête et des épaules, ils ont presque fait une bonne opération en préservant un goal average dont la colonne moins aurait pu s'enrichir de quelques unités.
Séduisants, les banlieusards auraient pu se gâcher leur dimanche après-midi avec leur péché mignon : le manque d'efficacité. « On comptait sur ce match pour se racheter face à une équipe qui venait d'enchaîner deux victoires, souligne l'entraîneur de la FAIG, Gaby Richter. On y a réussi en produisant du jeu, en résistant dans les dix dernières minutes, même s'il faut vraiment que l'on soigne notre réalisme. »
La frappe croisée de Koerin fait mouche
L'excellent Bottemer et ses copains ont beaucoup gâché. Virevoltants en première mi-temps pour se retrouver en bonne position, ils se montraient moins inspirés dans le dernier geste. Une frappe trop croisée d'Alliel (21 e), un coup franc au ras du poteau d'Arnould (24 e) ou le léger retard de Koerin sur un centre de Bottemer (45 e) ont illustré une domination stérile.
Au retour des vestiaires, la tendance ne change pas. Les Strasbourgeois sont empruntés, en manque de rythme, amorphes.
« On n'est jamais entré dans ce match, a constaté Jean-Marc Kuentz, l'entraîneur des vaincus. On était léthargique. J'espère que ce n'est qu'un accident. »
La FAIG a fini par faire une logique différence quand Bottemer a récupéré un ballon qui s'en allait hors des limites transformé illico en centre puissant devant le but. N'Tima n'a fait que repousser.
Koerin était à l'affût pour faire mouche d'une frappe croisée (49 e, 0-1). Stutz a encore dû sauver sur sa ligne et du ventre, sur une frappe de Djordjevic (62 e). N'Tima était à la parade sur une frappe croisée de Bottemer (71 e).
La FAIG a donc éclairé son horizon et précisé l'idée d'un maintien plus précoce. « Plus tôt on sera à l'abri, plus tôt on pourra envisager la saison prochaine », a conclu Gaby Richter.
Pour lui et pour ses hommes, le dimanche à Jean-Nicolas Muller a ressemblé à une vraie bonne affaire.
DNA
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